| Lâf, pl. Læf, m. (de' vîschten, den heneschten) (maré.), der Vordertheil, der Hintertheil eines Pferdes, l'avant-main, le devant; l'arrière-main ou le train de derrière du cheval.
Lâf, m., der Lauf, la course.
Lâf a' Kâf (op), auf Käufe und Schläge handeln, acheter à prix incertain, au prix que vendront les autres.
Lâf em noh, nichts da, weit gefehlt! man sagt es bei einem Versprechen, das nicht wird gehalten werden, bernique, courez après, attendez-vous-y.[S. 261]
Læfeg, läufig, en chaleur.
Lâfen, part. gelâft, laufen, courir. — Prov. Gottes Wâsser iwer Gottes Land lâfe' lossen, dem Wasser den Lauf lassen, laisser passer l'eau sous les ponts, ne pas nous mettre en peine de ce qui ne nous regarde pas.
Läfer, pl. id., m., der Läufer, le coureur, domestique gagé par un grand seigneur pour le précéder quand il sort, et exécuter ses ordres avec promptitude. L'usage en est venu d'Italie. — Gaunersp. Strohmer. S. Strummen.
Läfer, pl. id., m., die Peitschenschnur, Knallschnur, der Peitschenriemen, der Schläger, la lanière, la charge ou longe, la batte (cordelette de chanvre ou de cuir attachée au manche d'un fouet).
Läfer, m., ein Knabenspiel, das Auf= und Abrollspiel, l'émigrette. Petit instrument qui consiste en un disque de bois, d'ivoire ou d'écaille, creusé dans son pourtour à une certaine profondeur, et traversé par un cordon qu'une légère secousse fait enrouler autour de la rainure, de sorte que le disque remonte le long de la corde.
Läfesch, pl. -en, f. (in der gemeinen Sprechart), die Läuferin, ausläuferische Person, eine den Dienst oft wechselnde Magd. — Obd. die Läufel, servante qui ne fait que courir.
Laff, pl. -en, f. (orf.), die Löffelschale (Vertiefung des Löffels), le cuilleron, la partie creuse de la cuillère.
Laffa, pl. -en, m., s. Lala.
Lâgé, m., (comm.), das Agio, Aufgeld, der Aufwechsel, dasjenige Geld, was man über den gewöhnlichen Werth einer bessern Münzsorte bezahlt, wenn man eine schlechtere dafür gibt, l'agio, m. — Ital. l'aggio; ndd. die Laje.
Laisbock, pl. -böck, m., in der niedrigen Sprechart, der Laushund, lausigte Mensch, le pouilleux. — Holl. luispook.
Laiskraud, n. (bot.), der Läusesaame, Sabadillsaame, la cévadille.
Lait de poule, m., jaune d'œuf délayé dans de l'eau chaude avec du sucre, die Hühnermilch.
Lâla, pl. -en, m., in der gemeinen Sprechart, der Laffe, läffische Mensch, le nigaud, niais, dandin.
Lællé, pl. -en, m., s. das Vorige. — Vergl. lällen; engl. loll, die Zunge herausstrecken; bair. Lalli, Lalle, der Maulaffe.
Lambris, m., das Getäfel. — Vergl. celt. lam, Holz, und bris, geschnitten.
Lamèntéren, part. gelamèntéert, wehklagen, jammern, lamenter. — Lat. lamentare.
Lammel, pl. -en, f., der Schmutz, l'ordure, la crasse. — Vergl. mittelalt. belammeln, beschmutzen.
Lammelzeg, schmutzig, wird meistens von den Füßen der Strümpfe gesagt, sale, crasseux.
Lamóer, für Namóer, Namur (géo.), au confluent de la Meuse et de la Sambre.[S. 262]
Land (à) halen, Einhalt thun, einhalten, s'arrêter, se modérer.
Landschlecher, pl. id., m., die Blindschleiche, l'orvet, l'orvert, petit serpent très commun en Eurepe.
Länge Verband, m. (arch.), die Schiftung, le joint d'aboût. | |