| Calepin, m., das Geschäftsverzeichniß, Notizbüchelchen, der Gedenkzettel, das Merkbüchlein. — Calepin, ou plutôt Calepino, ou Da Calepio (Ambroise, d'autres disent Antoine), religieux augustin de la fin du XV sîècle, ainsi appelé du bourg de Calepio, dans la province de Bergame, en Italie, où il naquit en 1435, et qui appartenait à l'ancienne famille des comtes de Calepio, dont il était issu, est célèbre dans les lettres par la publication de son Dictionnaire des langues latine, italienne, etc., plus connu, d'après lui, sous le nom de Calepin, imprimé pour la première fois à Reggio, en 1502. — Le nom de Calepin est passé dans la langue pour désigner un dictionnaire ou plutôt un recueil de notes et d'extraits.
Caliber, m. (serr.), das Korn, die Lehre, ein Maaß, mit welchem der Schlosser die Stärke von eisernen Stäben zu Gittern, Rahmen u. s. w. bestimmt, la ligne, le calibre.
Calomel, m., muriate de mercure doux, das versüßte Quecksilber.
Calorifère, m., grand poêle qui porte la chaleur dans plusieurs parties d'une maison, der Wärmeleiter.
Calotin, terme injurieux par lequel les gens mal élevés désignent quelquefois les ecclésiastiques et les partisans des prêtres; 1° der Pfaff; 2° der Pfaffennarr.
Calotte, f., die Plattmütze, Priestermütze, das Scheitelkäppchen. — Celt. calott; engl. calot; holl. kalot. — Vergl. lat. galea; ital. celata, Pickelhaube.
Calotte, f. (anat.), la partie supérieure du crâne, die Flechsenhaube.
Calotte, f. (horl.), couvercle ajusté sur le mouvement d'une montre, der Deckel über der Unruhe, auch über dem gesammten Triebwerk einer Taschenuhr, die Springkapsel. — Ital. calotta.
Calquoir, m., châssis vitré sur lequel on applique le dessin pour calquer, der Glasrahmen.
Camé für camus, verblüfft, beschämt, verlegen.
Camisole de force, f., vêtement qui rassemble assez bien à un gilet à manches, excepté qu'il se ferme par derrière et que les manches sont réunies et sans ouverture. On s'en sert pour contenir les maniaques et les fiévreux qui sont attaqués d'un délire violent, die Zwangsjacke.[S. 71]
Camp-volant, m., détachement du camp occupé à voltiger sans cesse pour harceler l'ennemi, das fliegende Lager oder Heer. — Engl. a flying camp.
Canaljen, pl. Canaljen, f., die Canaille, die niedrige, lasterhafte Person, la coquine.
Canaljepâk, m., das Lumpengesindel, la canaille (canis, chien). — Ital. canàglia.
Canne, f., der Stock, das Rohr, la canne. — Engl. cane; span. canna; lat. canna, Schilfrohr.
Canónentafll, pl. -en, f. (li.), die Meßgebettafel, le canon, tableau contenant quelques prières, qui se met sur l'autel.
Cantine, f., die Soldatenschenke; Bier= und Weinschenke in Festungen. — Engl. canteen; span. cantinas.
Cantinier, m., der Soldatenwirth. — Span. cantinero, Kellner.
Cantinière, f., die Soldatenwirthin, Marketenderin.
Cantonnier, m., homme employé par l'administration pour travailler à l'entretien des routes, der Straßenbauwärter.
Cantonnier, gaunersp. prisonnier.
Capelet (un der Hés), m. (vét.), die Stollbeule, Steingalle, tumeur mobile, indolente, qui croît sur la pointe du jarret du cheval. C'est une espèce de loupe, aussi appelée passe-campagne, qui se développe dans le tissu de la peau.
Capezinerboidem, pl. Capezinerbièdem, m. (men.), der eingelegte Fußboden, le plancher à frise, à la capucine.
Capillaire (sirop de), m., der Frauenhaarsyrup, aus dem Safte des Frauenhaares (capillus Veneris), eines rankenden Farnkrautes bereitet.
Capitaine d'armes, m. (mil.), ein Unteroffizier, der über die Gewehre, Monturen u. dergl. die Aufsicht hat, der Wehrwart.
Capitaine d'armes, m. (hist.), officier que Philippe-le-Long (mort en 1322) établit dans certaines villes du royaume pour défendre les bourgeois contre les vexations des seigneurs. Le capitaine d'armes, qui était élu par l'assemblée des bourgeois, avait à sa disposition des gens de pied et de cheval. | |