LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Mille'breeder bis Miwel (Bd. 1, Sp. 292 bis 294)
 
Mille'breeder, pl. id., m. (pap.), der Mühlbereiter, der erste Arbeiter in einer Papiermühle, le chef d'atelier d'une papeterie, le gouverneur.
 
Millenhoimer, pl. -hièmer, -himer, m., die Bille, zweischneidige Hacke, mit welcher die Mühlsteine geschärft werden, le pic à r'habiller les meules.
 
Mille'kescht, pl. -en, f., der Beutelkasten, la bluterie.
 
Mille'pænnchen, pl. Millepænnercher, f., die Kampfwelle, la crapaudine.
 
Mille'stâng, pl. -en, f., das Mühleisen, le poaillier.
 
Mille'steen, pl. Mille'stèng, m., der Mühlstein, la meule, meule de moulin. — Les meules de moulin étaient si petites chez les Égyptiens, les Juifs et les Romains, qu'ils ne se servaient point de chevaux, d'eau, ni de vent pour les tourner; ils employaient à ce pénible exercice leurs esclaves et leurs prisonniers de guerre. Les empereurs avaient bâti de grands édifices où se trouvaient les moulins et les fours qui servaient à moudre la farine et à cuire le pain distribué au peuple. Plusieurs cabarets s'étaient élevés auprès de ces maisons; des femmes publiques attiraient les passants dans ces cabarets; ils n'y étaient pas plus tôt entrés, qu'ils tombaient par des trappes dans des souterrains: là ils demeuraient prisonniers le reste de leur vie, contraints à tourner la meule, sans que jamais leurs parents pussent savoir ce qu'ils étaient devenus. Un soldat de Théodose, pris à ce piége, s'arma de son poignard, tua ses détenteurs et s'échappa.
 
Minech, pl. -en, m., 1° der Mönch, le moine; 2° der Wallach, verschnittener Hengst, le hongre, cheval hongre; 3° der Mönch, Bettwärmer.[S. 293] Moine (hist. eccl.) ne s'est dit primitivement que des hommes qui vivaient dans la solitude et la prière. Les premiers moines n'étaient donc point dans les ordres, et les prêtres ne pouvaient même pas vivre en moines. Le pape Syrice appela les moines à la cléricature; depuis lors il n'y en eut plus de laïques.
 
Minn, pl. -en, f., die Miene, das Aussehen, la mine. — En hoit gud Minn, er hat ein gutes, gesundes Aussehen, il a bonne mine. Èngem 't Minn mâchen, Jemanden ein Gesicht machen, faire la frime, la mine à quelqu'un, lui faire un mauvais accueil, témoigner par sa mine qu'on n'est pas content de quelqu'un. S. Schnöss.
 
Minnewee, pl. -en, m., der Führtanz, Menuet, ein französischer Nationaltanz. Der Componist Lully soll der Erfinder desselben sein, und Ludwig der XIV. 1660 den ersten Menuet zu Versailles getanzt haben, le menuet (menu, lat. minuere). Cette danse est ainsi appelée à cause de ses petits pas. Le caractère du menuet est une élégante et noble simplicité.
 
Minute, f., original des actes, die Urschrift. — Engl. minute. — Minute, ainsi appelée, parce qu'on l'écrit ordinairement en petites lettres, minutis litteris, au contraire d'une grosse, qu'on écrit en grosses lettres.
 
Minute, f., original et brouillon d'un écrit, das Concept, der erste Aufsatz. — E' mecht kèng Minute vu' senge' Bréw, il ne fait point de minute de ses lettres.
 
Mipseg, muffig, müfzig, moderig, moisi.
 
Mipsen, part. gemipst, verdorben, müffig, anbrüchig, nach Schimmel oder Fänlniß riechen oder schmecken, muffen, sentir le relent, l'évent. Jn einigen Gegenden miechten, müchzen, müfzen. — Dé Hâm mipst, dieser Schinken ist angegangen, ce jambon corne, sent l'évent.
 
Mipsert, m., der Geruch des Fleisches, welches anfängt zu verderben, une odeur de moisi, un goût de pourri.
 
Mir, wir, nous. S. mer. — Mir dènke' mir wiren erwâcht, a' mir sen entschloft, nous nous croyons éveillés, et nous sommes endormis.

We thing ourselve awakes, and are asleep. (Dryden.)


 
Mirw, mürbe, tendre, mou, mol. — Ahd. maravi; angels. mearva, myrwe; holl. murw; mittelalt. mirw. — Der heilig geist hat die mirwen zuingling bewegt. — E' mirwen Apel; holl. een murwe appel, une pomme molle. Mirw Biren; holl. murwe peeren, des poires molles.
 
Mirwelen, part. gemirwelt, murmeln, munkeln, parler sourdement, murmurer.
 
Misch, Abkürzung von Michel, Michel. — Engl. Mich.
 
Mise. f., 1° der Einsatz; 2° das Gebot; 3° der Anzug. — Le deuil est la mise d'étiquette pour des héritiers.
 
Mise, f. (forg.). Morceau de fer qu'on soude sur un autre pour le fortifier, der Kölbel, die Wurst, Stück Eisen, welches zu einem andern geschmiedet wird, um dasselbe zu verstärken.
 
Misebas, f. Habits qu'on ne veut plus porter et qu'on donne aux domestiques ou aux pauvres, die abgelegten Kleider.[S. 294]
 
Miseler, m., pl. id., der Moselländer, Mosellaner, Moselbewohner, le mosellan, l'habitant des bords de la (haute) Moselle. Miseler wird auch gesagt für Winzer.
 
Mitaine, f. Sorte de petits gants de femme, qui ne couvrent que le dessus des doigts, der Handschuh ohne Finger, Klapphandschuh. — Celt. mittain; mittellat. mitana; engl. mitten.
 
Mith, m., der Meth, hydromel, m. — Les Gaules, couvertes de forêts, abondaient en essaims d'abeilles, qui fournissaient une prodigieuse quantité de miel sauvage, dont on composait, par le moyen de la fermentation dans l'eau, une liqueur forte et enivrante, qu'on appelait hydromel.
 
Mitraille, f. Balles de fer ou biscayens, ordinairement mêlés de ferraille, dont on fait des cartouches pour l'artillerie, die Kartätschen, der Hagel. Il y a autant de vrai courage à souffrir avec constance les peines de l'âme qu'à rester fixe sous la mitraille d'une batterie. (Napoléon.)
 
Miwel, pl. -en, m., das Möbel, le meuble. — Dé Commód as e' schéne' Miwel, cette commode est un beau meuble. Miwelen op de' Mód, Möbeln nach der Mode.

 

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