| Maquerelle, f., die Kupplerin, Zuführerin.
Maquignon, m., qui fait trafic de chevaux, qui s'entremet pour en faire vendre, der Pferdehändler, Roßtauscher. — Lat. mango. — Vgl. celt. mac, marc, Pferd. Verwandt mit Mäkler.
Mâr, m., der Kaffeesatz, le marc. — Celt. marc, le reste de tout ce qui est comprimé, exprimé. Le devoir est le marc, l'honneur n'est que l'escorce. (Montaigne)
Marâtre, f., se dit d'une mère qui n'a pas de tendresse pour ses enfants, qui les traite durement, die Rabenmutter. — Mittellat. marastra. — D'Alembert était né, avant mariage, d'une madame Tencin, qui le confia à la femme d'un vitrier, et le méconnut jusqu'au temps où le mérite de cet homme illustre commença à faire du bruit dans le monde. Alors madame Tencin lui révéla le mystère de sa naissance. Pour toute réponse, d'Alembert lui dit: vous êtes une marâtre; c'est la vitrière qui est ma mère.
Marber, pl. -en, m., der Marmor, le marbre. — Holl. marber; celt. marbr, von mar, tacheté, und ber, bre, pierre. Le marbre bien souvent est un dernier flatteur. (Roucher.) — Madrigal italien fait sur une figure de marbre qui représente Jésus- Christ lié à une colonne: Di marmo è la colonna, Di marmo son l'empi ministri e rei, E tu pur Signor di marmo sei. Marmor ella è per natura, Marmor quei per durezza, Tu marmo per costanza e fortezza. E io che di pietà e di cordoglio Spettator ne rimango, Marmo son se non piango.
Marbersteen, pl. Marberstèng, m., der Marmorstein, le marbre.
Marbréren, part. marbréert, marmoriren, marbrer.
Marche-pied, m., der Auftritt, die Fußtrittbank; der Fußtritt (einer Kutsche). — L'empereur Valérien fut fait captif par Sapor, roi de Perse, Le vaincu servait de marche-pied quand le vainqueur montait à cheval.
Margott, f. (jard.), der Ableger, Absenker, la marcotte, jeune branche couchée en terre pour l'y faire prendre racine.
Mârgrétchen, pl. Mârgrétercher, f. (bot.), die Maßliebe, Gänseblume, la marguerite, paquerelle.
Mariage, m. Nom d'un jeu de cartes où le principal avantage consiste de réunir dans sa main un roi et une dame de même couleur.
Mariage (bèlle'), m. Mariage d'atout, le roi et la dame de la couleur retournée, Mariage in Trumpf.
Mariage de convenance, m., celui qui est fondé sur des rapports de condition, de famille ou d'intérêt, mais sans que l'union soit inégale quant à l'âge ou aux autres qualités, die Convenienz=, Schicklichkeits= Heirath.[S. 283]
Mariage de raison, celui auquel les parties sont déterminées par le raisonnement plutôt que par la passion, die Vernunftsheirath.
Mârk, pl. -en, f., der Markstein, Grenzstein, la borne. Pierre qui sert de terme et de limite à un héritage. — Celt. marc; angels. mærc.
Marketèntesch, pl. -en, f., die Marketenderinn, la vivandière, qui suit les troupes et leur vend des vivres. — Holl. marketendster.
Markolf, m., s. Kola.
Marmite, f., der metallene Kochtopf, Fleischtopf. — Ce mot a été dit premièrement d'un pot de marbre de la forme d'un mortier. Les marmites furent ensuite de terre, puis de cuivre et de fer qui s'échauffent plus aisément. — Celt. marmid; ital., span. marmita. — Dans l'assemblée constituante, le 17 mai 1790, on proposa de faire une monnaie de cuivre de mince valeur, pour favoriser la circulation des assignats. Où prendre le cuivre, demande l'abbé Maury? Il n'y a qu'à employer, répond Murinais, les casseroles de tous ceux dont on a renversé les marmites. (Courrier français.) — Èng Schaffèt sot am Eifer zu hirer Nopesch: Ech schloën der meng Marmite um Kapp durech. — Wât hois-d'an denger Marmite? — E' gude' Kapaun. — Da' loss mer en zesoimen ièssen.
Marmotte, f. Gros rat de montagne. quadrupède rongeur de la famille des loirs, qui dort pendant tout l'hiver, das Murmelthier. — Engl. marmot; ital., span. marmotta; lat. marmota alpina. Jn Graubünden marmont, mus montanus. Les habitants des Alpes lui donnent le nom de magnote. — E' schléft wé èng Marmotte.
Marmotte (cost.), coiffure de femme qui consiste dans un morceau d'étoffe placé sur la tête, la pointe en arrière et les bouts noués sous le menton, Art Kopftuch.
Marmotte'bir, pl. -en, f., die Bergamottenbirne, Fürstenbirne, la bergamotte. — Le cardinal du Perron, dans son Perroniana, dit: je pensois que les poires, que nous appelons de bergamottes, fussent ainsi nommées à cause de Bergame, et qu'elles fussent venues d'Italie; mais elles viennent de Turquie, car en langue turquesse beg (bey) veut dire seigneur, et armol, poire. Les Italiens, au lieu de begarmond, ont dit, par transposition de lettres, bergamotta, d'où nous avons fait bergamotte. (Ménage.)
Marokeng, m., der Saffian, das marokkanische Leder, le maroquin, cuir de bouc ou de chèvre, apprêté avec de la noix de galle ou du sumac, à l'imitation de celui qui se fabrique à Maroc. — Ital. marrochino.
Maron, m. (milit.). Pièce de cuivre ou petit anneau de fer que les rondes déposent, à chaque poste, dans une boîte destinée à cet usage, das Rundezeichen, womit eine Patrouille, die es jederzeit an die nachfolgende abgibt, erweisen kann, sie habe ihre Pflicht gethan.
Marquette, f. (cout.), das Modeltuch für Mädchen, welche Buchstaben, Namen, u. s. w. ausnähen lernen.
Marqueur, m. (bill.), celui qui compte et marque les points de chaque joueur, der Spielwärter, Spielmerker. — Engl. marker.[S. 284]
Marsch (èngem de') mâchen, Jemanden den Text lesen, ihn auskapiteln, chapitrer quelqu'un, réprimander une personne, lui remontrer sa faute en termes un peu sévères. | |