| Plecken (plöcken), part. gepleckt, pflücken, cueillir; plumer — Holl. plukken; engl. pluck; schwed. plocka; nds. plücken; ital. piluccare.
Plecken (plöcken), part. gepleckt, beim Essen knaupeln, ohne Lust und langsam essen, pignocher. — Nds. pirtjen.
Pléen, part. geplét, pflügen, labourer.
Pléer, pl. id., m., der Pflüger, le laboureur, cultivateur. Qui pourrait oublier que le cultivateur, Des ressorts d'un état est le premier moteur? Et qu'on ne doit pas moins pour le soutien du trône, A la faux de Cérès qu'au sabre de Bellone. (Volt.) — Dépouiller le laboureur pour s'enrichir, disait le Dauphin, père de Louis XVI, c'est tuer la poule qui pond des œufs d'or. — Dans l'état le plus florissant de la république romaine, la louange la plus flatteuse qu'on pouvait donner à un citoyen de Rome, c'était: tu es un bon laboureur. Quand un général des armées romaines avait battu l'ennemi, fait triompher la patrie et rétabli la tranquillité publique, il s'en retournait, au milieu des honneurs, droit à sa campagne, pour y labourer ses terres. O fortunatos nimium, sua si bona norint Agricolas! (Virg.)
Pleetsch, pl. -en, f., die Klatscherin, das Klatschmaul, die Plaudertasche, Plappermaul, la caqueteuse, péronuelle, caillette. — Nds. Plansch.[S. 347]
Pleetschen, part. gepleetscht, trätschen, klatschen, plappern, bavarder, caqueter. — Vergl. mittellat. pleuzen, schreien, babiller; lat. blaterare; nds. planschen; holl. pleiten; ital. piatire, plaider, disputer.
Pleien, nur in der gegenwärtigen Zeit üblich, pflegen, gewohnt sein, avoir coutume, être dans l'habitude de faire une chose. — Dän. pleyn; holl. plegen. — Vergl. engl. ply (plei); franz. pli, Gewohnheit. — E' pleit am fönnef Auer opzestoën, er pflegt um fünf Uhr aufzustehen, il a accoutumé de se lever à cinq heures. — Am Hièrscht pleit et ze reenen, der Herbst pflegt regnerisch zu sein, l'automne est communément pluvieuse.
Pléken, wird im gemeinen Leben für Geld gesagt, von plaken, in der Bedeutung von schlagen (Münz, Geld schlagen).
Pléschteren, part. gepléschtert (maç.), bewerfen, tünchen, verputzen, mit Mörtel überziehen, berappen, crépir, ravaler. — Kil. plaestern; holl. pleistern; engl. plester.
Pléschteren, part. gepléschtert, pflastern, ein Pflaster auflegen, mettre, appliquer un emplâtre. — Kil. plaestern — En dæt neischt ewé pléschteren, er ist ein siecher, kränklicher Mensch, c'est un emplâtre.
Plesdarm, f., der Paradeplatz, Waffenplatz, la place d'armes.
Plesér, pl. -en, f., die Freude, le plaisir, la joie. — Holl. pleizier; oldenb. pleiseer. — 't as èng doibel Plesér de' Bedré'r ze bedréen. C'est un double plaisir de tromper le trompeur.
Plesérlech, angenehm, agréable, divertissant, agréablement. — Holl. pleizierig. — Plesérlech woihnen, être logé agréablement.
Plèttschen, part. geplèttscht, im Wasser plätschern, manschen, patrouiller, gargouiller.
Plètz, pl. -en, f., der Hof (an einem Gebäude), la cour. — Holl. plaats, plaets. — Èng geplât Plètz, ein mit Steinplatten belegter Hof, une cour carrelée, cadettée.
Pletzen, part. gepletzt, abkratzen, égratigner, ôter en égratignant, gratter. — Holl. pluizen. — Dât Kand pletzt de' Rof ow vum Schwiær; holl. dat kind pluist de roof af van het zweer, cet enfant enlève la croûte de l'ulcère.
Plètzereg, fleckig, gefleckt, scheckig, marqueté, tacheté. — Nds. plackerig.
Plîcht, pl. -en, f. (meun.), der Mühlschwengel, die Hebeschiene, der Steg (durch die Höherstellung des Stegs wird der Läufer von dem Bodenstein entfernt), la trempure, la bascule, pièce qui sert à hausser et à baisser le palier d'un moulin, pour faire moudre plus ou moins fin.
Pliènth, pl. -en, f. (arch.), der Sockel, die Leiste an der Mauer, la plinthe, bande ou saillie plate qui règne au bas d'un lambris. — Span. plinto. — Vergl. gr. πλινθος, brique carrée.
Plioir, m., das Falzbein (Papier einzufalzen).
Plisséren, part. plisséert, plisser, faire des plis, fälteln, in Falten legen. — Celt. plissa; engl. plait. — Au moyen-âge les tables de bois[S. 348] étaient couvertes de nappes doubles appelées doubliers; on les plissait comme rivière ondoyante qu'un petit vent frais fait doucement soulever.
Pló, pl. Plé, m., der Pflug, la charrue. — Angels., schwd., nds. Ploog; engl. plow (plau). — Vergl. celt. ploue, champ, campagne. — C'est à Osiris que les Égyptiens attribuaient l'invention de la charrue. Primus aratra manu solerti fecit Osiris. (Tibul.) — Dès le temps de Jacob, on labourait dans l'Arabie avec des bœufs, ce qui suppose l'usage de la charrue. — Oin sei' Pló goën, an seine Arbeit gehen; engl. to go to one's plow.
Pló, pl. Plé, m. (men.), der Nuthobel, le bouvet.
Plo, pl. -en, f., die Plage, le tourment.
Ploen, part. geplot, plagen, quälen, tourmenter. — Engl. plo.
Plófen, part. geplóft, plumpen, im Fallen ein dumpfes Getöse machen, tomber rudement. — Holl. ploffen. | |