LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Peerdsbièr bis Pempernèll (Bd. 1, Sp. 335 bis 337)
 
Peerdsbièr, n. (bot.), die Roßbeere, die gemeine, blaue Heidelbeere, die Brombeere, la mûre de renard.
 
Peerdsbir, pl. -en, f., die Augustbirne (groß und saftig, doch voller Steine), le hativeau.
 
Peerdskröcher, pl. id., m., der Roßkäfer, le fouille-merde.
 
Peerdsnoss, pl. -nöss, f., die Pferdenuß, die größte Art Wallnüsse.
 
Peerdstrâp, pl. -en, f., die Trappe, Roßtrappe, Hufspur, la trace d'un cheval.[S. 336]
 
Peerdzen, part. gepeerdzt, pferdeln, sentir le cheval.
 
Pèfferkièr, pl. -en, m., das Pfefferkorn, le grain de poivre.
 
Pèfferkièrchen, pl. -kièrcher, das Pfefferkörnchen, le petit grain de poivre. — E' muss bei alles sei Pèfferkièrchen dun, er hat an allem etwas zu bemerken, auszusetzen, an allem Ausstellungen zu machen, il trouve à redire à tout ce qu'on fait.
 
Peif, pl. -en, f., 1° die Pfeiffe, le sifflet, la pipe; 2° die Ofenröhre, les tuyaux, buses de fourneau. — 't Peife' krekelen, die Ofenröhren knistern, les buses craquetent. — E' Schong Peifen, ein Fuß Ofenröhre, un pied de tuyaux de fourneau. — Op èngem Fäsche' Polfer hoit de' Jean Bart seng Peif oi'gefângen, Jean Bart allumait sa pipe assis sur un baril rempli de poudre à canon.
 
Peife'neijoeschdag (op), auf den Nimmertag, morgen früh, beim grünen Thee, aux calendes grecques, la semaine des trois jeudis; engl. when the devil is blind; ital. ai trentadue del mese.
 
Peife'schlössel mat ènger Klapp, m. (serr.), die Rauchklappe, eine in der Ofenröhre angebrachte Klappe, um die Verbindung der Luft im Jnnern des Ofens mit der Luft im Schornstein aufzuheben und dadurch die Wärme im Ofen zurück zu halten, la clef à soupape dans le tuyau de fourneau.
 
Peil, pl. -en, m., der Pilaster, viereckige Pfeiler, le pilier. — Lat. pila; span. pilar; engl. pile (peil); nds. Piler.
 
Peinapel, pl. -en, m., der Flügelknopf, Knopf am Wetterhahn, la pomme de girouette. — On les met au haut des fers des girouetttes pour les empêcher de sortir de leur place. — Celt. pinnagel, faîte, pinacle, de pen, pin, cîme, sommet.
 
Peinètsch, m., der Spinath, Binetsch, Pinetsch, les épinards. — Engl. spinage; nds. Spinasie. — Beaucoup de botanistes croient que cette plante nous est venue d'Espagne; aussi quelques auteurs l'ont nommée hispanicum olus.
 
Peipleng, pl. -en, m., der Schmetterling, Sonnenvogel, le papillon. — Lat. papilio; ital. papilione; Kil. Pepel; Pepelink, homuncio tenellus, imbecillis; nullum enim animal inter vermiculos alatos papilione imbecillius; provinz. Feifalter; angels. falde; ital. farfàlla.
 
Pékel, pl. -en, m. (jard.), das Sètzholz, Pflanzholz, le plantoir.
 
Pékin, m. Terme que les militaires employaient entre eux, surtout sous l'empire français, pour désigner ceux qui ne portent pas les armes. — Le général D........ parlait avec chaleur dans un cercle. où se trouvait M. de Talleyrand, de diverses personnes qu'il qualifiait de pékins. — S'il vous plaît, général, lui dit le prince, qu'appelez-vous pékins? — Nous autres, répond le général, nous appelons pékin tout ce qui n'est pas militaire. — Ah! fort bien! répond M. de Talleyrand, tout comme nous, nous appelons militaire tout ce qui n'est pas civil.
 
Pélchen, pl. Pélercher, m., das Pfählchen, das Pflöckchen, le petit pieu. — Om Pélche' sen, auf dem Sprunge stehen, nahe daran sein, être sur le point de, près de; holl. op het tipje staan. Op de' lèschte' Pélchen, auf den letzten Augenblick, à l'extrémité.[S. 337]
 
Pêle-mêle, kunterbunt, durcheinander. — Engl. pell-mell.
 
Pélen, part. gepélt, oi'pélen, anpfählen, attacher avec des chevilles.
 
Pell (Pöll), f., die Pille, la pilule. — Holl. pil; engl. pill. — Èng batter Pell, eine harte Pille, une pilule amère, un dur morceau à digérer. — Gaunersp. Pille, die fallende Sucht.
 
Pelle au cul kréen (niedrig), fortgejagt werden, être chassé.
 
Pèllen, part. gepèllt, Erbsen, Bohnen palen, auspalen, écosser. — Holl. pellen.
 
Pèllièrbessen, pl., grüne Erbsen, Platterbsen, Pflückerbsen, Schotenerbsen, petits pois.
 
Pempernèll, pl. -en, f. (bot.), die Bibernell, Pimpinelle, la pimprenelle.
 
Pempernèll, pl. -en, f., die Zierpuppe, pimperige, affectirte Person, la pimbêche, la mijaurée, fille ou femme à qui sa mise ou sa figure donne un ton et des airs de précieuse ridicule. — Vergl. altfranz. pipolé, enjolivé.

 

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