LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Foule bis Frascht (Bd. 1, Sp. 157 bis 158)
 
Foule, f., presse, troupe confuse et pressée, das Gedränge, die Menge Menschen. — Celt. foul; goth. fulljan; ital. fôlla.
 
Fourche, f. (mod.), eine Art Aufsteckkamm.
 
Fourchette, f. (gant.), petite bande de peau le long des gants, das Schichtel.
 
Fourgon, m. (voiture à quatre roues dont on fait usage à l'armée pour le transport des vivres, des bagages, etc.), der Packwagen. — Vergl. ital. forcóne, fourche; les fourgons étaient originairement fourchus (Gabelwagen).
 
Fourreau, m. Espèce de robe, ehedem eine Art Frauenkleid.
 
Fourrière, f. Lieu où l'on retient des chevaux, voitures, etc., qui ont été saisis, jusqu'à la vente de ces objets, ou jusqu'au paiement de dommages, amendes, etc., der Pfandstall, der Stall für gepfändetes Vieh.
 
Fournée, f., se dit quelquefois fam. d'un certain nombre de personnes qui sont nommées aux mêmes fonctions, die Masse (von Ernennungen), der Schub.
 
Fouté, Futé, für foutu, hin, zerbrochen, verloren, futsch.
 
Foutéren (sech), in der niedrigen Sprechart: sich nichts um Jemanden, um etwas bekümmern, nichts nach Jemanden fragen, se ficher. — Ech foutére' mech dröm, es liegt mir nichts dran, ich frage den Teufel darnach, je m'en fiche.
 
Foutre! Foutre net nach! Sakrament! zum Teufel! zum Henker![S. 158]
 
Foyer, m. (théâ.), das Wärmzimmer, der Versammlungsort. — Dans le langage théâtral, car le théâtre a un langage et des habitudes qui n'appartiennent qu'à lui, on a donné le nom de foyer à une pièce, plus ou moins grande, plus ou moins carrée, plus ou moins mal meublée, chauffée et éclairée, dans laquelle se réunissent les acteurs le matin et le soir. On s'y réfugie surtout, pendant les entr'actes, pour échapper aux atteintes des machinistes, qui se sont alors emparés de la scène. Là, on reçoit les auteurs, quelques favorisés devant lesquels on ne craint pas de se montrer dans le déshabillé dramatique; on parle de tout avec un sans-façon assez cavalier; on y est caustique, spirituel, plus souvent cynique. Le foyer, c'est la vie intime de l'artiste, vie plus gaie, plus heureuse en apparence qu'en réalité.
 
Foxschwanz, pl. -schwänz, m., 1° (men.) die Lochsäge, Handsäge, Säge ohne Gestell, mit kurzer starker Klinge und hölzernem Griffe, um Löcher und Verzierungen in Bretter zu schneiden, la scie à la main; 2° (rel.) die Einschneidesäge, la grecque.
 
Fra, pl. -en, die Frau, la femme. — Èng sché' Fra, une jolie femme.
 
Fraëbîr, pl. -en, f., die Mausbirn, Suselbirn (Art länglicher Birnen), la cuisse-madame.
 
Fraise (mod.), collet à plusieurs plis ou godrons, qui tourne autour du cou, et qui a, par sa forme, quelque ressemblance avec une fraise de veau, die Halskrause.
 
Frälen, pl. id., f., das Fräulein, la demoiselle noble, la frêle. — Nds. Frölen.
 
Framensch, pl. Fraleit, n., das Weibsbild, die Frauenperson, la femme, fille. — Holl. vrouwmensch; hunsr. Mdt. Fraamensch. — E' Fraleitsdolóhn, ein Frauenzimmertagelohn, pflegt man im gemeinen Leben zu sagen, wenn Jemand eine Stecknadel findet. 't as e' Fraleitsgèck, er läuft jeder Schürze nach, il aime le cotillon.
 
Franchise, f., die Freimüthigkeit, Offenherzigkeit. — Ital. franchezza; span. franqueza. — La franchise est une des prmières qualités de l'âme, mais une de celles dont on doit le plus régler le mouvement.
 
Frâng, m. (bot.), Wicken oder erbsenartiges Gewächs, welches das Getreide umschlingt, die Ackerwinde, le liseron des champs.
 
Frang, pl. -en, der Franken, le franc.
 
Fransésesch, e' Peerd dât fransésech geet, der Tanzmeister, Pferd mit auswärtsgekehrten Vorderfüßen, le panard.
 
Fransóse'kranz, m. (méd.), das Venusblümchen, le chapelet (pustules autour du front).
 
Fransquillon (par corruption de fransche luijsen, poux français). Terme injurieux par lequel on désigne en Belgique tout intrigant étranger, qui, chassé de son pays pour quelque méfait, ou faute de moyens d'existence, exploite la bonne foi de ses hôtes, fremder Abenteurer.
 
Frappant, qui fait une impression vive, auffallend, überraschend.
 
Frappéert, frappé, betroffen, bestürzt, erstaunt.
 
Frascht (kurz), m., der Frost, la gelée. — Mir kréen hent Frascht,[S. 159] wir werden diese Nacht Frost bekommen, nous aurons cette nuit de la gelée.

 

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