| Pillem, pl. -en, m., der Kopfpfühl von Federn, jedes Kissen um sich darauf zu legen, le traversin, la couette. — Pillem von plumis; obd. Pfilm; angels. pile; mittellat. plumatum, plumarium; lat. pulvinus; engl. pillow; holl. peluw, peul. — Pil a signifié en général tout ce qui couvre.
Pillem, pl. -en, m. (meun.), die Anwellruhe, le support.
Pilo, pl. -en, m., der Blutfink, Dompfaff, le bouvreuil, pivoine. — Vergl. Bülow, Pirol, Kirschvogel, Pfingstvogel, Goldamsel, merle doré.
Pilo, ein Ruf bei den Arbeitsleuten um die Essenzeit oder Feicrabend anzukündigen.
Pince-cul, m. (bas et pop.). Espèce de bal remarquable par la grossièreté des manières et l'indécence des gestes qui y sont en usage, der Kneipball.
Pincéren, part. pincéert, zusammenschnüren, pincer. — 't Guitare pincéren, auf der Guitarre spielen, pincer de la guitare.
Pinsch, pl. -en, f., das schwächliche leicht klagende Frauenzimmer, la pleurnicheuse. — Femme qui se plaint souvent pour peu de mal.
Pinscheg, pimperlich, weinlich, douillet. — Nds. peintzig.
Pinschen, part. gepinscht, weinerlich mit schwacher Stimme klagen, pinseln, pimpeln, se plaindre, se lamenter, sans en avoir autant de sujet qu'on voudrait le faire croire. — Ital. piangolare.
Pinschert, pl. -en, m., der Pinseler, Greiner, der über alles klagt, le pleurnicheur. — Ital. piangitore, piagnitore.[S. 343]
Pipack, m. (vét.), die Stollbeule am Fuße der Pferde, le capelet.
Pîpchen, pl. Pîpercher, m., das Fürzchen, le petit pet.
Pîpeg, weinerlich, klagend, schwächlich, kränklich, der Piperling, délicat, douillet. — Engl. piping (peiping); holl. pipsig; nds. pipig.
Pipsen, part. gepipst, einen leisen Laut mit dem Munde machen, parler très-doucement, ne faire qu'ouvrir la bouche. — Dir braucht nömmen ze pipsen, vous n'avez qu'à tinter. Kee' Pipges Wirdche' soen, keinen Muck von sich geben, den Mund nicht aufthun, ne pas souffler le mot. — Span. ni hablar, ni pablar.
Pipiss mâchen, in der Kindersprache, pissen, pisser, uriner.
Piquéert, beleidigt, gekränkt, geschmerzt, piqué, fâché, irrité. Rarement on peut voir, sans en être piqué, Posséder par un autre un cœur qn'on a manqué. (Mol.)
Piquéert sen, gièn, fleckig, stockfleckig sein, werden, anfangen zu verderben, se piquer. — Span. picarse.
Pissereg sen, brunzern, avoir envie de pisser, d'uriner. — Ital. aver bisogno di pisciare. — Ech se' pissereg, es seichert mich (niedrig).
Pissoir, m. Lieu destiné dans quelques endroits pour y aller pisser, der Pißplatz, Pißwinkel. — Il y avoit aux carrefours à Rome des vaisseaux et demy-cuves pour y apprester à pisser aux passants. (Montaigne.)
Pistache, f., die Pistazie, der Kern der Pimpernuß, de l'arabe et du persan postah, amande royale. — Ital. pistàcchio; lat. pistacium.
Piston, m. Appareil pour enflammer la charge, das Zündhütchen, die Kapsel. — Gewièhr à piston, Kapselflinte, fusil à piston, fusil dont le chien, fait en forme de marteau, frappe sur un grain de poudre fulminante qui enflamme la charge.
Pistole, f. Chambre particulière en prison pour laquelle on paie une rétribution, besondere Wohnung in einem Gefängnisse.
Pitié, f. Sentiment de douleur, de commisération pour les souffrances, pour les peines d'autrui, das Mitleid, Mitleiden. — La pitié fait toujours impression sur les hommes, quand ils n'y soupçonnent pas de l'hypocrisie. — Dir mâcht mer Pitié (im verächtlichen Sinne), Sie jammern mich, vous me faites pitié.
Piton, m. (serr.). Sorte de clou dont la tête a la forme d'un anneau, der Ringnagel, die Ringschraube.
Piwitsch, pl. -en, auch Pewek, m., der Kibitz, le vanneau, le dix-huit (à cause de son cri imitant le son du mot dix-huit). — Engl. pewet (pinhet). Qui ne mangea jamais vanneau, Ne mangea jamais bon morceau.
Placard, m., assemblage de menuiserie qui forme la porte d'un appartement ou d'une armoire, die Thürverkleidung, der Aufsatz über einer Thür. | |