LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Kescht bis Kilech (Bd. 1, Sp. 233 bis 235)
 
Kescht (Köscht), pl. -en, f., die Kiste, la caisse. — En hängt an der Kescht, s. affichéert.
 
Késkoirw, pl. Késkièrw, m., der Waschkorb, Tücherkorb, le panier de Herve (dans lequel on transporte les fromages de Herve), le panier à linge.
 
Késkraut, Késkraitgen, n. (bot.), der Käsepappel, die gemeine Malve, la mauve vulgaire, le fromageon.
 
Kess, pl. -en, m. (boul.), die Ofenkrücke des Bäckers, le râble du boulanger, le tire-braise.
 
Kessen (Kössen), pl. id., n., das Kissen, le coussin. — Celt. cossyn.
 
Késtötsch, pl. -en, f., der Käsefladen, der mit Quarkbrei dick bestrichene Fladen, la tarte au fromage, la talmouse.
 
Ketelholz, pl. -hölzer, n. (bonn.), das Maschenhäkchen, la tournille, petit instrument pour relever les mailles tombées.
 
Kézen, part. gekézt, nach der Kuh riechen, schmecken, sentir la vache.
 
Kiæschtchen, pl. Kiæschtercher, m. (jard.), die Doppelhaue, Gartenhaue, la béquille, serfouette.
 
Kibo, pl. -en, m., der Knecht Ruprecht, Wauwau; in Österreich und Baiern der Klaubauf, welcher am Nickels= oder Klaustage den heiligen Nicolaus begleitet, die bösen Kinder züchtiget oder auch im Sacke mit fortnimmt, le moine bourru, le babau (croy. pop.), nom que les nourrices du Languedoc donnent à un être imaginaire dont elles font peur aux enfants. — Ital. bau; holl. kabouter; nds. Bumann. — A Rome, la Befàna. L'origine de ce mot est inconnue, toutefois il signifie fantôme. Ce personnage est du sexe féminin; il est vêtu d'une grande robe noire, est grand comme nature, assis sous le manteau de la cheminée, portant de la main droite une grande gaule, et dans la gauche une[S. 234] lettre qu'il est censé avoir reçue des enfants de la maison; car ceux-ci lui ont écrit de venir leur donner leurs étrennes, et pour faciliter la bienfaisance de la Befàna, ils ont soin, la veille de Noël, avant de se coucher, de suspendre dans la cheminée des bas, des petits sacs, des petits paniers, et le lendemain, à leur réveil, ils vont voir si la Befàna les a remplis de bonbons, de gâteaux et de joujoux. La mère de famille a soin que, sous ce rapport, tout se passe convenablement à la satisfaction de ses enfants. Mais il arrive que la Befàna a aussi apporté des verges et des martinets aux petits enfants méchants. C'est le côté moral de ce vieil usage bien connu également en France. — Vergl. Kobold, Poltergeist, ein eingebildetes Gespenst; Lamie, Mormo, être imaginaire dont on faisait peur aux enfants chez les Grecs.
 
Kichen, pl. id., f., die Küche, la cuisine. — Chimie des gourmands. — Prov. An ènger guder Kichen as geschwe' gekacht, an ènger schlèchter nach éschter; engl. a poorman's table is soon spread (la nappe du pauvre est bientôt mise).
 
Kiche'wôp, pl. -en, f., im gemeinen Leben: ein Küchenflecken, Rußflecken, tache noire, tache de suie, qu'on s'est faite quelque part à la cuisine.
 
Kickelen, part. gekickelt, kichern, kickern, heimlich lachen, rire sous cape. — Kil. glichhelen.
 
Kièhresch, pl. -en, f., die Gassenkehrerin, la balayeuse.
 
Kièler, pl. -en, m., das Kummet, le collier de cheval. — Mittelalt. Koler; engl. collar; lat. collare. — Ech wèrd der de' Kièler geriècht mâchen, ich werde dir den Kopf zurecht setzen, dich zurecht weisen, je te redresserai, je te remonterai la tête.
 
Kièlerspón, pl. -spén, m. (sell.), das Kummethorn, die hervorstehenden gebogenen Enden des Kummets, l'attelle, f.
 
Kièlerstack, pl. -stäck, m., die Kummetform, der Kummetstock, le bois d'attelles.
 
Kièm, m., die Kim, das Kem, die Römerstraße, welche zwischen der Mosel und Saar von Trier nach Metz führt. — Jn Kièm, Kim, Kem ist die gallische Wurzel des Wortes chemin unverkennbar.
 
Kièr, pl. -en, m., der Kern, le noyau.
 
Kièrdröchen, durchaus trocken, tout sec.
 
Kièrw, pl. Kièrw, m., das Kerbholz, der Rechnungsstock, la taille. — Holl. kerf.
 
Kièrw, pl. von Koirw, die Körbe, les paniers. — Kièrw hoin, Kièrw ausgièn, Kostgänger haben, denen man das Essen in Körben in ihre Wohnung schickt.
 
Kièrwchen, pl. Kièrwércher, m., das Körbchen, la corbeille. — Holl. korfje. — E' Kièrwche' Bièr, une corbeille de fraises.
 
Kiérz, pl. -en, f., die Kerze, la chandelle, le cierge. — Éng geseent Kièrz, eine geweihte Kerze, un cierge bénit. — La nécessité de se cacher et de ne célébrer les saints mystères que dans des lieux souterrains, obligea les premiers chrétiens à faire usage de cierges ou flambeaux[S. 235] pour leurs cérémonies. Ils en eurent même besoin quand on leur eut permis de bâtir des églises, qu'on avait soin de construire de façon qu'elles recevaien ttrès-peu de jour, afin d'inspirer plus de respect par leur obscurité. C'est-là l'origine des cierges dans les temples.
 
Kièrzenhiärchen, pl. -hiärcher, n., das Löschhorn, Löschhütchen, l'éteignoir, m. — En hoit èng Nois wé e' Kièrzenhiärchen, il a le nez d'un arpent.
 
Kilech, pl. -en, m., der Kelch, le calice. — Ahd. chelih; böhm. kalich; gr. kylix; pol. kielich. — Calice de soupçon (hist. rel.), épreuve à laquelle les chrétiens d'Alexandrie, dans les premiers siècles de l'Eglise, soumettaient les femmes soupçonnées d'infidélité: ils leur faisaient avaler un breuvage, qui, dans le cas seulement où elles seraient coupables, devait leur causer d'affreuses douleurs.

 

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