| Pétzchen, pl. Pétzercher, f., der Fingergriff, das Pfötchen, soviel als man auf einmal mit den Spitzen der Finger einer Hand anfassen kann, la pincée. — Ital. pizzico; span. pizca.
Petzen (pötzen), part. gepetzt, zwicken, kneifen, pfetzen, pincer. — Kil. pitsen; ital. pizzicare.[S. 340]
Petzzâng, pl. -en, f., die Zwickzange, Kneipzange, Beißzange, la pince, les tenailles, tricoises.
Peuplier, m., arbre fort haut qui croît dans les lieux humides et marécageux, et dont on distingue plusieurs espèces, die Pappel, der Pappelvaum. — Celt. poplysen; holl. populier; lat. populus. On sait que l'île où repose le corps de J. J. Rousseau est appelée l'île des Peupliers, parce qu'elle est plantée toute de peupliers. L'épitaphe de ce grand homme est simple comme lui-même: Entre ces peupliers paisibles Repose Jean-Jacques Rousseau; Approchez, cœurs droits et sensibles, Votre ami dort sous ce tombeau.
Peut-être (vielleicht), m., die Brodschnitte um in weich gesottene Eier zu tunken (geschnitten, bevor das Ei aufgeschlagen ist; man kann sie vielleicht brauchen, wenn das Ei nämlich nicht hart ist).
Philtre, m., der Liebestrank. — Span., ital. filtro; engl. philter. — Vergl. gr. φιλεὶν, lieben. — Breuvage ou autre drogue que l'on croit propre à donner de l'amour. On a longtemps cherché dans les bois et les plaines, Un remède infaillible aux amoureuses peines. On croyait que le jus de quelques végétaux, Dans les cœurs agités ramenait le repos, Fléchissait un objet amoureux et sauvage, Et pouvait à ses fers rendre un amant volage. Antique illusion! frivole et vain espoir! (Castel, les Plantes.)
Phrase, f. (φράξω, parler), assemblage de mots qui forment un sens, die Redensart, der Redesatz, die Phrase. Une phrase française (franç. mod.) Il y a un steeple chasse sur le derby de Chantilly: les gentlemen riders, les membres du Jokey Club, et toute la fashion du sport étaient sur le turf, comme en un raout. La plupart étaient vêtus de twines et suivis de leurs grooms, menant à la main les race horse; les dandys, le stud-book à la main, règlaient leurs paris, tandis que les grooms se pré- paraient à la course avec quelques verres de grog, de brandy et de bishop. Les puffs des journaux di- sent qu'il était venu du monde de fort loin par les rails-ways et par les steamers. (Les Guêpes.) Èng Letzeburger Phrase. Èng Voiture vun de' Messageries Royales hoit 't lèscht (an ènger Des- cente) verséert. — 't as dem Conduc- teur seng Faute net; 't as Faute vun deen Abu'en, dé 't Autoritét toleréert. — 't Diligence' se' net ge- mâcht fir de' Roulage, me fir den Transport vun de' Voyageuren. Wann dé Voiture' nömmen 't Voy- ageuren an hire' Bagage chargé- ren déten, dann hætten se net op dem Imperiale dé enorm Chargen, dé, sóbal den Équilibre verloir as, 't Chute entraînéren. Forcéert 't Entreprisen 't Voya- geuren an 't Roulage Articlen a' separéert Voituren ze transportéren, da' weer' der wéneger Accidènten ze deploréren hoin. (Les Guèpes.) [S. 341]
Pi, pi, pi! putt! putt! der Ruf der Hühner, piou, piou! — Ital. billi, billi!
Piärtchen, pl. Piärtercher, f., das Thürchen, la petite porte. — Holl. poortje.
Piärtelen, part. gepiärtelt, beständig aus= und eingehen, ne faire qu'ouvrir et fermer la porte, qu'entrer et sortir.
Piärtner, pl. id., der Thürsteher, Pförtner, le portier. — Engl. porter; nds. Peurtner; ital. portinaio; span. portero.
Piärtnesch, pl. -en, f., die Pförtnerin, Thürsteherin, la portière.
Piätchen, pl. Piätercher, m., der kleine Pfad, le petit sentier. — Sei' Piätche' goën, aller son train, aller le passet. — Vergl. nds. patjen, mit kleinen Schritten gehen.
Pick, pl. -en, f., die Pieke, la pique. — Op de' Picke' sen, sich in der lebhaftesten Unruhe befinden, auf Dornen, auf Nadeln sitzen, être sur les épines.
Pick, pl. -en, m., der Groll, die Pieke, la pique. — Engl. pique.
Pickeg, stachelig, piquant.
Picken, part. gepickt, stechen, piquer. — Kil. picken.
Pickert. pl. -en, m. (couv.), der Ambos des Schieferdeckers, l'enclume du couvreur.
Pied-à-terre, m. Logement dans un endroit où l'on ne demeure pas, où l'on ne vient qu'en passant, die Absteigewohnung, das Absteigequartier.
Piédestal, m. (pes und stare), das Fußgestell.
Pièrl, pl. -en, f., die Perle, la perle. — Se hoit Zènn ewé Pièrlen, ses dents sont des perles. L'honneur . . . Est un collier de perles fines, Qu'il faut conserver en entier: Un seul grain détaché, le reste se défile. (Favart.)
Pièrlgièscht, f., die Perlgraupe, Perlgerste, l'orge perlée, grains d'orge entièrement dépouillés de leur enveloppe et arrondis par la meule.
Pierre infernale, f., nitrate d'argent fondu en cylindre dans une lingotière, der Höllenstein, Silberäzstein, faules Fleisch auszuätzen.
Piès, pl. -en, f., unter diesem Namen bezeichnete man früher eine silberne Münze von dem Werthe von sechs Luxemburger Stübern, oder zehn Sous. Diese Pièsen sind auf acht Sous, und die Halwpièsen auf vier Sous herabgesetzt worden. Man bedient sich noch zuweilen des Wortes Piès, wenn von einem halben Franken, pièce de dix sous, die Rede ist. — Vergl. span. pieza, das Geldstück; piècette, monnaie de compte d'Alger de six mouzonnes, valant, au pair, fr, 0,47.
Piéton, m. (adm.), messager qui fait à pied le service de la poste dans les communes rurales, der Fußbote. — Ital. pedone.
Piètres, f. (géo.), die Petrus, Bach, welcher sich zu Luxemburg in die Alzette ergießt, la Pétrus, ou Pétruse. — 't Ièwescht Piètres, die[S. 342] Ober=Petrus (Gem. Hollerich), la Haute-Pétrus. 't OEnnescht Piètres, die Unter=Petrus, la Basse-Pétrus. | |