| Couvet, m., der Kohlentopf, die Feuerkieke. — Vergl. celt. cawg, Becken.
Couvre-plat, m., couvercle bombé qu'on place sur un plat, der Glockendeckel.[S. 94]
Crachat, m. (la plaque qui distingue les grades supérieurs dans les ordres de chevalerie), der Stern auf dem Kleide eines Ordensritters.
Crachoir, m., das Spuckkästchen, die Speibüchse.
Cramoisi, ce qui est teint avec le kermès duquel le cramoisi a pris le nom, Carmesinroth. — Engl. crimosin; ital. cremesìno.
Crampon (vum Rigel), m. (serr.), die Studel, Strudel, le cramponnet, partie qui embrasse la queue du pêne.
Crâne, m., le tapageur, l'écervelé, der Großsprecher, Stutzer.
Craque, f., le mensonge, l'imposture, f., die Aufschneiderei, Lüge. — Engl. crake. — Crac, ou craque et craquer. Ces deux expressions populaires, employées pour exprimer un mensonge évident, une exagération, une hablerie, ainsi que l'action de celui qui se les permet, sont très anciennes, et le beau langage n'en saurait remplacer l'énergie naïve. La quantité de fausses nouvelles, et en langage populaire, de craques qui se débitaient sous un arbre antique du jardin des Tuileries, sous l'ombrage duquel se rassemblaient les nouvellistes de profession, lui ont fait donner, en 1789, le nom d'arbre de Cracovie. (Dict. de la Conv.)
Craqueur, m., der Aufschneider, Lügner. — Gaunersp. craquelin.
Crasse, f., die Hammerschlacke, das Gekrätz. — Vergl. gr. γρὰσος, Schmutz.
Crasseg, geizig, filzig, crasseux.
Cravache, f., espèce de fouet en forme de badine dont on se sert pour monter à cheval, die Reitpeitsche.
Crawâtsch, pl. -en, f., die Halsbinde, la cravate. — Engl. cravat; ital. cravatte. — Les Français empruntèrent cette partie d'habillement des Cravates (Croates), pendant la guerre qu'ils eurent en 1636 avec l'Empereur.
Crawâtsch, f. (serr.), der Zapfenhalter, le linteau, fer (en forme de collier) au bout d'une porte, d'une grille, dans laquelle entre le tourillon.
Crayon, m., der Bleistift, Zeichenstift. — Engl. crayon.
Crémaillère, f. (horl.), der Repetirrechen.
Crèpéren, part. crêpéert, crêper, kräuseln (die Haare). — Lat. crispare; ital. crespare; span. encrespar.
Crepeng, m., das Vermögen, die Habe, Habseligkeiten, le saintcrépin. — Ech droe' mei' ganze' Crepeng bei mer, alles Meinige trage ich bei mir; lat. omnia mecum porto.
Crevé, m., schlechter, saurer Wein, Krätzer.
Crevé, m. (mod.), ouvertures pratiquées aux manches des robes de femme ou des habits à l'espagnole, spanischer Aermelschnitt, spanisches Aermelloch.
Criée, f., proclamation en justice pour vendre des biens, der gerichtliche Ausruf. — E' Gârd an de' Criée sètzen, einen Garten ausrufen, durch öffentlichen Ausruf feilbieten, mettre un jardin en criée.
Crochet, m., 1° das Häckchen; 2° die Seitenlocke, Schmachtlocke der Frauenzimmer.[S. 95]
Croquante, f., Krachgebackenes, die Krachtorte, eine Art gebackenes, welches unter den Zähnen kracht.
Croque-mort, m. Il se dit, par dérision, de ceux qui sont chargés de transporter les morts au cimetière, der Leichenträger, Todtentrager.
Croquéren, croquer (indiquer seulement par quelques traits la première idée d'un tableau, d'une composition), flüchtig entwerfen, hinzeichnen, skizziren.
Croquis, m., esquisse, première idée d'un peintre, der Entwurf, die Skizze. | |