| Fâtz, pl. -en, f., die Flatsche (ein großes Stück), der tüchtige Brocken, Fetzen, le gros morceau, le bon lopin. — Ahd. fazza.
Fatz, pl. -en, f., der Fetzen, Lappen, la guenille, le chiffon. — Mittellat. faccia. — Kee' Fatz, nichts, rien.
Fatzeg, lumpig, fetzig, abgerissen, déguenillé; auch struppigt, zottig, velu. — Nds. fuddig; holl. voddig. — Dât as net fatzeg, das ist nicht schlecht, cela n'est pas mauvais.
Fatzen, part. gefatzt, herumziehen, trotter.
Faubourg, m., die Vorstadt. — Celt. fabourg; ital. sobborgo. — Vergl. fors-bourg, von lat. foris, draußen, hors du bourg ou hors de la ville, Vorburg. — Les faubourgs se dit absolument de la populace de Paris, der pariser Pöbel, die niedere Volksklasse.
Faubourien, se dit familièrement des habitants des faubours de Paris et particuiièrement de ceux du faubourg Saint-Antoine et du faubourg Saint-Marceau, die Vorstädter.
Fauscht, pl. Faischt, f., die Faust, le poing. — 't Fauscht an der Tèsch mâchen, blos tapfer mit dem Maule seyn, viel Maul, wenig Herz, être un faux brave, n'être brave qu'en paroles; hardie langue, couarde lance; ital. gran minace et poche lance rotte (et peu de lances rompues). E' Stöck aus der Fauscht ièssen, in der Eile ein Bissen genießen, manger un morceau sur le pouce. Sech 't Faischt voll lâchen, in die Faust, in's Fäustchen lachen, rire sous cape, dans sa barbe, éprouver une satisfaction maligne qu'on cherche à dissimuler.
Fausse alarme, f., der blinde Lärm.
Fausse-couche, die Frühgeburt, Fehlgeburt, die unzeitige Niederkunft.
Fausset, m. (mus.) (dessus aigre et forcé), die Fistel. — Celt. fauczed; mittellat. faucetum; Kil. Fausset. — A faucibus forte, unde vox acutior emittitur. (Du Cange.)[S. 145]
Fausse-queue, f. (bill.), faux coup de queue, faute que commet le joueur, quand il touche la bille à faux, der Fehlstoß, Kicks.
Fautel (für fauteuil), m., der Lehnstuhl, Armsessel, Großvaterstuhl. — Adh. valstuol; ital. faldistoro; celt. faudestola, faldestolum; mittellat. faldestolus, sella plicatilis (Faltstuhl); altfr. (1352) faudesteuil, faudestuel. De sor un faudestuel vermeil S'apoierent en un conseil. Le fauteuil, véritable trône du far-niente, est une chaise à dossier et à bras, construite en bois plus ou moins précieux, plus ou moins artistement travaillé.
Fautlen, part. gefautelt, fuscheln, falsch, unredlich spielen, im Spiele betrügen, faukeln, tricher au jeu. — Gaunersp. flouer, voler au jeu; obd. fäucken, dieben, im Kleinen stehlen. — Vergl. franz. filouter, prellen; engl. fault, stehlen; gr. φιλήτης; mittell. fillo, Spitzbube, Betrüger.
Fautler, pl. id., m., der Betrüger im Spiele, le tricheur. — Vergl. holl. fielt, Schelm, Taugenichts; engl. faulter, der Fehlende, faulty, schlecht, schuldig, falsch; span. fullero.
Fautlerei, f., die Betrügerei, Fuschelei, la tricherie, filouterie. — Holl. fielterij; span. fullería.
Fautlesch, pl. -en, f., die Betrügerin, la tricheuse.
Faux, signature, écrit contrefait; action de les contrefaire, das Falsum.
Faux-bond mâchen, falsche Sprünge machen, sein Wort nicht halten, im Stich lassen, faire faux-bond.
Faux frais, dépenses accidentelles, accessoires, faites dans une affaire en sus de la dépense principale, kleine Unkosten, Nebenkosten.
Faveur, f., die Gunst, Gewogenheit, Gunstbezeigung. — Engl. fávour; ital favore. — Odeur agréable, mais qui entête. — Jugement de faveur. — Jugement dicté plutôt par la considération de la personne que par la justice, ein begünstigendes oder schonendes Urtheil.
Faveurs, pl. (mod.), eine Art sehr schmaler Seidenbänder. — On appelait autrefois faveurs des rubans, des gants, des boucles, des nœuds d'épée, donnés par une dame.
Favori, m., der Günstling, Liebling. — Engl. fávourit; span., ital. favorito. — Homme insolent par caractère et bas par nécessité. — On appelle les bons poëtes les favoris des muses, comme les gens heureux les favoris de la fortune.
Fé! pfui! fi! — Ital. fi; engl. fy (fei); holl. foei. — Vergl. span. feo, häßlich, garstig. — Il ne faut faire fi de l'avis de personne.
Feck, pl. -en, f., im gemeinen Leben: leinene Hosen, un pantalon de toile.
Feck, pl. -en, f., in der niedrigen Sprechart : ein unsittliches Weib oder Mädchen, une femme de mauvaise vie. — Holl. feeks.
Feeen, part. gefeet, fegen, écosser, éplucher.[S. 146] | |