LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Dot bis Drâm (Bd. 1, Sp. 114 bis 116)
 
Dot, f., bien qu'une fille porte en mariage, die Mitgift, das Heirathsgut. — Lat. dos; ital., span. dote.
 
Dôt, pl. -en, f., die That, le fait, l'action, f.
 
Douaire, m., das Witthum, Leibgedinge. — Mittellat. doarium; Kil. Douarie.
 
Douairière, f., die Wittwe die vom Leibgedinge lebt, Leibzüchterin. — Mittellat. doageria; Kil. Douagiere.
 
Douane, f., die Mauth, das Maüthamt, Zollamt. — Mittellat. doana; span. aduana; ital. doana, dogana. — Vergl. gr. δοκα, δοχα, Einnahme; celt. aduana, comptoir.
 
Douanier, m., der Zollbeamte, Zollwächter, der Accisenbeamte. — Vergl. celt. Aduanazaya, qui lève les impôts. On voit par là qu'aduana a signifié impôt; de là douane (Mém. sur la langue celt.); ital. doganiére; span. aduanero; gaunersp. requin.
 
Double, m., die gleichlautende Abschrift, das Duplicat (einer Urkunde).
 
Double-emploi, m., die doppelte Anrechnung, der doppelte Ansatz. — On exprime sous ce mot composé l'action d'employer deux fois une même somme dans un compte, soit en recette, soit en dépense.[S. 115]
 
Doublé, m., die Dublette, falscher Edelstein, doppelt gelegt mit einer färbenden Folie in der Mitte.
 
Doublé, m. (bill.), der Duplierstoß.
 
Doublé, m. (orf.), c'est le nom qu'on donnait dans les premiers temps à l'art qui a aujourd'hui pour objet le plaqué, et qui consiste à couvrir une surface de fer, d'acier ou de cuivre d'une plaque d'argent ou d'or plus ou moins épaisse, plus ou moins étendue, opération à la fois mécanique et chimique, et qu'il ne faut pas confondre avec la dorure et l'argenture, die plattirte Arbeit.
 
Doubléren, part. doubléert, doubler, dupliren. — Mittellat. doblare; engl. double.
 
Doublon, m. (imp.), phrase, mot répété mal-à-propos, die Hochzeit, der Doppelsatz.
 
Doublure, f., Double, m., ein Kunstausdruck beim franz. Theater, der den Stellvertreter eines für ein gewisses Fach angenommenen Schauspielers bezeichnet. — Cette expression métaphorique désigne, dans la langue du théâtre, les acteurs en sous-ordre engagés pour jouer après les acteurs en première ligne les rôles que ceux-ci ont créés, ou qui font partie de leur emploi. Ils sont la doublure de l'étoffe dramatique, et, pour justifier la comparaison, presque toujours inaperçus ou dédaignés, comme celle d'un riche vêtement. Il est beaucoup de doubles que leur médiocrité condamne à rester pendant toute leur carrière dramatique dans cette humble position; il en est d'autres pour lesquels elle n'est, après leurs débuts, qu'un noviciat imposé par les règlements, mais dont leur talent sait bientôt les faire sortir. Talma fut d'abord le double de Larive, et Mˡˡ Mars dut commencer par être une doublure. (Dict. de la conversation.)
 
Douceur, f., petit profit, das Geschenk, Trinkgeld, die kleine Erkenntlichkeit, Verehrung.
 
Douche, f., der Tropfbad, Gießbad. — Ital. dòccia, von duco, ich leite. — Cette dénomination, traduite du mot italien doccia, sert à désigner une médication, qui consiste à projeter sur un point déterminé du corps une colonne formée par un fluide à l'état de liqueur ou de vapeur. La douche se donne principalement sur la tête ou sur l'estomac, et s'applique particulièrement aux fous.
 
Douillette, f., robe ouatée, der seidene wattirte Damen=Ueberrock.
 
Doyenné (poire de), f., elle tient un des premiers rangs dans le dessert, par la beauté de sa forme et de sa couleur, die Butterbirn.
 
Drâch, m., der Alp, das Alpdrücken, le cauchemar. — Nachtmähre, Nachtgespenst, Nachtgeist, der die Menschen durch Drücken quält. Nach dem allgemeinen verbreiteten Aberglauben ist es ein Unh old, welcher in Gestalt einer Katze, eines Bären, oder eines andern meist sehr häßlichen Thieres, sich auf schlafende Menschen legt, sie am Athemholen hindert, und auf solche Weise furchtbar ängstigt. Jn der Regel ist gestörter Blutumlauf, durch Ueberladung des Magens, unbequeme Lage auf dem Rücken herbeigeführt, an dieser[S. 116] Empfindung schuld. Doch der gemeine Mann schreibt diese Krankheit natürlich einem Kobold zu. (Wörterb. der Myth.)
 
Drâch (Scheltwort), Drache, dragon.
 
Draff, m. (méd.), der Milchschorf, Ansprung (crusta lactea), ist eine sehr häufige chronische Hautkrankheit, welche meist das Gesicht noch säugender Kinder befällt, aber auch an andern Körpertheilen, und bei ältern Jndividuen vorkommen kann, la croûte de lait, l'éruption qui se manifeste particulièrement au cuir chevelu et au visage chez les enfants à la mamelle, et qui consiste en des plaques ou croûtes de la couleur du lait desséché. — Vergl. angels. drof, schmutzig; schwd., holl. draf, die Träber, der ausgeworfene Satz; engl. draf, das Spülicht; gaunersp. Treefe, Alles, was unrein, unredlich, unlauter ist.
 
Dragée, f., der Zuckerschrot, Zuckerkörner, überzuckerte Gewürzkörner, z. B. Anis, Kümmel, Mandeln, et cetera — Span. gragea. — Vergl. gr. τραγημα, Naschwerk. — Nom donné à un des produits de l'art du confiseur, et qui figure dans le grand nombre de bonbons et friandises, dont le débit est si considérable à Paris. Le noyau des dragées est formé, tantôt de graines ou de petits fruits, tantôt de morceaux d'écorces ou de racines aromatiques et odoriférantes. On les recouvre ensuite d'une pâte sucrée ou de sucre pur cristallisé. La pâte est rendue fort blanche ou colorée en rouge ou en rose. On fait des dragées lisses ou perlées. Il est prudent de n'acheter ces sortes de bonbons que dans des maisons de confiance. Un grand nombre de marchands ambulants emploient des procédés dangereux, que leur fournit la chimie, pour colorer avec des substances vénéneuses les dragées et autres bonbons qu'ils vendent. Les ordonnances de police défendent bien cette industrie coupable, mais il est difficile qu'elles atteignent ceux qui l'exploitent. (Dʳ de la convers.) — Mittelalt. drageia. Et biberunt cum domino et de drageia comederunt. (Du Cange.)
 
Dragonne, f., cordon ou galon d'or, d'argent, de laine, etc., qui est ordinairement terminé par un gland, et dont on garnit la poignée d'une épée ou d'un sabre, die Degenquaste, Säbelquaste.
 
Draguner, m. (méd.), der Fadenwurm, Hautwurm, le dragonneau. — Lat. dracunculus.
 
Draguner, m. (vét.), der grüne Nebelfleck im Auge des Pferdes, le cul de verre (brouillard verdâtre au fond de l'œil du cheval. — Span. dragon.
 
Drâm, pl. Dräm, der Traum, le songe, le rêve. — Holl. droom, engl. dream (drihm); schwed. dröm. — Vergl. celt. drem, Gesicht; Erscheinung.

 

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