LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Bougie bis Bousin (Bd. 1, Sp. 56 bis 57)
 
Bougie, f. (de Bugia, ville d'Afrique, d'où l'on exportait beaucoup de cire), der Wachsstock. — Span. bugìa. — Èng Bougie's Kièrz, ein Wachslicht, une chandelle de bougie.
 
Bougran, m. (grosse toile fortement gommée et calendrée), die Steifleinwand. — Celt. bougran; mittellat. bucaranum; engl. buckram; ital. bugrane.
 
Bougren, part. gebougert (niedrig), schelten, fluchen, gronder.
 
Bouilloire, f., vaisseau de métal ou l'on fait bouiller l'eau, der Wasserkessel, Siedekessel, Kochkessel. — Engl. boiler.
 
Bouillon, m., petit fil d'or écaché et tourné en rond, der zusammengerollte Goldfaden, der gewundene Goldlahn.
 
Bouillon blanc, m. (bot.), das Wollkraut, die wollichte Königskerze.
 
Boule d'acier (nicht d'acé), de Nancy, auch boule de Mars, excellente pour les plaies et les contusions, die Eisenkugel.
 
Boule-de-neige, f. (bot.), der Schneeball, Wasserholunder.
 
Boulette, f. (petite boule de chair hachée), das Fleischklößchen. — Holl. balletje.
 
Boulette, f. (boule de viande empoisonnée pour détruire les chiens), die Giftkugel.
 
Boulevart, Boulevard, m., das Bollwerck, der Wall. — Engl. bulwark. — Qui croirait que ce mot ne signifie dans son origine qu'un jeu de boule? Le peuple de Paris jouait à la boule sur le gazon du rempart; ce gazon s'appelait le vert, de même que le marché aux herbes. On boulait sur le vert. De là vient que les Anglais, dont la langue est une copie de la nôtre presque dans tous ses mots qui ne sont pas saxons, ont appelé le jeu de boule bowling-green, le vert du jeu de boule (der grüne Kegelplatz). Nous avons repris d'eux ce que nous leur avions prêté. Nous avons appelé d'après eux boulingrins, sans savoir la force du mot, les parterres de gazon que nous avons introduits dans nos jardins. J'ai entendu autrefois de bonnes bourgeoises qui s'allaient promener sur le boulevert et non pas sur le boulevart. On se moquait d'elles et on avait tort. Mais en tout genre l'usage l'emporte, et tous ceux qui ont raison contre l'usage sont sifflés ou condamnés. (Voltaire.)
 
Bouquet, m. (parfum qui distingue les bons vins), die Göhre, der gewürzhafte Geruch, Geschmack des Weines, das Bouquett. — Span. boca. — Dee' Wein hoit e' gude' Bouquet; Span. este vino tiene bona boca.

. . . . J'aime à voir dans un ver qui brille,
Un vin qui porte au nez un bouquet qui pétille.

(Destouches.)[S. 57]
 
Bouquin, m. (Buch), die Scharlecke (altes, schlechtes Buch).
 
Bouquiniste, m., der Bücherhändler, Antiquar.
 
Bourdon, m., 1° die Brummglocke, 2° der Brummbaß, grob Regal, un des jeux de l'orgue. — Vergl. nds. burden, brummen, sausen.
 
Bourdon, m. (imp.), omission d'un ou de plusieurs mots, die Leiche, ausgelassene Stelle.
 
Bourdonnement, m., bruit que font certains insectes et particulièrement les bourdons quand ils volent. Il arrive quelquefois qu'on croit entendre un semblable bruit, quoiqu'il n'existe pas; c'est ce qui a été appelé bourdonnement d'oreilles; das Summen, Gesumse; das Ohrensausen.
 
Bourrache, f., der Borretsch, Borragen. — Engl. borage; holl. boraasje; ital. borragine.
 
Bourrade, f., der Schlag mit dem Flintenkolben.
 
Bourrade, f. (chas.), atteinte donnée par le chien au lièvre dont il ne saisit que le poil, der Zahnhieb.
 
Bourrelet, m., der Bausch, Fallhut, die ausgestopfte schützende Kopfbedeckung der Kinder.
 
Bourse, f., die Börse, der Geldbeutel. — Celt. bours; engl. purse; holl. beurs; ital. borsa; gaunersp. plotte. — Il n'y a point de doute qu'une bourse étant d'ordinaire faite de cuir, ce mot ne vienne de βύρσα, qui signifie cuir. (de Caseneuve.)
 
Bourse, f., die Börse, der Ort, wo Kaufleute, Mäkler, Rheder, Schiffscapitaine u. s. w., zusammenkommen, um über Alles, was ihre Geschäfte betrifft, sich zu besprechen, und mit Wechseln, Geld, Waaren u. s. w. zu verkehren. Der Name Börse soll daher rühren, daß die erste Börse zu Amsterdam in einem Hause eingerichtet wurde, über dessen Thüre drei Beutel (bourses) in Stein gehauen waren; nach Andern von der adeligen Familie van der Beurse zu Brügge in Flandern herstammen, in deren Hause 1530 die Kaufleute ihre Versammlungen hielten. — Engl. burse; holl. beurs.
 
Bourse, f., das Stipendium (jährliche Einkünfte oder Freitisch für Studirende). — Holl. beurs. — Op èng bourse studéren, avoir une bourse, étudier sur une bourse; holl. op een beurs studeeren. — Bursarii nannten sich im Mittelalter die Studirenden nach den gemeinschaftlichen Gebäuden, Bursæ, in welchen sie wohnten. Daher der Name Bursche.
 
Bourse, f. (lit.), double carton couvert d'étoffe dans lequel on met le corporal qui sert à la messe, das Meßtuch=Futteral.
 
Bousin, m., croûte tendre attachée aux pierres qui sortent de la carrière, die Steinrinde.

 

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