| Craque, f., le mensonge, l'imposture, f., die Aufschneiderei, Lüge. — Engl. crake. — Crac, ou craque et craquer. Ces deux expressions populaires, employées pour exprimer un mensonge évident, une exagération, une hablerie, ainsi que l'action de celui qui se les permet, sont très anciennes, et le beau langage n'en saurait remplacer l'énergie naïve. La quantité de fausses nouvelles, et en langage populaire, de craques qui se débitaient sous un arbre antique du jardin des Tuileries, sous l'ombrage duquel se rassemblaient les nouvellistes de profession, lui ont fait donner, en 1789, le nom d'arbre de Cracovie. (Dict. de la Conv.)
Craqueur, m., der Aufschneider, Lügner. — Gaunersp. craquelin.
Crasse, f., die Hammerschlacke, das Gekrätz. — Vergl. gr. γρὰσος, Schmutz.
Crasseg, geizig, filzig, crasseux.
Cravache, f., espèce de fouet en forme de badine dont on se sert pour monter à cheval, die Reitpeitsche.
Crawâtsch, pl. -en, f., die Halsbinde, la cravate. — Engl. cravat; ital. cravatte. — Les Français empruntèrent cette partie d'habillement des Cravates (Croates), pendant la guerre qu'ils eurent en 1636 avec l'Empereur.
Crawâtsch, f. (serr.), der Zapfenhalter, le linteau, fer (en forme de collier) au bout d'une porte, d'une grille, dans laquelle entre le tourillon.
Crayon, m., der Bleistift, Zeichenstift. — Engl. crayon.
Crémaillère, f. (horl.), der Repetirrechen.
Crèpéren, part. crêpéert, crêper, kräuseln (die Haare). — Lat. crispare; ital. crespare; span. encrespar.
Crepeng, m., das Vermögen, die Habe, Habseligkeiten, le saintcrépin. — Ech droe' mei' ganze' Crepeng bei mer, alles Meinige trage ich bei mir; lat. omnia mecum porto.
Crevé, m., schlechter, saurer Wein, Krätzer.
Crevé, m. (mod.), ouvertures pratiquées aux manches des robes de femme ou des habits à l'espagnole, spanischer Aermelschnitt, spanisches Aermelloch.
Criée, f., proclamation en justice pour vendre des biens, der gerichtliche Ausruf. — E' Gârd an de' Criée sètzen, einen Garten ausrufen, durch öffentlichen Ausruf feilbieten, mettre un jardin en criée.
Crochet, m., 1° das Häckchen; 2° die Seitenlocke, Schmachtlocke der Frauenzimmer.[S. 95]
Croquante, f., Krachgebackenes, die Krachtorte, eine Art gebackenes, welches unter den Zähnen kracht.
Croque-mort, m. Il se dit, par dérision, de ceux qui sont chargés de transporter les morts au cimetière, der Leichenträger, Todtentrager.
Croquéren, croquer (indiquer seulement par quelques traits la première idée d'un tableau, d'une composition), flüchtig entwerfen, hinzeichnen, skizziren.
Croquis, m., esquisse, première idée d'un peintre, der Entwurf, die Skizze.
Croup, m. (méd.), mot d'origine écossaise par lequel on désigne une espèce d'angine qui affecte presqu'exclusivement les enfants âgés de moins de sept ans, die häutige Bräune, Kehlsucht, Lungenröhrentzündung.
Croupe, f., partie du cheval qui s'étend depuis la région lombaire jusqu'au haut de la queue, das Kreuz (eines Pferdes). — Celt. cropa; engl. croup; ital. groppa; mittellat. crupa. — Nescit quomodo invenit se super crupam equi sui.
Croupion, m., der Burzel, Steiß. — Celt. croupioun; engl. croup; ital. groppòne.
Croupon, m. (tann.), cuir de bœuf tanné qui n'a ni tête, ni ventre, eine gegerbte Ochsenhaut, ohne Kopf und ohne Bauch.
Crouton, m. Morceau de pain qui a plus de croûte que de mie, das Krüstchen.
Cü (cul) de Paris, m., der Pariser Damensteiß, Modesteiß.
Cuir, m., vice de langage qui consiste à mettre, à la fin des mots, des t pour des s, ou bien à faire usage de ces lettres sans nécessité, pour lier les mots entre eux, p. ex. moi-s-aussi, tu est un vaurien, der Fehler gegen die Aussprache. | |