| Mer, man, on. — Holl. men. — Mer erennert sech gièr oin dât wât een ausgestanen hoit, on aime à se souvenir du mal que l'on a souffert. Quod fuit durum pati, meminisse dulce est. (Sénèque.) — Mer as allzeit âl genog, ower kees weis genog.
Meschler, m. (écon.), das Mischkorn, Mischgetreide, le méteil, miscellum frumentum. — Obd. Mischel, Mischlete.
Mescht, pl. id., f., der Mist, le fumier. — Holl. mest. — E' wèrd net lâng Mescht hei mâchen (niedrig), er sitzt nicht fest hier, er wird sich nicht lange hier aufhalten. — Prov. Wann den Drèck Mescht get, da wöllt e' geféert gièn, es gibt nichts stolzeres als ein reich gewordener Bettler, rien n'est plus insupportable qu'un gueux revêtu. Asperius nihil est humili, cùm surgit in altum. (Claud.)
Meschtbiær, pl. -en, f., die Mistbahre, la civière à fumier.
Meschtekaul, pl. -en, f., die Mistgrube, la fosse à fumier.
Meschtgreef, pl. -en, m., die Mistgabel, la fourche à fumier.
Meschtpull, auch Maschtpull, pl. -pill, m., der Mistpfuhl, la mare. — Holl. mestpul.
Meschtpull, m. (jard.), die Brühe, le bouillon, eau de fumier avec lequel on arrose les arbres languissants.
Meskôt, pl. -en, f., die Muskate, die Muskatennuß, la muscade, noix produite par le muscadier, arbre originaire des Moluques. »Aimez-vous la muscade? on en a mis partout.«
Meskôte'goût, m., der Muskatengeschmack, le goût de muscat.
Meskôte'wein, m., der Muskateller (Wein), le muscat, vin muscat.
Mespelt, m. (bot.), der Mistel, ein Strauch von 1 bis 2 Fuß Höhe, welcher parasitisch auf verschiedenen Bäumen, namentlich auf Eichen wächst, und mit seiner Wurzel tief in das Holz desselben dringt. Die Blüthen hinterlassen weiße, mit kleberigtem Saft erfüllte Beeren, welche zur Bereitung des Vogelleims benutzt werden. Le gui, plante croissant sur le chêne, passait chez les anciens pour[S. 289] une panacée, et était l'objet principal de la vénération des Druides. Ils consacrèrent au précieux gui une cérémonie religieuse à leur nouvelle année. Ils assemblèrent le peuple autour d'un chêne chargé de gui pour prier: un banquet y était dressé, deux taureaux blancs y étaient amenés pour être offerts en sacrifice; un druide, en tunique blanche, montait alors sur l'arbre, et y coupait avec une serpette d'or la fameuse panacée, que l'on recevait en bas dans un linge blanc. Cette cérémonie se terminait par le sacrifice des deux taureaux.
Mess (Möss), pl. -en, f., die Messe, la messe. — Ce sacrifice, cette assemblée, cette commune prière, avait le nom de missa chez les Latins, parce que, selon quelques-uns, on renvoyait, mittebantur, les pénitents qui ne communiaient pas; et selon d'autres, parce que la communion était envoyée, missa erat, à ceux qui ne pouvaient venir à l'église. — Le plus ancien monument où l'on trouve le mot messe, pour signifier les prières publiques que l'Église fait en offrant l'eucharistie, est le troisième canon du second concile de Carthage, tenu en 380. — E' geet a' kèng Mess an a' kèng Prièdegt, il ne va ni à messe ni à prêche, il n'a point de religion.
Mess (an der halwer), s. unter Halwer. — Gui-Paré, légat du pape Innocent III, étant à Cologne, en 1201, ordonna que, quand on élève l'hostie à la messe, tout le peuple se prosternerait, au son d'une clochette, et c'est de là qu'est venue cette coutume.
Mess (hölze'), die trockene Messe, la messe sèche (où il ne se fait point de consécration, comme celle qu'on fait dire en particulier aux aspirants à la prêtrise).
Mess (nei), die erste Messe, Antrittsmesse, la première messe d'un prêtre, la première qu'il dit après son ordination.
Messager (missus, geschickt), m., der Bote. — Engl. messenger; span. mensagero; Kil. Messagier; mittellat. messagerius. — Mam Messager goën, s'en aller par le messager, par la voie du messager.
Messagesch, pl. -en, f., die Botenfrau, die Botin, la messagère. — Span. mensagera.
Messel, pl. -en, m., der Jrrthum, die streitige Sache, le différend, l'erreur; la chose contestée. — De' Messel deelen, sich in die streitige Sache theilen, partager le différend.
Mèssendroth, m., der Messingdrath, le fil de laiton, fil d'archal.
Messire-Jean, m. (jard.), der Hans, die Hansbirn. Pirum Joannis.
Mèsch, m. (écon.), der Samen tragende Hanf, chanvre mâle, à fruits ou à graine. — Obd. Mäsch, Mesch.
Métier, m., espèce de machine qui sert à certaines fabrications, à certains ouvrages, 1° der Werkstuhl, das Gestell, worauf Band u. s. w. verfertigt wird, 2° der Stickrahmen.
Mets, m., chacun des aliments apprêtés qu'on sert pour les repas, die Speise, das Gericht.. — Que personne ne s'avise de servir sur la table plus de deux mets au surplus du potage: nemo audeat dare præter duo fercula cum potagio. (Règl. fait sous Charles VI.)[S. 290]
Metsch, pl. -en, die Semmel, Mütsche, le petit pain, la miche. — Celt. mich; mittellat. micca, micha, blancha micha, miche blanche; mittelalt. mutsch, muitschel (von mutzen, beschneiden, abstutzen). unn meinten etliche altveter, wan ein bruder asse alle tag zwo mutschen, unn jetliche mutsch ein pfund tet, daz wer des tages zwei pfund brodz. — Miche est une espèce de pain qui, à cause de sa petitesse, a été ainsi appelé de mica (petit morceau). (De Caseneuve, orig. de la lang. fr.) — Prov. Et as ewé 't Metsch om Butek. das ist der Preis. wie beim Bäcker die Semmel, c'est un prix fait, comme celui des petits pâtés.
Metsch, (geschnide'), ein viereckiges Gebäck dessen Enden zusammen gerollt sind. | |