| Kémaufel, pl. Kémaifel, m., der dicke Bissen, Mundvoll (so viel eine Kuh auf einmal ins Maul nimmt), la grosse bouchée.
Kendcheszocker (confis.), m., der Zuckerschrot, die Zuckerkörner, des dragées.
Kendel (Köndel), pl. -en, m., der Christkuchen, Christstriezel, le gâteau de Noël. — Ein in Gestalt eines langen Brotes gebackener Kuchen, wie man deren zu Weihnachten zu backen pflegt, la pompe, espèce de gâteau que les parrains donnaient à leurs filleuls le jour de Noël.
Kèng, keine, nulle, nuls, nulles. — 't as kèng Rós óhne Dâr; ital. non v'è rosa sense spine; non si può aver il mele senza fiele; span. no hay rosas sine espinas; lat. nulla est sincera voluptas.
Keng, kühn, hardi, courageux. — Keng wé e' jonge' Léw, courageux comme un jeune lion.
Keng, pl. -en, f., der Keim, le germe. — Ndd. Kien.
Keng, f., der Eikeim, Hahnentritt im Ei (zwei Knöpfchen im Weissen des (Eies), le germe de l'œuf.
Kengen, pl. (brass.), das Malzkehrigt (der getrocknete Keim des Getreides), le touraillon.
Kenn (Könn), pl. -en, m., das Kinn, le menton. — En doibele' Kenn, ein doppeltes Kinn, un menton à double étage.[S. 233]
Kennerchesdâg (Könner-), m., der Kindleinstag, der Tag der unschuldigen Kinder, welcher in der Kirche dem Andenken der auf Herodes Befehl gemordeten Kinder gewidmet ist, la fête des Innocents.
Kennerchesmârt, m., Menschenmarkt, der jährlich am Kindleinstag (28. December) zu Luxemburg stattfindet. Landleute beiderlei Geschlechtes kommen in Menge hin ihre Dienste auf eine bestimmte Zeit, gegen einen billigen Lohn und einige Kleidungsstücke anbieten.
Kènnes, n., die Kenntniß, la connaissance. — Holl. kennes. — Ech hoi' goir kee' Kènnes dovoin, ich habe gar keine Kenntniß davon, je n'en ai aucune connaissance.
Kennesch, kindisch, geckenhaft, verstandlos, enfantin, puéril.
Képchen, pl. Képercher, m., das Häuflein, Häufchen, le petit tas.
Kér, körisch, ekel, wählerisch, wählig, der nicht alles isset, in der Wahl seiner Nahrungsmittel sehr eigensinnig ist, délicat, difficile. — Holl. keurig. — Vergl. kieren, kiesen (wählen).
Kés, pl. Kés, m., der Käse, le fromage. — Arme' Kés, so pflegt man den magern Quarkkäse zu nennen.
Kescht (Köscht), pl. -en, f., die Kiste, la caisse. — En hängt an der Kescht, s. affichéert.
Késkoirw, pl. Késkièrw, m., der Waschkorb, Tücherkorb, le panier de Herve (dans lequel on transporte les fromages de Herve), le panier à linge.
Késkraut, Késkraitgen, n. (bot.), der Käsepappel, die gemeine Malve, la mauve vulgaire, le fromageon.
Kess, pl. -en, m. (boul.), die Ofenkrücke des Bäckers, le râble du boulanger, le tire-braise.
Kessen (Kössen), pl. id., n., das Kissen, le coussin. — Celt. cossyn.
Késtötsch, pl. -en, f., der Käsefladen, der mit Quarkbrei dick bestrichene Fladen, la tarte au fromage, la talmouse.
Ketelholz, pl. -hölzer, n. (bonn.), das Maschenhäkchen, la tournille, petit instrument pour relever les mailles tombées.
Kézen, part. gekézt, nach der Kuh riechen, schmecken, sentir la vache.
Kiæschtchen, pl. Kiæschtercher, m. (jard.), die Doppelhaue, Gartenhaue, la béquille, serfouette.
Kibo, pl. -en, m., der Knecht Ruprecht, Wauwau; in Österreich und Baiern der Klaubauf, welcher am Nickels= oder Klaustage den heiligen Nicolaus begleitet, die bösen Kinder züchtiget oder auch im Sacke mit fortnimmt, le moine bourru, le babau (croy. pop.), nom que les nourrices du Languedoc donnent à un être imaginaire dont elles font peur aux enfants. — Ital. bau; holl. kabouter; nds. Bumann. — A Rome, la Befàna. L'origine de ce mot est inconnue, toutefois il signifie fantôme. Ce personnage est du sexe féminin; il est vêtu d'une grande robe noire, est grand comme nature, assis sous le manteau de la cheminée, portant de la main droite une grande gaule, et dans la gauche une[S. 234] lettre qu'il est censé avoir reçue des enfants de la maison; car ceux-ci lui ont écrit de venir leur donner leurs étrennes, et pour faciliter la bienfaisance de la Befàna, ils ont soin, la veille de Noël, avant de se coucher, de suspendre dans la cheminée des bas, des petits sacs, des petits paniers, et le lendemain, à leur réveil, ils vont voir si la Befàna les a remplis de bonbons, de gâteaux et de joujoux. La mère de famille a soin que, sous ce rapport, tout se passe convenablement à la satisfaction de ses enfants. Mais il arrive que la Befàna a aussi apporté des verges et des martinets aux petits enfants méchants. C'est le côté moral de ce vieil usage bien connu également en France. — Vergl. Kobold, Poltergeist, ein eingebildetes Gespenst; Lamie, Mormo, être imaginaire dont on faisait peur aux enfants chez les Grecs. | |