LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Manipel bis Mariage (Bd. 1, Sp. 280 bis 282)
 
Manipel, pl. -en, f. (lit.), die Armbinde, Stole eines Meßpriesters, le manipule, petit étole au bras gauche des célébrants. — Lat. manipulus; engl. maniple; ital. manipolo. — Le manipule signifie et représente un mouchoir, que les prêtres de la primitive Église portaient au bras pour essuyer les larmes qu'ils versaient en songeant aux péchés du[S. 281] peuple, au temps de la consécration. La prière qu'ils disent encore en se revêtant de cet ornement, en rend témoignage: merear, Domine, portare manipulum fletus et doloris. (Trévoux.)
 
Manique, f., der Pfiff. — E' kènnt 't Manique, er versteht den Rummel, er ist flink und geschickt, il entend la manique. — Vergl. span. mâna, Geschicklichkeit, Fertigkeit.
 
Manktom, m., der Mangel, Abgang, das Fehlende, le manque. — Ital. manco; mittellat. manca. — Vergl. Kil. mancken, mangeln; nds. mank, mangelhaft.
 
Männchen, pl. Männercher, m., das Spritzrohr, das bei der Feuerspritze an dem Ende des Schlauches befestigte conisch zulaufende Rohr mit der vorderen Sprungöffnung, le canon de pompe à feu.
 
Männchen, m., 1° (charp.), die Giebelspitze, der Giebelspieß, le poinçon; 2° der Aufsatz auf einer Ofenröhre, le chapiteau.
 
Manner, minder, moins.

Mer se' net méh net manner,
Mer sen all Gottes Kanner,
A' sollen ons wé Brider free'n.
Wir sind nicht mehr nicht minder,
Sind alle Gottes Kinder,
Und sollen uns wie Brüder freun. (Voß.)


 
Mâns, groß, erwachsen, mannbar, grand, adulte. — Adulte (anc. jurispr.), se disait des personnes pubères qui étaient mineures de 25 ans.
 
Mansar, pl. -en, m., das Giebelzimmer, die Mansarde, Mansardenwohnung, la mansarde. — François Mansard, né à Paris en 1598, mort en 1666, fut un des plus grands architectes du XVII siècle. Il est l'inventeur de ces appartements sous les toits, que de son nom on appelle appartements à la Mansarde ou simplement mansarde.
 
Mânsgèckeg, manntoll, manngierig, folle des hommes, affectée d'andromanie.
 
Manst (dât), das Mindeste, le moins. — Goth. minnist; ndh. minnest. — Dât se' meng manst Gedanken; ital. questo è l'ultimo de' miei pensieri.
 
Mantelstâf, pl. -en, m. (écon.), das obere Ende des Bienenstockes, le bout de la ruche.
 
Manz, m. (bot.), die Münze, la menthe.
 
Mânzeg, wacker, arbeitsam, alerte, actif, vigilant. — Obd. manzig, munter, lebhaft.
 
Mânzen (sech), part. gemânzt, sich wacker halten, alle Hindernisse beseitigen, se comporter bravement, vaincre tous les obstacles, se défendre vigoureusement.
 
Maquereau, m., der Kuppler, Hurenwirth. — Les uns font dériver maquereau de l'hébreu machar, vendre, le métier des maquereaux étant de vendre les filles; d'autres du latin aquarius, aquariolus, en ajoutant la lettre m (aquarioli dicebantur mulierum impudicarum sordidi), parce que chez les Romains, les porteurs d'eau étaient souvent employés dans[S. 282] des intrigues de débauche; d'autres de macalarellus, parce que dans les anciennes comédies à Rome, les proxenètes de débauche avaient un costume bigarré comme un poisson de mer, qui a reçu ce même nom.
 
Maquerelle, f., die Kupplerin, Zuführerin.
 
Maquignon, m., qui fait trafic de chevaux, qui s'entremet pour en faire vendre, der Pferdehändler, Roßtauscher. — Lat. mango. — Vgl. celt. mac, marc, Pferd. Verwandt mit Mäkler.
 
Mâr, m., der Kaffeesatz, le marc. — Celt. marc, le reste de tout ce qui est comprimé, exprimé.

Le devoir est le marc, l'honneur n'est que l'escorce. (Montaigne)


 
Marâtre, f., se dit d'une mère qui n'a pas de tendresse pour ses enfants, qui les traite durement, die Rabenmutter. — Mittellat. marastra. — D'Alembert était né, avant mariage, d'une madame Tencin, qui le confia à la femme d'un vitrier, et le méconnut jusqu'au temps où le mérite de cet homme illustre commença à faire du bruit dans le monde. Alors madame Tencin lui révéla le mystère de sa naissance. Pour toute réponse, d'Alembert lui dit: vous êtes une marâtre; c'est la vitrière qui est ma mère.
 
Marber, pl. -en, m., der Marmor, le marbre. — Holl. marber; celt. marbr, von mar, tacheté, und ber, bre, pierre.

Le marbre bien souvent est un dernier flatteur. (Roucher.)

— Madrigal italien fait sur une figure de marbre qui représente Jésus- Christ lié à une colonne:

Di marmo è la colonna,
Di marmo son l'empi ministri e rei,
E tu pur Signor di marmo sei.
Marmor ella è per natura,
Marmor quei per durezza,
Tu marmo per costanza e fortezza.

E io che di pietà e di cordoglio
Spettator ne rimango,
Marmo son se non piango.


 
Marbersteen, pl. Marberstèng, m., der Marmorstein, le marbre.
 
Marbréren, part. marbréert, marmoriren, marbrer.
 
Marche-pied, m., der Auftritt, die Fußtrittbank; der Fußtritt (einer Kutsche). — L'empereur Valérien fut fait captif par Sapor, roi de Perse, Le vaincu servait de marche-pied quand le vainqueur montait à cheval.
 
Margott, f. (jard.), der Ableger, Absenker, la marcotte, jeune branche couchée en terre pour l'y faire prendre racine.
 
Mârgrétchen, pl. Mârgrétercher, f. (bot.), die Maßliebe, Gänseblume, la marguerite, paquerelle.
 
Mariage, m. Nom d'un jeu de cartes où le principal avantage consiste de réunir dans sa main un roi et une dame de même couleur.

 

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