| Bott, pl. -en, f. (esc.), der Stoß, la botte. — Ital. botta.
Botter, m.. die Butter, le beurre. Die Butter soll, wie Plinius angibt, eine Erfindung der Deutschen sein. Griechen und Römer bedienten sich ihrer nicht zur Bereitung der Speisen, sondern nur als Salbe bei ihren Bädern. — Holl. boter; engl. butter (botter). — Botter op 't Bród schmièren; holl. boter op het brood smeren, étendre du beurre sur du pain. — Prov. E' steet do wé de' Botter an der Sonn, il fait une triste figure, il est dans une position embarrassante, couvert de confusion.
Botterblum, pl. -en, f. (bot.), die Ranunkel, la renoncule des prés.[S. 55]
Botterkichelchen, pl. Botterkichelcher, m. (boul.), das Salzküchelchen, la galette.
Botterschmièr, pl. -en, f., das Butterbrod, die Butterschnitte, Butterbämme, la beurrée. — Èng owgelèckt Botterschmièr, fig. in der gemeinen Sprechart, eine verwelkte, abgenutzte Person, une personne fanée, usée.
Botterstölp, pl. -en, f., die Butterbüchse, eine Büchse oder ein ihr ähnliches Gefäß, worin die Butter zum Verspeisen aufbehalten wird, la boîte au beurre, le beurrier.
Bottine, f., der Halbstiefel, Stiefeletten. — Ital. stivaletti.
Botzen, part. gebotzt (maré.), den Huf eines Pferdes auswirken, parer le pied d'un cheval. — S. feeen.
Boucan, m., dans le langage populaire, bruit, vacarme, das Gelärm, Getöse vieler ungestümmen Menschen beisammen. — Ital. baccano. — Boucan mâchen, viel lärmen; ital. far baccano.
Bouche-trou, m., der Lückenbüßer, Vertreter, Lückenvertreter, die unbedeutende Nebenperson oder Nebenrolle in Schauspielen.
Boucle, f., die Locke, Haarlocke. — Nds. Bukel; engl. buckle; mittellat. bucula; span. bucle.
Boucléren, part. boucléert, boucler, das Haar ringeln, aufringeln. — Engl. buckle.
Boudoir, m., petit cabinet de retraite, qui fait partie de l'appartement d'une femme, der Launenwinkel, Schmollwinkel, das Grillenstübchen. — Gewöhnlich ein kleines Kabinet zum Alleinsein, oder zum Empfang näherer Bekannten, besonders für Damen, dann meist vorzüglich elegant geschmückt. Es mag wohl seinen Namen einem mißvergnügten Ehemann danken, dessen Gattin, wenn sie zu schmollen Neigung hatte, sich in ihr Zimmer einschloß! Das Boudoir ist ein Eigenthum der Dame und ihr Heiligthum. Hier flieht sie vom geräuschvollen Zwange der großen Gesellschaft in die Ruhe der Einsamkeit. Hat sie die Schwelle überschritten, die Thüre hinter sich geschlossen, so ist sie sich selbst zurückgegeben. Musik, Lesen, Nachdenken, eine leichte Arbeit, aber alles aus Neigung, natürlich, gefällig und von den Fesseln der großen Welt entbunden, füllen die erholende Zeit im Boudoir. Kein Fremder darf es betreten. Auch die Freundin, der Gemahl selbst hat nicht freien Zutritt. Es gehört eine Erlaubniß dazu, und diese Erlaubniß ist eine Gunst, eine Auszeichnung. Aber der Ton des Boudoir's, immer anständig, ist auch freier, vertraulicher, natürlicher, gefälliger, als der abgemessene Ton des Gesellschaftszimmers. (Rhein. Convers.=Lex.)
Bouffée (de fumée de tabac), f., der Stoß, jählinger Stoß Rauch, die Portion Rauch, welche man beim Tabacksrauchen mit jedem Zuge ausstößt.
Bouffon, m., celui qui paraissait sur le théâtre avec une joue enflée (bouffie) pour recevoir des soufflets, der Possenreißer, Faxenmacher. — Engl. buffoon; ital. buffóne; span. bufon. — Le bouffon d'Élisabeth,[S. 56] reine d'Angleterre, ayant été longtemps sans oser approcher d'elle, à cause de ses paroles piquantes et hardies, eut enfin permission de venir vers cette princesse, qui le voyant lui dit: Hé bien, ne nous venez-vous point maintenant reprocher nos fautes? Nenni, madame, répond le bouffon, car ce n'est pas ma coutume de discourir des choses dont toute la ville parle.
Bougie, f. (de Bugia, ville d'Afrique, d'où l'on exportait beaucoup de cire), der Wachsstock. — Span. bugìa. — Èng Bougie's Kièrz, ein Wachslicht, une chandelle de bougie.
Bougran, m. (grosse toile fortement gommée et calendrée), die Steifleinwand. — Celt. bougran; mittellat. bucaranum; engl. buckram; ital. bugrane.
Bougren, part. gebougert (niedrig), schelten, fluchen, gronder.
Bouilloire, f., vaisseau de métal ou l'on fait bouiller l'eau, der Wasserkessel, Siedekessel, Kochkessel. — Engl. boiler.
Bouillon, m., petit fil d'or écaché et tourné en rond, der zusammengerollte Goldfaden, der gewundene Goldlahn.
Bouillon blanc, m. (bot.), das Wollkraut, die wollichte Königskerze.
Boule d'acier (nicht d'acé), de Nancy, auch boule de Mars, excellente pour les plaies et les contusions, die Eisenkugel.
Boule-de-neige, f. (bot.), der Schneeball, Wasserholunder.
Boulette, f. (petite boule de chair hachée), das Fleischklößchen. — Holl. balletje.
Boulette, f. (boule de viande empoisonnée pour détruire les chiens), die Giftkugel.
Boulevart, Boulevard, m., das Bollwerck, der Wall. — Engl. bulwark. — Qui croirait que ce mot ne signifie dans son origine qu'un jeu de boule? Le peuple de Paris jouait à la boule sur le gazon du rempart; ce gazon s'appelait le vert, de même que le marché aux herbes. On boulait sur le vert. De là vient que les Anglais, dont la langue est une copie de la nôtre presque dans tous ses mots qui ne sont pas saxons, ont appelé le jeu de boule bowling-green, le vert du jeu de boule (der grüne Kegelplatz). Nous avons repris d'eux ce que nous leur avions prêté. Nous avons appelé d'après eux boulingrins, sans savoir la force du mot, les parterres de gazon que nous avons introduits dans nos jardins. J'ai entendu autrefois de bonnes bourgeoises qui s'allaient promener sur le boulevert et non pas sur le boulevart. On se moquait d'elles et on avait tort. Mais en tout genre l'usage l'emporte, et tous ceux qui ont raison contre l'usage sont sifflés ou condamnés. (Voltaire.) | |