| Cabaret, m., plateau à rebord où l'on met les tasses à café, das Schenkblatt, Caffeebrett.
Cabas, m., sorte de panier fait de tresses de paille, que les femmes portent au bras pour aller au marché, der geflochtene Armkorb, die Strohtasche. — Le cabas a remplacé aujourd'hui chez les dames le ridicule, qui ne pouvait guère servir qu'à mettre leur mouchoir et leur bourse, tandis que le panier dont nous parlons et auquel on a donné la forme plate et carrée, au lieu de la forme rondée et bombée qu'il avait, lorsqu'il était destiné à contenir des fruits, est propre à recevoir toutes sortes de petits ouvrages à la main, et les emplettes journalières qu'une bonne ménagère ne dédaigne pas de faire elle-même. On en confectionne en paille ou en point de tapisserie, selon celle des deux destinations que nous venons d'indiquer; mais on conçoit bien que les uns et les autres ne sont en usage que chez la petite propriété, et que les dames de haut parage croiraient, en adoptant le cabas, avoir échangé un ridicule contre un autre. (Dict. de la conversation.)
Cabesètten (Zalot), f., der Häuptchensalat, la laitue pommée.
Caca-Dauphin, m., eine gelbgrüne, ehemals beliebte Modefarbe.
Cache-peigne, m. (mod.), boucles de cheveux qui servent à cacher le peigne ou le ruban qui retient la coiffure d'une femme, die Haarpuffe, falsche Locken.
Cachet, m. (il cache le contenu de la lettre), das Pettschaft. — Lettre de cachet, m. On appelait ainsi, avant 1789, la lettre écrite par ordre du roi, contresignée par un secrétaire d'État, cachetée du cachet du souverain, qui enjoignait à quelqu'un de faire telle chose, par exemple d'aller en exil ou de se constituer prisonnier, ein königlicher Geheimbrief, ein geheimer Verhaftbefehl, geheimer Kanzleibrief.[S. 69]
Cachetéren, part. cachetéert, cacheter, siegeln, zusiegeln.
Cachette, f., der Versteckwinkel. — Celt. coachod.
Cachot, m., partîe obscure et isolée d'une prison, das tiefe, finstere, oder das enge finstere Gefängniß.
Cacis, m., liqueur stomachique, der Gichtbeerenbranntwein.
Cadette, f., la moins longue des deux grandes queues qui servent au jeu de billard pour atteindre aux billes placées hors de la portée ordinaire, die Halblange.
Cadre, (mil.), der Stock, Stamm der Regimenter, Urstab.
Caduc (lat. caducus, von cadere, fallen), hinfällig, alterschwach, gebrechlich. — Engl. caduque; ital. caduco.
Caducée, m., verge que Mercure reçut d'Apollon, et par suite, bâton de héraut d'armes, der geflügelte Schlangenstab des Merkur; der Heroldsstab. — Lat. caduceus.
Cafard, m., der Scheinheilige, Heuchler. — Vergl. celt. can, Wort, Rede, und fardd, geschminkt. — Hebr. caphar, verbergen, verstecken.
Cafetière, f., der Kaffeetopf, die Kaffeekanne. — Ital. caffettiera.
Cahier, m., das Heft von mehrern Bogen, das Merkbüchlein (assemblage de plusieurs feuillets de papier, blanc ou écrit, pliés ensemble et attachés légèrement, tels que ceux dont on se sert dans le cours des études).
Cahier des charges, m., conditions d'un marché, das Bedingungsheft, die Bedingungen eines Kaufs.
Caisse d'amortissement, f., die Amortisationskasse, die Schuldtilgungskasse.
Caisse d'escompte, f., die Vorschußanstalt für den Staat, die Vorschußkasse für Staatspapiere.
Caissier, m., der Cassirer. — Engl. cashier; holl. kassier; ital. cassiere.
Caisson, m., der Kastenwagen, Artilleriewagen, Munitionswagen, Rüstwagen.
Calebasse, f., 1° die Kürbisflasche; 2° der Flaschenkürbis. — Kil. Calebasse; holl. kalebas.
Caleçon, m., die Unterhosen, Unterziehbeinkleider. — Ital. sottocalzòni; span. calzoncillos.
Calembour, m. (calamo burlare, mit der Feder spielen, scherzen), das Wortspiel, Namenspiel, eine Art Wortwitz, der, abgesehen von der Zweideutigkeit des Wortes selbst, hauptsächlich darin besteht, daß man irgend einem Worte ein zwar dem Klange nach gleiches, hinsichtlich des Sinnes aber ganz verschiedenes Wort unterschiebt, z. B. Ein Räuber forderte einem Reisenden die Börse ab mit den Worten: la bourse ou la vie. »Pour l'avis (la vie),« erwiederte dieser, »le meilleur que je puisse vous donner, est de quitter votre métier, sans quoi vous serez pendu, et pour la bourse (Haarbeutel), je n'en ai pas, parce que je porte un catogan (Haarknoten).« — Jn der deutschen Sprache kennt man die Calembours wenig, weil diese Sprache, ihres[S. 70] Reichthums wegen, sich wenig dazu eignet. Den Deutschen fehlt es nicht ganz daran, z. B. »der Kaffee hat es bequemer als der Thee, denn er kann sich setzen, während dieser ziehen muß.« — Den Namen haben die Calembours von einem Grafen Calemberg aus Westphalen erhalten, der unter Ludwig XV. in Paris lebte, und so schlecht französisch sprach, daß stets die lächerlichsten Verwechselungen zum Vorschein kamen. Nach Andern soll diese Wortwitzgattung einem Apotheker Calembourg in Paris ihren Namen verdanken.
Calembouriste, m. Il se dit de celui qui a la manie des calembourgs, der Wortspieler. | |