| Façongen, pl., Umstände, Complimente, unnütze Worte, des façons. — La maladie qui conduisit Fontenelle au tombeau fut beaucoup plus lente qu'il ne l'avait prévu, ce qui lui fit dire trois jours avant d'expirer: je ne croyais pas faire tant de façons pour mourir. Je sens qu'on a bien fait d'abréger les façons. (Destouches.)
Facteur, m. Commis chargé de représenter le commerçant dans les lieux où il ne réside pas, et de traiter toutes les affaires en son nom, der Factor, Geschäftsführer. — Engl. factor.
Fænken, part. gefângen, fangen, prendre, attraper. — De' Vull as gefângen, l'oiseau est pris.
Fænken, ein Spiel der Kinder, wenn sie einander haschen, courir pour s'attraper.
Faille, f. Espèce de voile noir que portent les Flamandes et qui est fait d'une étoffe appelée faille ou taffetas à failles, das Kopftuch.
Faisceau (d'armes), m. Assemblage de fusils qu'on forme en engageant les bayonnettes les unes dans les autres, en sorte que les fusils se soutiennent mutuellement et forment une espèce de pyramide, die Gewehrpyramide.[S. 142]
Faisceaux, pl. Chez les anciens Romains, verges liées ensemble avec une hache dans le milieu, die Fasces, Ruthenbündel, Stäbe. — Lat. fasces; ital. fasci consolari. — Les faisceaux et la hache, emblême du pouvoir civil des consuls jusqu'au temps de Valerius Publicola, qui, vers l'an 509 avant J.-C., fit ôter les haches des faisceaux, en privant les consuls du droit de vie et de mort dans l'intérieur de la ville. A la tête des armées, les consuls conservèrent les faisceaux et la hache.
Fait (au) sen, être au fait, unterrichtet, eingeübt, aufgeklärt sein.
Fâl, pl. -en, f., 1° die Falte, le pli; 2° die Falle, le piége, l'attrape, f.
Fâl, impér., falle, tombe.
Fælleg, ledig. — Dât Mædchen as fælleg, dieses Mädchen ist zu verheirathen, cette fille est à marier. Dé Plâtz as fælleg, cette place est vacante.
Fakel, (vom Wein) hell, perlend, clair, pétillant.
Falléren, part. falléert, abnehmen, verfallen, dépérir.
Fâlróhr, pl. -réhr, m., die Traufröhre, Ablaufröhre, le tuyau de descente (qui descend les eaux d'un bâtiment).
Famés, tüchtig, fameux, fameusement. — Ech hoin es famés krît, ich bin tüchtig herbeigenommen worden, j'ai été grondé, tancé d'importance.
Familiariséren (sech), se familiariser, sich vertraut, genau mit etwas bekannt machen. — Engl. familiarize.
Familiaritét, pl. -en, f., die Vertraulichkeit, der vertraute Umgang; pl. Freiheiten, la familiarité. — Lat. familiaritas; engl. familiarity. — Imposture flatteuse de la grandeur.
Famille (en), im Familienkreise, mit den zum Hause gehörigen Personen.
Fanfare, f., 1° das Trompeterstückchen, der Tusch, ein kleines, kriegerisches, für Trompeten und Pauken gesetztes Tonstück von glänzendem und namentlich lärmendem Charakter; 2° jedes kurze Jagdtonstück für zwei Hörner. — L'étymologie du mot fanfare est restée mal éclaircie. Des écrivains ont supposé qu'il a été produit par harmonie imitative pour exprimer un brillant effet d'instruments de cuivre. Les fanfares sont des airs variables, capricieux, de circonstance, que produisent dans l'infanterie les clairons à clef, et dans la cavalerie les bugles à clef, les cors, les ophicléides, les trombones, les trompettes. Il se dit, en terme de chasse, de l'air qu'on sonne au lancer du cerf (der Hörnertusch). (Dict. de la convers.)
Fanfaron, m. On ne donne pas seulement le nom de fanfaron à un lâche qui affecte une bravoure qu'il n'a pas, mais encore à quiconque se vante outre mesure de quelques qualités qu'il ne possède pas du tout ou au moins qu'à un très-faible degré, der Prahler, Großsprecher, Windbeutel, der, um sich geltend zu machen, mit Thaten prahlt, die er nie ausgeübt hat und deren er unfähig ist. — Engl. fanfaron; span. fanfarron.
Fanfaronnade, f., die Prahlerei, Großsprecherei. — Span. fanfarronnada.[S. 143]
Fanger, pl. -en, m., der Finger, le doigt. — Mei' klènge' Fanger hoit mer et gesôt, mein kleiner Finger hat es mir gesagt. Redensart deren man sich gegen Kinder bedient, um die Wahrheit von ihnen heraus zu bringen, mon petit doigt me l'a dit (je l'ai su par une voie secrète et inconnue).
Fangeschhéch, fingershoch, de la hauteur du doigt.
Fannen, part. font, finden, trouver. Prés. Ech fannen, du fens (fönns), e' fent, mir fannen, dir fannt, sie fannen. Imparf. Ech font. — En hoit sein Heer font, il a trouvé son maître.
Fapp, pl. -en, f., die Fabel, Lüge, das Mährchen, la bourde, la cassade. — Engl. fib; ital. fiaba, fava.
Faquin, m. Ce mot, dans son origine italienne facchino, signifiait pauvre hère, commissionnaire, crocheteur; plus tard il a donné l'idée d'un personnage visant à une élégance exagérée ou de mauvais goût, ayant une tournure arrogante, des manières impertinentes, der Hochmuthspinsel, Laffe, Schuft. — Celt. faquin; mittelalt. fackin. Je ne sais point en lâche essuyer les outrages D'un faquin orgueilleux qui vous tient à ses gages. (Boileau.) Qu'on fasse d'un fquin un conseiller du Roi, Il se ressent toujours de son premier emploi. | |