LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Panache bis Paraféren (Bd. 1, Sp. 328 bis 329)
 
Panache, m., der Helmbusch, Federbusch. — Ital. pennachio, von penna, Feder.

Vous êtes nés Français, et je suis votre roi,
Voilà nos ennemis, marchez et suivez-moi:
Ne perdez point de vue au fort de la tempête,
Ce panache éclatant qui vole sur ma tête;
Vous le verrez toujours au chemin de l'honneur. (Henriade.)


 
Panade (panis und aqua), f., die Brodsuppe, Armemannssuppe.
 
Pand, pl. Pänn, m., das Pfand, le gage. — Ndd. Pand. — Op Pänn léhnen, auf Pfänder leihen, prêter sur gages.
 
Pannestièrzchen, pl. Panestièrzercher, m., die Bachstelze, der Wippsterz (von wippen, bewegen), le hochequeue.
 
Panier a ouvrage, m., das Arbeitskörbchen. — Les paniers à ouvrage ne sont pas nouveaux. Les dames romaines en avaient comme les nôtres; elles y mettaient leurs fuseaux, leur canevas, leurs laines; mais leurs paniers n'étaient que d'osier.
 
Paniers. Jupon garni de verges de baleine, qui soutenait et étendait les jupes et les robes des femmes à droite et à gauche, jusqu'à une largeur d'un demi-pied au moins de chaque côté, der Reifrock, Fischbeinrock.
 
Pankoch, pl. -en, m., der Pfannenkuchen, la crêpe. — Engl. pancake; holl. pannekoek.
 
Pännchen, pl. Pännercher, f., das Pfännchen, le poêlon. — Holl. pannetje.
 
Pännchen, pl. Pännercher, f., die Zündpfanne, le bassinet.
 
Pännchen, f. (serr.), die Bahn, Pinne oder Finne des Hammers, la panne du marteau.
 
Pännen, part. gepannt, pfänden, gager. — En as gepannt gièn, le garde-champêtre (garde-forestier) a drèssé procès-verbal à sa charge.
 
Pännert, pl. -en, m., der Pfänder, Flurhüter, le messier, gardechampêtre.
 
Pantöffelchen (jeux), das Pantoffelspiel, la savate. — Il se dit d'un amusement qui consiste à faire passer un objet quelconque (une pantoufle) de main en main dans un cercle de joueurs, de telle façon qu'il échappe à la personne qui doit le saisir.
 
Pänzer, pl. id., m. (maré.), der Kuhbauch (Pferd mit einem niederhangenden Bauche), ventre avalé, ventre de vache.
 
Pâp, m., die Pappe, der Kleister, la colle de farine. — Holl. pap.
 
Pâpbîscht, pl. -en, die Kleisterbürste, le goupillon.
 
Pâpeg, kleisterig, pappig, empâté; pâteux, visqueux.[S. 329]
 
Paperassen, pl., paperasses, papier écrit qui ne sert plus de rien, qu'on regarde comme inutile, altes beschriebenes Papier. — Spán. papelería.
 
Papier cassé, dont les feuilles ne peuvent servir entières, das Ausschußpapier, zerrissenes Papier.
 
Papier mâché, m., der Pappteig, Papierteig, Masse von gestampftem Papier, aus welcher sich leicht mittelst dazu bestimmter Formen mancherlei Geräthe, als : Figuren, Masken, Dosen, Kästchen, Kinderspielwaaren u. s. w. bilden lassen.
 
Papillotte, f., Haarwickel von Papier (so genannt wegen der Aehnlichkeit mit einem Schmetterling, papillon). — Côtelettes en papillottes (cuis.), in Papier eingewickelte und darin geröstete Rippchen.
 
Papp, pl. -en, m., der Papa, Vater, le papa, père. — Celt. pab, Wort, welches sich von der Ursprache erhalten hat; sansc., papus, Pflegvater, von pâ, ernähren. Mythol. parse Bab. Il se dit par excellence du feu, considéré comme père et principe de toute chose. Lat. papa, pape, prêtre, père. — 't as sengem Papp sei' Sonn, er ist ganz wie sein Vater, il est bien fils de son père, il a les mêmes inclinations, les mêmes qualités, les mêmes défauts que son père. — Henri IV ne voulait pas que ses enfants l'appelassent autrement que papa.
 
Parachute, m. Appareil destiné à ralentir la chute des corps, en présentant à l'air une grande surface dont l'étendue est proportionnée au poids de la masse qui tombe, der Fallschirm.
 
Paradis, m. (thé.). Places les plus élevées dans une salle de spectacle, das Paradies, Juche (Juck).
 
Paraf, f., der Namenszug, Handzug, Namensschnörkel, le parafe, paraphe. — Lat. paragraphus. — C'est une marque et un caractère composé de plusieurs traits de plume dont on accompagne ordinairement sa signature, et que chacun s'est habitué à faire toujours de la même manière. Le mot subscripsi, que chaque signataire d'un acte mettait anciennement après son nom, mais la plupart du temps en abrégé par deux ss liées et entortillées, a donné lieu, sans doute, aux parafes, qui d'abord tenaient de ces ss liées, et qui s'en sont écartés ensuite, lorsqu'on eut perdu de vue leur origine.
 
Paraféren, part. paraféert, mit seinem Namenszuge bezeichnen, parapher.

 

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