Lexikon der Luxemburger Umgangssprache

Bölles, pl. -sen, m., der Tölpel, plumpe Mensch, le balourd, lourdaud. — Ital. balórdo. — Vergl. Bulle (Stier); engl. bull. — 't as e' Bölles, es ist ein ungebildeter Mensch; span. es un bolo, bolonio.

Bollmièhl n. (boul.), das Pollmehl, der weiße oder feine Gries, le gruau blanc ou fin (farine au-dessous de la blanche); 2° der schwarze oder grobe Gries (Mehl vom 3ten Griesgange), le gruau bis ou gros, secondes ou petites farines, recoupes.

Bols, m., der Puls (pulsus), der Stoß, welchen der Finger bekommt, wenn er auf eine Schlagader gelegt wird, le pouls. — Holl. pols.

Böls, pl. -en, f., die Beule, la bosse, petite tumeur qui survient à la suite d'une contuison, et formée par le sang infiltré ou épanché dans le tissu cellulaire sous-cutané. — Holl. buil, bluts; gr. βολη. — Vergl. celt. bol, Erhöhung; lat. pulsare; obd. bülsen, stoßen, schlagen.

Bombance, f. (pompa), der schwelgerische Ueberfluß. — Celt. bobancz, von bod, Uebermaß, Ueberfluß, und bancz, für pancz, Bauch. — Ital. bombanza.

Bombéren, bomber, rendre convexe, schweifen, flachrund machen.

Bomm, pl. -en, f., die Bombe (eiserne Wurfkugel, Sprengkugel), la bombe (globe creux en fer fondu qu'on lance contre l'ennemi par le moyen d'un mortier). — Holl. bom.

Dans ces globes d'airain le salpètre enflammé
Vole avec la prison qui le tient renfermé;
Il la brise, et la mort en sort avec furie. (La Henriade.)

Bomme'kèssel, pl. -en, m., der Bombenmörser, le mortier.

Bommel, pl. -en, m., der Spitz, Pommer (weil sie aus Pommern herstammen sollen), le roquet. — Engl. pomeranian dog; gauners. Bemes (Hund).

Bompes (gemein), die Tracht Schläge, der Schlag, Puff, le coup, la volée de coups de bâton. — Engl. bump; schwz. die Bumps; hunsr. Mdt. Bumbes; oberd. Pomper, Pumper.

Bompes gièn, durchprügeln, rosser, étriller. — Schwz. bumpsen, pumpsen; engl. bump.

Bompes kréen, Schläge bekommen, recevoir des coups.

Bompesglöck, Pompesglöck, n., das schnelle, unverhoffte Glück, le bonheur inespéré. — Vergl. schlumpen, zufällig gelingen, glücken. — Schwz. pumps, plötzlich, augenblicklich.

Bón, pl. -en, die Bohne, la fève. — Angels. bëan; ahd. bôna. — 't Bóne' bléen, les fèves fleurissent, se dit pour exprimer que quelqu'un[S. 52] extravague, parce qu'on prétendait autrefois que l'odeur exhalée par la fleur des fèves affecte les cerveaux faibles ou le genre nerveux.

Cum faba florescit, stultorum copia crescit.

— An de' Bóne' sen, irre reden, handeln, se tromper, agir ou parler de travers. — Holl. in de boonen zijn.

Bón, pl. Bén, m., der Bogen, l'arc, l'arche, la feuille. — Engl. bow (boh). — E' Bón Popeier, ein Bogen Papier, une feuille de papier.

Bon, m., die Anweisung, der Schein, Lieferungsschein.

Bon-appétit, m., das Serviettenband.

Bonbon, m., das Süßchen, Gutchen, Zuckerwerk, Zuckerbisschen.

Mille bonbons, mille exquises douceurs,
Chargeaient toujours les poches de nos sœurs. (Gresset.)

Bonbonnière, f., die Zuckerbüchse, Zuckerschächtelchen, Naschdose.

Bönd, pl. (rel.), die Rippen, Bünde, les nerfs, cordelettes du dos d'un livre.

Bónébei (lang), pl. -en, m., die Knopfform (das Scheibchen in einem Zeugknopfe, le moule de bouton. — E' schanke' Bónébei, eine beinerne Knopfform, un moule de bouton d'os. — Vergl. engl. bone, os.

Bónepârts Pièès, pl.-en. ein französiches 10 Sousstück, une pièce de 10 sous, un demi-franc, à l'effigie de Bonaparte.

Bóne'stâch, pl. -en, f., die Bohnenstange, l'échalas, m., la rame. — Holl. boonenstaak.

Bóne'stréh, n., das Bohnenstroh, la paille des fèves.

Bongeref (géo.), Bondorf, Bigonville, Dorf im Canton Redingen.

Bongert, pl. -en, m., der Baumgarten, Baumanger (ein mit Obstbäumen bepflanzter Anger), le verger, lieu-clos, planté d'arbres fruitiers. — Holl. boomgard.