LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Letsch bis Lidercher (Bd. 1, Sp. 269 bis 272)
 
Letsch, pl. -en, f. (bot.), der Schilf, le roseau. — Obd. Lische.
 
Lettre d'avis, f., der Meldungszettel.
 
Lettre de rappel, f. (adm.), das Erinnerungsschreiben.
 
Lètz, pl. -en, die Aufgabe, Lection, die Ermahnung, Lehre, la leçon. — Kil. Lesse; holl. les. — Seng Lètz opsoen, seine Lection aufsagen; holl. zijne les opzeggen. Seng Lètz léren, apprendre sa leçon; holl. zijne les leeren. Dât as èng gud Lètz fir en, das ist ihm eine gute Lehre, Warnung; holl. dat is eene goede les voor hem. E' wees seng Lètz op de' Fangeren, il sait sa leçon sur le bout du doigt.
 
Letzeburg, Luxemburg, Luxembourg. — Durch Natur und Kunst eine der stärksten Festungen von Europa. Sie liegt theils auf einem steilen Felsberge, theils in dem von der Alzette (s. Oilzecht) durchflossenen Grunde, und zerfällt demnach in die ältere Oberstadt und die Unterstadt Pfaffenthal und Grund. Sie zählt gegen 11,000 Einwohner, ohne das Militär, und hat ungefähr 875 Häuser. Jm Jahr 963 schrieb man Lucilinburhut, Lutzelimburghut. — Jm 12ten Jahrhundert: Lucelemburg, Lucelburg, Lucemburg. Jm 13ten Jahrh.: Lucelemburg, Lucenburg, Luccellenburg, Lützelburg, Luceliburg, Lucembourg, Lucemburch, Lucemborch, Luscelebor, Lucenborc, Luceleborch, Lucelbourg, Lucembourg, Lucelburch, Lucembourch, Lucemburgs, u. s. w. Jm 14ten: Luxemburg, Lutzemburg, Luxembourg, Lussembourg, Lützemburg, u. s. w. Jm 15ten: Luceleburg, Luccemburg, Lucemburg, u. a. m. Wer Luxemburg nicht gesehen hat, wird sich keine Vorstellung von diesem an= und übereinander gefügten Kriegsgebäude machen. Die Einbildungskraft verwirrt sich, wenn man die seltsame Mannigfaltigkeit wieder hervorrufen will, mit der sich das Auge des hin= und hergehenden Wanderers kaum befreunden konnte. — Ein Bach, Petrus genannt, erst allein, und dann verbunden mit dem entgegenkommenden Fluß, die Else (Alzett), schlingt sich Mäandermäßig zwischen Felsen durch und um sie herum. Bald im natürlichen Lauf, bald durch Kunst genöthigt. Auf dem linken Ufer liegt hoch und flach die alte Stadt: sie, mit den Festungswerken nach dem offenen Lande zu, ist andern befestigten Städten ähnlich. Als man nun für die Sicherheit derselben nach Westen Sorge getragen, sah man wohl ein, daß man sich auch gegen die Tiefe, wo das Wasser fließt, zu verwahren habe : bei zunehmender Kriegskunst war auch das nicht hinreichend, man mußte auf dem rechten Ufer des Gewässers, nach Süden, Osten und Norden, auf ein= und ausspringenden Winkeln unregelmäßiger Felspartien neue Schanzen vorschieben, nöthig immer eine zur Beschützung der andern. Hieraus entstand nun eine Verkettung unübersehbarer Bastione, Redouten, halber Monde, und solches Zangen= und Krakelwerk[S. 270] als nur die Vertheidigungskunst im seltsamsten Falle zu leisten vermochte. Nichts kann deßhalb einen wunderlichern Anblick gewähren als das mitten durch dieß alles am Flusse sich hinabziehende enge Thal, dessen wenige Flächen, dessen sanft oder steil aufsteigende Höhen zu Gärten angelegt, in Terrassen abgestuft und mit Lusthäusern belebt sind: von wo aus man auf die steilsten Felsen, auf hoch aufgethürmte Mauern rechts und links hinaufschauet. Hier findet sich so viel Größe mit Anmuth, so viel Ernst mit Lieblichkeit verbunden, daß wohl zu wünschen wäre, Poussin hätte sein herrliches Talent in solchen Räumen bethätigt. (Göthe.) Il n'y a peut-être pas en Europe de ville qui présente un aspect plus extraordinaire et plus propre à fixer les yeux du philosophe; où la sauvage nature conserve ses grands traits d'une manière plus saillante au milieu des ouvrages de l'art; où la succession des objets soit plus tranchante et plus brusque; où le from altier des rocs antiques couronné d'immenses travaux de Mars, forme un spectacle plus imposant. Il n'y a personne qui passant pour la première fois sur le pont de la porte du Château, ne soit arrêté par un sentiment subit d'admiration et de frayeur. Je n'ai vu que Bude, Belgrade et Peterwardin qui m'aient paru reproduire à quelques égards la sensation que fait éprouver à un spectateur attentif le site de Luxembourg. (de Feller, Journ. de Lux., 1783.) La capitale du Grand-Duché n'est pas de ces villes que l'on aborde avec indifférence, où l'on pénètre sans émotion, qui lasse l'intérêt ou la curiosité, que l'on quitte sans regret, que l'on revoit sans plaisir. Pour moi, je n'ai pu me défendre d'un vif émerveillement, quand pour la première fois j'ai franchi la triple ceinture de remparts et de précipices dont cette place est entourée. Mon admiration s'est élevée jusqu'à l'enthousiasme lorsque, de l'œil, mesurant l'étendue de ses retranchements, j'ai pu énumérer toutes ces redoutes, ces contre-gardes, ces forts détachés et ces nombreux bastions, qui, de très-loin, en défendent l'approche; lorsque mes pas ont pu suivre le fil de ce labyrinthe de conduits souterrains par lesquels les batteries se communiquent et les mines se correspondent; lorsque j'ai considéré sur l'Alzette et la Pétruse ces trois écluses qui servent à suspendre le cours de ces rivières pour faire des lacs immenses de leurs profondes vallées, lorqu'enfin il m'a été possible de me rendre compte du système admirable de défense par lequel le génie de la créature, secondant l'œuvre de la création, a fait de cet autre Gibraltar une des premières citadelles du monde. La ville, située au 25° degré de longitude et au 49° de latitude septentrionale, se divise en ville haute et villes basses. La première a, dans sa forme heptagonale, 600 mètres de long sur 400 de large; on y compte 600 maisons. Les deux villes basses, Grund et Paffenthal, en ont ensemble la moitié. Luxembourg, dont l'ancien nom tudesque Lützelburg signifie petit bourg, ou petit château fort, reçoit une autre acception dans son étymologie latine. Lucis burgus, bourg de la lumière ou du soleil. Ceux[S. 271] qui professent cette opinion prétendent que Phœbus était adoré à Luxem bourg, alors que Diane, sa sœur, était adorée à Arlon. Une autre étymologie, à laquelle Bertholet donne la préférence, est celle de Letzburg, du latin Lætorum burgus, quartier des Létiens, parce que les cohortes de cette nation campèrent long-temps sur la Rame, montagne voisine du château. Il en est fait mention dans l'Itinéraire d'Antonin. (Itinéraire du Luxemb. Germ. par le Chevalier l'Évêque de la Basse-Moûturie). — Don Calmet avance que ce fut un Romain appelé Lucilius, qui construisit le château de Luxembourg qu'on appela Luciliburgum. Cette dénomination est retenue dans la table des antiquités du père Wiltheim; mais l'opinion semble hasardée; il est d'autant plus raisonnable de croire que le nom de Lutzenburg dérive de Lutzel, petit, et Burg, château, que, dans un titre entre l'abbé de St.-Maximin, de Trèves, et le comte Sigefroi (963), on l'appelle Lutzelimburghut. (Essai statist. sur les front. Nord-Est de la France, par J. Audenelle.)
 
Levraut, m., jeune lièvre, das Häschen. — Engl. leveret; ital. levrotto.
 
Léw, pl. -en, m., der Löwe, le lion. — Vir e' Léw an hannen en Drâch, a' Gees an der Mett, vorn ein Löw' und hinten ein Drach und Geis in der Mitte. (Besch. der Chimäre von Homer.)
 
Léw, lieb, cher. — Holl., engl. lief; ndd. leef. — Kèngem ze Léw a' kèngem ze Leed, unpartheiisch, avec impartialité.
 
Léwäckelchen, pl. Léwäckelcher, m., die Lerche, Ackerlerche, der Ackervogel (der den Acker liebt), l'alouette. — Lat. alauda arvensis; angels. lavärc; Kil. Lewerk; holl. leeuwerk; landsch. Löweneckerche; nds. Lewerk. — Vergl. ahd. hlewar, Acker; angels. hlevan, tönen.
 
Léwen, part. geléwt, lieben, aimer. — Ndd. leewen; engl. love.
 
Léwer, lieber. — Léwer stièrwen wé esó ze lièwen, plutôt mourir que de vivre ainsi.
 
Léwfrabèttstré, n. (bot.), der braune Dosten, wilde Majoran, l'origan commun. — Engl. lady'sbedstraw.
 
Léwfraweschdâg, m. (lit.), das Fest der Himmelfahrt Mariens, die Krautweihe. An diesem Tage (15. August) werden in der römischen Kirche allerlei Kräuter geweihet zur Abwendung jeden Unglückes, la fête de l'Assomption, fête des herbes, nom par lequel d'anciennes chartes désignent l'assomption de la Vierge. Cette fête, célébrée tous les ans par l'Église le 15 août, en mémoire de la mort, de la résurrection et de l'enlèvement au ciel de la sainte Vierge, prit un caractère de solennité plus grande en 1638, lorsque Louis XIII choisit ce jour pour mettre sa personne et son royaume sous la protection de la reine du ciel. Cette cérémonie fut renouvelée en 1738 par Louis XV.
 
Léwt, f., die Liebe, l'amour, m. Etoffe de la nature que l'imagination a brodée. — Nds. Leefte. — Prov. Kal Hänn, wârm Léwt, froides mains, chaudes amours. — 't Léwt as nömmen èng Freed, 't Éher èng Schöllegkeet.

L'amour n'est qu'un plaisir, l'honneur est un devoir. (Corneille.)

[S. 272]
 
Liasse, f. Plusieurs papiers attachés ensemble avec une corde ou avec des tirets de parchemin, der Bund, Pack.
 
Libertin, m. Ce mot n'est pas toujours pris en mauvaise part; il s'est dit d'une personne qui se laisse aller volontiers à ses penchants, qui aime l'indépendance sans s'écarter toutefois de l'honnêteté, der Ausschweifling, Wildfang, Bruder Liederlich. — Engl. libertine.
 
Lichen, part. gelicht, lüften, aufheben, in die Höhe heben, soulever. — Mittelalt. lichten; engl. lighten. — 't Flèsch lichen, lever la bouteille, hausser le coude; holl. 't flesche ligten.
 
Lîcht, Kèllerlîcht, pl. -en, f., das Kellerloch, die Lücke, eine Oeffnung zur Einlassung des Lichtes, le soupirail. — Holl. luchtgat.
 
Lîcht, leicht, léger, facile. — Nds. licht.
 
Lîchtbrôd, pl. -en, m., der Lichtbraten; bei manchen Handwerkern ein Braten oder kleiner Schmaus, welcher den Gesellen gegeben wird, wenn sie bei den kurzen Tagen anfangen bei Lichte zu arbeiten, pâté de veille, pâté(ou rôti) que le maître donne à ses ouvriers le jour où commencent les veillées.
 
Lîchten, part. gelicht, leuchten, éclairer. — Holl. lichten; ndd. luchten. — Lîcht em 't Trâp erow, éclairez-lui en descendant l'escalier. En Ee lîchten, ein Ei an das Licht halten, gegen dem Lichte besehen, mirer un œuf.
 
Lîchter, pl. -en, m., der Leuchter, le chandelier. — Kil. Lichter; nds. Luchter. — E' koffer, e' selwer Lîchter, un chandelier de cuivre, d'argent.
 
Lîchteschein, m., der Mondschein, das Mondlicht, le clair de lune.
 
Lîchtläfeg. — Èng lîchtläfeg Kó, eine lustsüchtige Kuh, une taurellière, une vache qui recherche souvent le taureau.
 
Lîchtschâtz, auf eine leichte Art, ohne Schwierigkeit, ohne Mühe, facilement, aisément, sans peine.
 
Lidercher, pl. von Lidchen, Lieder, des chansons. — E' Liderchesboch, ein Liederbuch, un livre, un recueil de chansons, chansonnier.

 

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