| Èsskleng, pl. -en, f. (serr.), die Ruthe, Essenklinge, l'attisoir, m., outil crochu pour attiser le feu.
Esquisse, f., ébauche d'un ouvrage d'art, die Skizze, der flüchtige Entwurf eines auszuführenden Kunstwerkes, die flüchtig hingeworfene Zeichnung von einem künftig zu vollendenden Gemälde. — Esquisse, esquisser: ces deux mots viennent de l'italien schizzare, qui signifie sourdre, naître avec rapidité (herausspritzen), parce qu'en effet une esquisse exprime l'idée de l'artiste à l'instant où elle vient de naître, et que, faite avec prestesse, elle semble vouloir rendre la pensée aussi vivement qu'elle apparaît. L'esquisse retrace donc aux yeux de tous l'idée, telle qu'elle est née dans l'esprit de l'artiste, qui, dans la crainte de voir s'évanouir sa pensée, a tâché de la fixer. (Dʳ de la convers.) Le portrait de l'objet qu'on aime, Ne fût-il qu'une esquisse, est un objet de prix.
Èss, pl. -en, m., das Aß, die Eins (auf Karten), l'as. — Engl. ace (ähs).
Essayeur, m., celui qui est chargé soit par le gouvernement, soit par les particuliers, de déterminer d'une manière exacte le titre des matières d'or et d'argent, der Gehaltsprüfer, Schätzer, Wardein. — Kil. Assayeur; engl. assayer.
Estampe, f., image imprimée sur du papier avec une planche gravée, der Kupferstich. — Celt. estampa; ital. stampa; engl. stamp; span. estampa. — — Vergl. ital. stampare, eindrücken, pragen, stampfen.
Estime, f., état qu'on fait d'une personne ou d'une chose, die Achtung, Werthschätzung, Hochachtung. — Engl. esteem; ital. stima; span. estima. Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde.
Estompe, f. (dess.), morceau de peau roulée, cousue et taillée en pointe, dont on se sert pour étendre le crayon sur le papier, der Wischer, ein zusammengerolltes Stückchen Papier, um trockene Farben damit zu verreiben.
Estompéren, estomper, zu einer Zeichnung die Farbe stark auftragen, und dann durch das Zerreiben derselben Licht und Schatten hervorbringen, wischen. — En estompéerten dessin, un dessin estompé, eine gewischte Zeichnung,
Estrade, f., der Auftritt vor einem Throne, Fenster, der erhöhte Platz des Fußbodens. — Mittellat. estrada; ital. strada; engl. estrade; celt. estradura, Bett, Stuhl, Sitz.[S. 137]
Estragon, m. (bot.), herbe potagère odoriférante, âcre, apéritive et digestive, der Dragun, Dragant, Kaisersalat, das Schlangenkraut, ein Gewächs, dessen junge Blätter zum Kräutersalat und als Gewürze an andern Speisen gebraucht werden. — Engl. terragon; ital. dragante. — Vergl. gr. έτραγον, essen.
Estropiéert, estropié, verstümmelt, verkrüppelt, lahm, vermutzt. — Ital. stroppiàto. — On dit d'un grand parleur, qu'il n'est pas estropié de la langue, er ist nicht auf das Maul gefallen.
Estropiéren, estropier, zum Krüppel machen, verstümmeln, lähmen. — Ital. stroppiare; span. estropear. — 't Wirder estropiéren, die Worte verstümmeln, unrecht aussprechen; ital. stroppiare le parole.
Esturgeon, m., sorte de poisson cartilagineux de mer, fort recherché pour la délicatesse de sa chair, der Stör. — Lat. sturio; engl. sturgeon; ital. storione.
Et, 't, es, das, ce, cela. — Nds. et, het; holl. het, 't; engl. it, 't. — Et as gedoen, es ist geschehen; engl. it is done; et as eriwer, es ist vorbei; engl. it is over.
Établissement, m., die Versorgung, Niederlassung, Anstalt, Gründung, Stiftung, Errichtung. — Engl. establishment; ital. stabilimento. Tout établissement vient tard et dure peu. (La Fontaine.)
Étalage, m., exposition de marchandises à vendre, das Auslegen, Auskramen. — Mittetlat. estallum.
Étalage, m., toilette, ajustements des femmes, der Aufputz.
Etaléren, étaler, auskramen, zur Schau stellen. — Celt. stalla, einen Laden aufrichten, von stal, Laden.
Étalon, m. (est talis), modèle de poids et de mesures fixé par la loi, die Aiche, das Aichmaß, Richtmaß.
État, m., das Verzeichniß.
État-civil, m., der Personenstand.
État de répartition, m., das Vertheilungs=Verzeichniß.
Éter (géo.), Oetringen, Dorf in der Gemeinde Contern, OEtrange. dont l'ancien nom gaulois se rapporte à sa situation sur la Syre, au confluent d'un petit ruisseau (o, rivière, ter, ruisseau, ang, près.) Ce village est cité dans les chartes du VIII siècle sous le nom d'Otringa. (Itin. du Luxemb. Germ.)
Étiquette, f., petit écriteau attaché à des sacs, à des liasses de papiers, à des paquets, etc., die Aufschrift, der Jnhaltszettel. — Les procédures et tous les actes publics s'écrivaient en latin, quand notre langue n'était pas encore formée. Les premières se mettaient ordinairement dans un petit sac, sur lequel on écrivait: est hic questio inter N. et N., et souvent par abréviation: est hic quest. Des clercs ignorants ont dit par corruption et hic quet, d'où s'est très-vraisemblablement formé le mot étiquette, dans lequel on ne retrouve qu'à peine une légère trace de la prononciation de la phrase qui en a été l'origine. (Dʳ de la convers.)[S. 138]
Etourdéren, part. etourdéert, étourdir, betäuben. — Ital. stordire.
Étourdi, m., der unbesonnene Mensch, der Wildfang, Topp=ins= Mus. — Homme peu capable de fausseté et peu susceptible de repentir. | |