| Dégoûéren, part. dégoûtéert, dégoûter, dégûté, verleiden, anekeln, abschrecken, widern. — Engl. disgust. — La vielle madame B**, l'épouse chérie d'une des plus illustres victimes des fureurs révolutionnaires, était fort sale et passablement ridicule, surtout depuis qu'elle figurait en dame de qualité. Un jour qu'on l'invitait à dîner dehors, elle refusa et dit qu'elle ne dédînait jamais. Sur quoi un plaisant fit ce calembourg: Si madame B** ne dédîne jamais, elle dégoûte toujours.
Dégradation civique, f., peine infamante qui consiste dans l'exclusion du condamné de tout emploi public, et dans la privation de certains droits, comme celui d'être témoin, expert, etc., die bürgerliche Entehrung, Ehrenentsetzung.
Dégradéren, part. dégradéert, dégrader, heruntersetzen, herabwürdigen. — Engl. degrade. Un être dégradé ne peut jamais nous plaire. (Delille.)
Dégraisséren, part. dégraisséert, dégraisser, 1° die Fettflecken herausmachen; 2° (von schleimigen Fischen) abäschen.
Dégraisseur, m., ouvrier qui s'occupe de l'art d'enlever les taches de dessus les étoffes, de quelqu'espèce qu'elles soient et de quelque nature que soit la tache, der Fleckausmacher.
Déguiséren, part. déguiséert, déguiser, verkleiden, verstellen. . . . O! ma chère Céphise, Ce n'est point avec toi que mon cœur se déguise. (Racine.)
Deien, part. gedeit, wegdrücken, stoßen, schieben, pousser légèrement, déplacer en poussant lentement. — Vergl. goth. thatan; holl. douwen, stoßen, drücken.
Deint, das Deinige, le tien. — Dó du Deint, ech du' Meint, fais ta part, je ferai la mienne.
Deiois, pl. -en, m., der ungeschickte Mensch, der Tölpel, le balourd, lourdeau. — Vergl. Kil. Deusaes, homo nihili.
Deirecht, f., die Theuerung, la cherté. — Holl. duurte. — Ech wèrd kèng Deirecht dra' mâchen, je n'y mettrai pas la cherté.
Deischter, düster, finster, sombre, obscur. — Holl. duister. — Vergl. celt. du, dy, schwarz, dunkel; sansc. dî, abnehmen. — Noicht, nuit close.
Deischtert, f., die Finsterniß, l'obscurité, f.
Deiwel, pl. -en, m., der Teufel, le diable, démon. — Holl. duivel; engl. devil. — Dât as der Deiwel, da steckt der Knoten, voilà le nœud de l'affaire; engl. thats the devil. Der Deiwel as an em; engl. the devil is in him. Ech well des Deiwels gièn wann ech ee' Wurd dervoi' verstin, je veux que le diable m'emporte si j'y comprends un mot.
Deiwelsbrôd, m. (Schimpfwort), Teufelskerl, démon.
Deiwelsgeess, pl. -en, f., das Amulet, Angehänge, Schutzgehänge gegen Krankheiten, Bezauberungen, u. s. w., l'amulette, le pétacule, image, figure ou substance quelconque que l'on porte sur soi dans l'intention de se préserver d'un danger ou d'une maladie; besser Deiwelsgeessel (Geißel), um den Teufel damit wegzugeißeln. Das französ.[S. 104] amulette hat dieselbe Bedeutung, indem es von amoliri, entfernen, abwenden herkommt (amoliri — amoleta — amuleta — amulette). — Amulet, irgend ein Gegenstand, ein Ring, ein Kreuz, ein Täfelchen, ein Anhängsel, welches getragen wird, in der Meinung durch dessen Besitz Böses von sich abzuwenden; eine uralte Sitte, welche aus dem Heiden= und Judenthum in das Christenthum übergegangen ist und sich bis auf jetzige Zeit erhalten hat. (Vollst. Wörterb. der Mythologie.) — Vergl. grisgris, m. (myth. afr.), espèce d'amulette; morceau de papier sur lequel on écrit des versets du Coran. Les Mores d'Afrique portent sur eux des grisgris et les regardent comme des préservatifs universels.
Deiwènker! potztausend! Teufel! diable! — Holl. deuvekater!
Deiwt, pl. -en, f., eine kleine Vertiefung, une enfonçure. — Vergl. Teufe (Tiefe). — Holl. douwen, enfoncer.
Déjeûner, m., assortiment de tasses, soucoupes etc., pour donner un déjeûner, das Frühstücksgeräth von Porcellan, Frühstücksservice. — a la fourchette, m., das Gabelfrühstück. — dansant, das Frühstück mit Tanz. — dîner, — dînatoire, ein Mittagsfrühstück. . . . Qu'un ample déjeûné Longtems nous tienne à table et s'unisse au dîné. (Boileau.) — Vergl. mittellat. disjejunium, Aufhebung des Fastens, Entnüchterung. — Dejejunare dicimus pro jentare, quod est jejunium solvere, jejunat enim qui totum diem immorsus et jejunus perstat. At qui mane cibum sumit, is non potest amplius dici jejunus. Jejunium igitur solvit; hoc est, uno verbo, dejejunat. — Les Anglais ont dit de même breakfast, qui signifie, mot pour mot, rompre le jeûne. — En Languedoc, déjeûner signifie jeûner. — Les Italiens usent aussi de digiunare en la signification de jeûner. (Ménage.)
Dekt (Dökt), f., die Dicke, l'épaisseur, f., la grosseur. — An 't Dekt woissen, in die Dicke wachsen, grossir.
Délai, m., die Frist, der Aufschub. — Engl. delay.
Délicatesse, f., 1° die Köstlichkeit, Zartheit; 2° das Zartgefühl; 3° die Leckerei. — Engl. delicacy; ital. delicatezza.
Delirium tremens, m. (méd.), der Säuferwahn, das Säuferzittern, ist eine in Folge des Uebermaßes im Genuß geistiger Getränke, vorzüglich des Branntweins, eintretende Störung der Geistesthätigkeiten mit Zittern der Gliedmaßen, état de délire et d'agitation particulier aux individus adonnés aux boissons spiritueuses.
Dèll, m. (bot.), der Dill, eine schon den Alten als Arzneimittel und Gewürz bekannte Pflanze, l'anet, m. — Engl. dill; holl. dille.
Dèllt, pl. -en, f., das Thälchen, die Vertiefung., le vallon, le fond. — Kil. Delle; obd. Delle; pfälz. Mdt. Delle. — Vergl. das veraltete Wort Dall, nieder, niederwärts.
Demande, f., 1° das Begehren, Gesuch, die Forderung; 2° die Klage. — Mittellat. demanda; engl. demand; span. demanda.[S. 105]
Démarche, f., ce qu'on fait pour la réussite d'une entreprise, affaire, der Gang, Schritt. | |