| Peife'schlössel mat ènger Klapp, m. (serr.), die Rauchklappe, eine in der Ofenröhre angebrachte Klappe, um die Verbindung der Luft im Jnnern des Ofens mit der Luft im Schornstein aufzuheben und dadurch die Wärme im Ofen zurück zu halten, la clef à soupape dans le tuyau de fourneau.
Peil, pl. -en, m., der Pilaster, viereckige Pfeiler, le pilier. — Lat. pila; span. pilar; engl. pile (peil); nds. Piler.
Peinapel, pl. -en, m., der Flügelknopf, Knopf am Wetterhahn, la pomme de girouette. — On les met au haut des fers des girouetttes pour les empêcher de sortir de leur place. — Celt. pinnagel, faîte, pinacle, de pen, pin, cîme, sommet.
Peinètsch, m., der Spinath, Binetsch, Pinetsch, les épinards. — Engl. spinage; nds. Spinasie. — Beaucoup de botanistes croient que cette plante nous est venue d'Espagne; aussi quelques auteurs l'ont nommée hispanicum olus.
Peipleng, pl. -en, m., der Schmetterling, Sonnenvogel, le papillon. — Lat. papilio; ital. papilione; Kil. Pepel; Pepelink, homuncio tenellus, imbecillis; nullum enim animal inter vermiculos alatos papilione imbecillius; provinz. Feifalter; angels. falde; ital. farfàlla.
Pékel, pl. -en, m. (jard.), das Sètzholz, Pflanzholz, le plantoir.
Pékin, m. Terme que les militaires employaient entre eux, surtout sous l'empire français, pour désigner ceux qui ne portent pas les armes. — Le général D........ parlait avec chaleur dans un cercle. où se trouvait M. de Talleyrand, de diverses personnes qu'il qualifiait de pékins. — S'il vous plaît, général, lui dit le prince, qu'appelez-vous pékins? — Nous autres, répond le général, nous appelons pékin tout ce qui n'est pas militaire. — Ah! fort bien! répond M. de Talleyrand, tout comme nous, nous appelons militaire tout ce qui n'est pas civil.
Pélchen, pl. Pélercher, m., das Pfählchen, das Pflöckchen, le petit pieu. — Om Pélche' sen, auf dem Sprunge stehen, nahe daran sein, être sur le point de, près de; holl. op het tipje staan. Op de' lèschte' Pélchen, auf den letzten Augenblick, à l'extrémité.[S. 337]
Pêle-mêle, kunterbunt, durcheinander. — Engl. pell-mell.
Pélen, part. gepélt, oi'pélen, anpfählen, attacher avec des chevilles.
Pell (Pöll), f., die Pille, la pilule. — Holl. pil; engl. pill. — Èng batter Pell, eine harte Pille, une pilule amère, un dur morceau à digérer. — Gaunersp. Pille, die fallende Sucht.
Pelle au cul kréen (niedrig), fortgejagt werden, être chassé.
Pèllen, part. gepèllt, Erbsen, Bohnen palen, auspalen, écosser. — Holl. pellen.
Pèllièrbessen, pl., grüne Erbsen, Platterbsen, Pflückerbsen, Schotenerbsen, petits pois.
Pempernèll, pl. -en, f. (bot.), die Bibernell, Pimpinelle, la pimprenelle.
Pempernèll, pl. -en, f., die Zierpuppe, pimperige, affectirte Person, la pimbêche, la mijaurée, fille ou femme à qui sa mise ou sa figure donne un ton et des airs de précieuse ridicule. — Vergl. altfranz. pipolé, enjolivé.
Pelote, f., das Nadelkissen. — Engl. plotton. — On appelle pelote, un petit coussinet que l'on voit sur les tables de toilettes, ou sur les bureaux, et qui sert aux femmes pour ficher leurs aiguilles, et aux commis pour ficher des épingles. »Que mon sort est fâcheux! hélas! ami lecteur, Souvent en te servant, j'éprouve ta rigueur, Je ne puis cependant t'accuser d'injustice: Ce n'est qu'en me perçant le corps Qu'on peut de moi tirer quelque service. Aussi sans murmurer je cède à tes efforts. Quoique je sois souvent assez brillante, Ma richesse n'est qu'apparente. Enfin je ressemble au gascon: Habit doré, ventre de son.«
Pelouse, f., terrain couvert d'une herbe épaisse et courte, der Grasplatz. — Vergl. celt. lus, Gras, Kraut.
Penchant, m., inclination naturelle de l'âme, der Hang, die Neigung. C'est peu qu'à nous unir le penchant nous anime, Il faut que le penchant soit fondé sur l'estime. (Destouches.)
Pendule, f., die Wanduhr, Standuhr, Stutzuhr. — Ital. pendolo.
Peng, pl. -en, f., die Pein, der Schmerz, la douleur. — Celt. pœn; holl. peen; niederrh. Dial. Ping. L'accoustumance à porter le travail est accoustumance à porter la douleur: labor callum obducit dolorem. (Montaigne.) Hei leit meng Fra, Gott tréscht, befreit vun aller Peng. Wé as se só gud do fir hir Róh a' fir meng! Ci-gît ma femme. Oh! qu'elle est bien, Pour son repos et pour le mien. Clausa sub hoc tumulo conjux jacet. O bene factum! Nam requiesco domi dum requiescit humi. [S. 338]
Pengschten (abgeleitet vom griech. Pentekoste, d. h. 50), Pfingsten, der fünfzigste Tag nach dem Paschafest, la pentecôte. La pentecôte est une fête que l'Eglise célèbre 50 jours après celle de Pâques, en mémoire de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres.
Penk, pl. -en, f., 1° die Schnürnadel, le passe-cordon, l'aiguille à passer; 2° das Nestelstift, =beschläg, der Stift an einem Schnürband, le passe-lacet, le ferret de lacet, fer d'aiguillette, petite pièce mince de fer-blanc, de cuivre ou d'argent, aussi appelé afféron, garnit par le bout les lacets et les aiguillettes. — Penk gehort zu Pfinne, ein spitziges Werkzeug. — Vergl. lat. pungere, stechen; engl. pin, Stecknadel.
Penken, part. gepenkt, pichen, häufig und viel trinken, schöppeln, pinter, chopiner, fioler, flûter. — Gaunersp. picter, pitaucher. — Vergl. gr. πινειν, trinken.
Penken, die Glocke anschlagen, beiern, die Glocke läuten, so daß sie nicht bewegt, sondern der Klöppel an den Rand geschlagen wird, tinter une cloche, la faire sonner lentement, en sorte que le battant ne touche que d'un côté. — Vergl. pinken, Pink machen, auf dem Ambosse klopfen, Metall zusammen schlagen.
Pensée, f. (bot.), petite fleur du genre de la violette, das Stiefmütterchen, (viola tricolor) das dreifarbige Veilchen. — Kil. Pensee; holl. pensenbloem; engl. pancy, pansy; span. pensier. — Pensée de pansata, fait de pando, dans la signification d'expando, cette fleur étant fort épanouie. (Ménage.) — Der deutsche Name bezieht sich auf eine volksthümliche, nicht unpoetische Deutung der in Größe und Stellung verschiedenen Blumenblätter, welche mit einer Stiefmutter verglichen wurden, die von zwei rechten und zwei Stiefkindern umgeben ist. | |