LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Mont bis Mouchard (Bd. 1, Sp. 298 bis 300)
 
Mont, pl. Münt, m., der Monat, le mois. — Holl. maand; engl. month. — Mond, welches in der deutschen Bibel oft für Monat vorkommt, ist, außer der dichterischen Schreibart, in dieser Bedeutung veraltet.
 
Montre, f., der Aussetzekasten (mit Waaren), das Schaukästchen, Schaufenster, ein mit Glaswänden versehener, vor einem Fenster[S. 299] angebrachter Kasten, in welchem Kaufleute ihre Waaren zur Schau ausstellen, la montre. — Engl. schew (schoh) -box.
 
Montre, f. (org.), die Gesichtspfeifen, Prospectpfeifen, die vordersten Orgelpfeifen.
 
Montrédeg, pl. -er, m. (jard.), der Monatrettig, le radis, la petite rave.
 
Mönz, s. Kreiz, croix et pile. — L'usage de désigner par ces deux mots les deux côtés des espèces monnoyées vient de ce que, du temps du règne de St.-Louis et de plusieurs de ses successeurs. les monnaies portaient d'un côté une croix, et de l'autre de petits piliers.
 
Môr, mager, maigre. — Prov. Vil Geschwätz a' wéneg Fètt mecht môr Zoppen; ital. largo di bocca e stretto di mano, der viel verspricht und wenig hält. — E' môren Accord as bèsser wé e' fètt Procèss, le meilleur procès ne vaut pas le plus mauvais accommodement. — More' Kalek, m. (maç.), Sparkalk, ist der aus Mergel oder aus einer mit Sand vermischten Kalkerde bereitete Kalk, der wohlfeiler ist, zu Fundamenten auch recht gut angewendet werden kann, aber zum Hochbau und zu Nutzarbeiten nicht tauglich ist, la chaux sulfatée terreuse.
 
Mordiës, mordiënn, mordiës ne nach! zum Henker! zum Teufel! morbleu! Madienne, gr. μὰ δία, per Jovem. — Den Hut op de' Mordiës sètzen, den Hut auf Krakeel setzen, mettre son chapeau en crâne.
 
Morgue, f. Endroit où l'on expose les corps des personnes trouvées mortes hors de leur domicile, afin qu'elles puissent être reconnues, die Leichenschaustätte. — Celt. morg.
 
Morsch, mürrisch, unfreundlich, sauersichtig, bourru, morose, rechigné. — Holl. norsch.
 
Mós, n. (jard.), der Kohl, das Kraut, Gemüse, le chou, herbes potagères, légumes verts. — Ndd. Moos; holl. moes; osnabr. Muß. — Greng Mós, grüner Kohl, Wirsing, chou frisé. Een zu Mós haën, einen in tausend Stücke hauen, mettre quelqu'un en marmelade.
 
Mósdöppen, pl. id., n., der Kohltopf, le pot aux choux. — Nds. Moospot.
 
Mösch, pl. -en, f., der Spatz, Sperling, le moineau, passereau. — Holl. musch, mosch; obd. Mösch, Muschel. — E' Möschenascht, ein Sperlingsnest, un nid de moineaux.
 
Mösche'box, pl. -en, m., die Schlitzhosen, die vom Bunde bis zwischen die Beine zugeknöpften Hosen, culotte, pantalon à brayette.
 
Moschtert, m., der Mostrich, der mit Most angemachte Senf, la moutarde. — Holl. mosterd; engl. mustard; ital. mostarda; nds. Mustert. — Des étymologistes composent le mot moutarde des mots latins multum ardet (elle brûle beaucoup).
 
Moschterdöppchen, pl. -döppercher, n., das Senfgefäß, le moutardier. — Engl. mustard-pot; holl. mostaardpotje.
 
Moschterploschter, pl. -en, f., das Senfpflaster, ein blasenziebendes oder doch stark reizendes Pflaster von gemahlenem Senf, le inapisme.[S. 300]
 
Moschterzoss, f., die Senfbrühe, la sauce à la moutarde.
 
Môss, pl. -en, f. (cord.), die Maßlade, die Länge des Fußes zu messen, la mesure, le compas.
 
Mot (bon), sinnreiches Wort, witziger Einfall. — Un bon mot hasardé mal-à-propos nous fait un ennemi irréconciliable d'un homme qui pouvait nous servir.

N'attendez bien souvent pour fruit de vos bons mots,
Que l'effroi du public et la haine des sots. (Boileau.)


 
Motte, f. (jard.), la portion de terre qui tient aux racines des plantes, quand on les lève ou qu'on les arrache, der Käse.
 
Mötzchen, pl. Mötzercher, n., das Jäckchen, Kinderjäckchen, la jaquette. — Mittelalt. mutze; mittellat. muza, muzzetta; ital. mozzettâ, das seidene Kleid, welches die Päbste, Cardinäle und Bischöfe tragen, von mutzen, ital. mozzare, abschneiden, stutzen.
 
Motzeg, mürrisch, mückisch, maussade, de mauvaise humeur.
 
Motzen, part. gemotzt, maulen, schmollen, seinen Unwillen, seine Unzufriedenheit durch mürrisches Stillschweigen und ein verzogenes Gesicht an den Tag legen, bouder. — Celt. mouza; obd. mutzen; ndd. muffen; holl. moppen; engl. mow (moh); ital. fare il muso. — Vergl. lat. mussare, murren.
 
Mótzen, part. gemótzt, quetschen, drücken, presser avec force, écraser par une pression violente. — Obd. mutschen, knotschen.
 
Motzkiwel, pl. -en, m., der Schmoller, le boudeur.
 
Mouchard (augmentatif de mouche), m., der Ausspäher, Kundschafter, Polizeispion. Von mouche, weil er wie eine Fliege herumschnurrt. — Gaunersp. cuisinier. — Plutarque les compare aux mouches. Quelques écrivains prétendent que l'épithète de mouches ou mouchards, donnée aux espions, leur vient de là; mais ce n'est pas la plus commune opinion. Antoine de Mouchy, natif de Ressons, au diocèse de Beauvais, docteur de Sorbonne, plus connu sous le nom de Mocharès, se distingua par son zèle contre les calvinistes. Nommé inquisiteur en France, il chercha les hérétiques avec une rigueur qui tenait un peu de la haine et de la passion. Il est très-probable que c'est de son nom que les espions de la police ont été nommés mouches ou mouchards. (Dict. hist.)

 

Eingabe
Wörterbuchtext:
Stichwort:
 
  

 

© 2010 - Projekt LexicoLux des Laboratoire de linguistique et de littératures luxembourgeoises der Universität Luxemburg, in Kooperation mit dem Kompetenzzentrum für elektronische Erschließungs- und Publikationsverfahren in den Geisteswissenschaften an der Universität Trier
Hinweis zum problematischen Wortgut