LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Bâmleeder bis Barben (Bd. 1, Sp. 30 bis 32)
 
Bâmleeder, pl. -en, f., die Baumleiter (aufstehende Gärtnerleiter), échelle double, brisée. — Holl. boomladder.
 
Bâmoileg, m., das Baumöl, Olivenöl, l'huile d'olives, f.-Holl. boomolie. — Stècke'bâmoileg, m., Stockschläge, die Prügelsuppe, Lackssuppe, l'huile de cotret. — Holl. Stockvisch zonder boter.
 
Bâmzang, Bâmkromm, f., die Baumzange, le sécateur, pour tailler les arbres.
 
Bämches (ein Spiel). — S. Ehemm.
 
Bâmgratsch, pl. -en, f., der Schwarzkopf (Singvogel), le bonnet noir.
 
Ban, m. (Ban), sämmtliche Ländereien eines Dorfes oder einer Gemeinde, les champs, les terres d'un village, d'une commune.
 
Bancal, celui dont les jambes sont difformes, krummbeinig, sichelbeinig.
 
Bancal, m., sabre recourbé, der krumme Säbel.
 
Banco, es gehe! es gehe um den Geldbetrag der ganzen Casse, auch schlechthin um den einfachen Satz! Va, va banque, va tout.
 
Bandage, m., 1° die Binde; 2° der Bruchband, 5° der Wundverband. — Engl. bandage.[S. 31]
 
Bandagiste, m., qui s'occupe de la confection des bandages herniaires, der Bruchbandmacher.
 
Bande (sous), unter Kreuzumschlag, unter Bande, mittelst eines schmalen Papierstreifens versiegelt.
 
Bandé, pl. -en, m., der durchtriebene, ausgelassene Knabe, der kleine Schelm, le polisson, petit fripon. — Vergl. ébandir, vieux mot qui a été dit pour ébaudir. On a dit aussi ébandisse dans le sens de hardiesse.
 
Bângschesser, pl. Bângschesser, m., der Hasenfuß, Hosenscheißer, die feige Memme, le poltron, la poule mouillée, homme lâche, timide, peureux.
 
Bankho, pl. -en, m. (men.), der Bankhaken, umgebogenes Hobelbankeisen zum Befestigen der Arbeit, le crochet d'établi.
 
Bannen, part. gebonnen, binden, lier. Ech bannen, du bens (böns), e' bent, mir bannen, u. s. w. — Hee, Stréh bannen, botteler du foin, de la paille. En as kurz gebonnen, er ist auffahrend, il est prompt, emporté, il a la tête près du bonnet.
 
Bannesnédeg (en as), er ist ein Narr zum Anbinden, ein rasender Narr, c'est un fou à lier, il faut le tenir à quatre. — Ital. pozzo de catena.
 
Banqueroute, f., der Bankerott, Bankbruch (die Zahlungsunfähigkeit eines Handelsmannes und der öffentliche Ausbruch dieses Zustandes). Aus dem ital. bancorotto, zerbrochene Wechselbank. — Engl. bankruptey.
 
Banqueroutier, der Bankerottirer, Bankerutirer, Bankbrüchige. — On connaissait peu de banqueroutes en France avant le seizième siècle. La grande raison, c'est qu'il n'y avait point de banquiers. Des Lombards, des juifs prêtaient sur gages au denier dix: on commerçait argent comptant. Le change, les remises en pays étranger, étaient un secret ignoré de tous les juges. Ce n'est pas que beaucoup de gens ne se ruinassent; mais cela ne s'appelait point banqueroute; on disait déconfiture; ce mot est plus doux à l'oreille. On se servait du mot de rompture dans la coutume du Boulonnais; mais rompture ne sonne pas si bien. Les banqueroutes nous viennent d'Italie, bancorotto, bancarotta; chaque négociant avait son banc dans la place du change, et quand il avait mal fait ses affaires, qu'il se déclarait faillito, et qu'il abandonnait son bien à ses créanciers, moyennant qu'il en retînt une bonne partie pour lui, il était libre et réputé très galant homme. On n'avait rien à lui dire, son banc était cassé, bancorotto, bancarotta; il pouvait même, dans certaines villes, garder tous ses biens et frustrer ses créanciers, pourvu qu'il s'assît le derrière nu sur une pierre en présence de tous les marchands. C'était une dérivation douce de l'ancien proverbe romain: solvere aut in ære aut in cute, payer de son argent ou de sa peau. Mais cette coutume n'existe plus; les créanciers ont préféré leur argent au derrière d'un banqueroutier. (V.)[S. 32]
 
Banquet, m., das Bankett, ein feierlicher Schmaus. — Ital. banchetto; engl. bànquet — (Féodal.) Repas qu'un vassal était tenu de donner à son seigneur une ou deux fois par an.
 
Banquette, f., petit chemin relevé pour les gens de pied le long d'un quai ou d'un pont, der erhabene Fußweg.
 
Bâpsen, part. gebâpst, schreiend sprechen, brailler, crier beaucoup et mal à propos, clabauder. — Gehört zu babiller; gr. βαõ, βᾶζο, βαβαζõ, causer, jaser.
 
Bâpsert, pl. -en, m., der Schreier, einer der viel spricht ohne etwas zu sagen, der lästige Schwätzer, le braillard, piailleur, clabaud.
 
Bar, pl. -en, f. (écon.), die irdene Schüssel, la terrine de terre. — Celt. Bar; Obd. Bahr, ein Gefäß, Geschirr, vase. — Gehört zum angels. bær, beran; engl. bear, tragen; daher baril, Fäßchen, Tönnchen. — Vergl. span. barro, Lehm, Töpfererde.
 
Barkés, m., der Topfkäse, le fromage en pot de terre. — Èng Barkés, eine Schüssel mit Käse, une terrine de fromage. Èng Késbar, der Käsetopf, la terrine à fromage.
 
Barben, pl. (mode), der Backenstreifen, Streifen von Spitzen oder Blonden am Kopfputze, les barbes (d'une coiffure).

 

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