LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Douillette bis Drésch (Bd. 1, Sp. 115 bis 117)
 
Douillette, f., robe ouatée, der seidene wattirte Damen=Ueberrock.
 
Doyenné (poire de), f., elle tient un des premiers rangs dans le dessert, par la beauté de sa forme et de sa couleur, die Butterbirn.
 
Drâch, m., der Alp, das Alpdrücken, le cauchemar. — Nachtmähre, Nachtgespenst, Nachtgeist, der die Menschen durch Drücken quält. Nach dem allgemeinen verbreiteten Aberglauben ist es ein Unh old, welcher in Gestalt einer Katze, eines Bären, oder eines andern meist sehr häßlichen Thieres, sich auf schlafende Menschen legt, sie am Athemholen hindert, und auf solche Weise furchtbar ängstigt. Jn der Regel ist gestörter Blutumlauf, durch Ueberladung des Magens, unbequeme Lage auf dem Rücken herbeigeführt, an dieser[S. 116] Empfindung schuld. Doch der gemeine Mann schreibt diese Krankheit natürlich einem Kobold zu. (Wörterb. der Myth.)
 
Drâch (Scheltwort), Drache, dragon.
 
Draff, m. (méd.), der Milchschorf, Ansprung (crusta lactea), ist eine sehr häufige chronische Hautkrankheit, welche meist das Gesicht noch säugender Kinder befällt, aber auch an andern Körpertheilen, und bei ältern Jndividuen vorkommen kann, la croûte de lait, l'éruption qui se manifeste particulièrement au cuir chevelu et au visage chez les enfants à la mamelle, et qui consiste en des plaques ou croûtes de la couleur du lait desséché. — Vergl. angels. drof, schmutzig; schwd., holl. draf, die Träber, der ausgeworfene Satz; engl. draf, das Spülicht; gaunersp. Treefe, Alles, was unrein, unredlich, unlauter ist.
 
Dragée, f., der Zuckerschrot, Zuckerkörner, überzuckerte Gewürzkörner, z. B. Anis, Kümmel, Mandeln, et cetera — Span. gragea. — Vergl. gr. τραγημα, Naschwerk. — Nom donné à un des produits de l'art du confiseur, et qui figure dans le grand nombre de bonbons et friandises, dont le débit est si considérable à Paris. Le noyau des dragées est formé, tantôt de graines ou de petits fruits, tantôt de morceaux d'écorces ou de racines aromatiques et odoriférantes. On les recouvre ensuite d'une pâte sucrée ou de sucre pur cristallisé. La pâte est rendue fort blanche ou colorée en rouge ou en rose. On fait des dragées lisses ou perlées. Il est prudent de n'acheter ces sortes de bonbons que dans des maisons de confiance. Un grand nombre de marchands ambulants emploient des procédés dangereux, que leur fournit la chimie, pour colorer avec des substances vénéneuses les dragées et autres bonbons qu'ils vendent. Les ordonnances de police défendent bien cette industrie coupable, mais il est difficile qu'elles atteignent ceux qui l'exploitent. (Dʳ de la convers.) — Mittelalt. drageia. Et biberunt cum domino et de drageia comederunt. (Du Cange.)
 
Dragonne, f., cordon ou galon d'or, d'argent, de laine, etc., qui est ordinairement terminé par un gland, et dont on garnit la poignée d'une épée ou d'un sabre, die Degenquaste, Säbelquaste.
 
Draguner, m. (méd.), der Fadenwurm, Hautwurm, le dragonneau. — Lat. dracunculus.
 
Draguner, m. (vét.), der grüne Nebelfleck im Auge des Pferdes, le cul de verre (brouillard verdâtre au fond de l'œil du cheval. — Span. dragon.
 
Drâm, pl. Dräm, der Traum, le songe, le rêve. — Holl. droom, engl. dream (drihm); schwed. dröm. — Vergl. celt. drem, Gesicht; Erscheinung.
 
Drämen, part. gedrämt, träumen, songer, rêver. — Holl. droomen; engl. dream (drihm).

. . . . Do I dream? or have I dream'd till now? (Shaksp.)
Dræmen ech? oder hoin ech gedrämt bes elo?


 
Drankbir, pl. -en, f., die Feldbirn, Holzbirn, la poire sauvage.[S. 117]
 
Drau, pl. -en, f., der Schaft (eines Bohrers), le fût, le manche tournant.
 
Drauboir, pl. -en, m. (men.), der Traubenbohrer, Brustbohrer, le vilbrequin.
 
Drauw, pl. -en, f., die Traube, le raisin. — Nds. Druve; holl. druif.
 
Dré, pl. -en, f., die Schnarre, Ratsche, Rassel, la crécelle, moulinet de bois qui remplace la cloche le jeudi et le vendredi de la semaine sainte.

Prenons du Jeudi-saint la bruyante crécelle. (Boileau.)


 
Dré; pl. -en, f., die listige Wendung, der Kunstgriff, la tournure, ruse, supercherie, le détour. — Holl. draai.
 
Drédeg, träge, unlustig, schwerfällig, unaufgelegt, unbeholfen, mal disposé, d'une humeur fâcheuse. — Vergl. engl. drèe (drih), verdrüßlich, drowsy (in obigen Bedeutungen); hundsr. Mdt. drehbändelig, eine pflegmatische Natur.
 
Drei. — Kèng Drei ziæhle' kœnnen, nicht bis fünf zählen können, nichts verstehen, ein Erzdummkopf sein; span. no saber cuantas son cinco; ital. no saper quanti piedi entrino in uno stivàle (nicht wissen wieviel Füße in einen Stiefel gehen).
 
Dreibîtz, pl. -en, m., in der gemeinen Sprechart, der Dummkopf, le nigaud, l'imbécille.
 
Dreidâr, m. (bot.), der Sauerdorn, l'épine vinette (arbrisseau épineux, à fruit rouge, qui est aigre comme l'oseille).
 
Dreistèmpelege' Stul, m., der Schemel, dreifüßiger Sitz, la selle, le siége à trois pieds. — Holl. driestapelde Stoel.
 
Drenkelt (géo.), Drinklingen, Drincklange, Dorf in der Gemeinde Niederbeßlingen.
 
Drenken, part. gedronkt, trinken, boire. — Prov. Dee' mat drenkt, dee' mat klengt, chacun doit payer son écot; westphäl. wai will helpen knappen, dai mot ok helpen bakken.
 
Drés (du), 1° du trägst, tu portes; 2° du drechselst, tu tournes.
 
Drésch, pl. -en, f. (agr.), das Brachfeld, la terre en jachère. — Kil. driesch; ndd. das Dreesch, Dreisch, das lange brach gelegene, begrasete Ackerland, der vorher noch nie umgegrabene Grasfleck, oder Anger.

 

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