| Popp, pl. -en, f., die Puppe, Docke, la poupée (jouet d'enfant). — Lat. pupa; mittellat. popea; holl. pop. — Vergl. celt. bab, Kind. — Les enfants des Romains s'amusaient avec des poupées; elles étaient d'ivoire, de buis, de plâtre ou de cire. Perse nous apprend que les jeunes filles allaient suspendre aux autels de Vénus ces amusements de leur enfance, pour témoigner que dans la suite elles se livreraient aux occupations sérieuses du mariage. — L'usage des poupées est un moyen de connaître le caractère des enfants, et de les former à tout ce que l'on veut. Un enfant traite sa poupée comme vous le traitez lui-même; il l'habille comme il est habillé; il lui parle sur le ton sur lequel vous lui parlez. C'est là que ses petites passions et ses talents naissants s'exercent et se développent. Voulez-vous savoir ce qui se passe dans une maison, connaître le ton d'une famille, la fierté des parents, et la sottise d'une gouvernante, entendez un enfant raisonner avec sa poupée.
Pöppchen, pl. Pöppercher, f., die kleine Puppe, la petite poupée. — Holl. popje.
Pöppchen, pl. Pöppercher, f., ein Tüchelchen, das man um einen beschädigten Finger wickelt, poupée, f., enveloppe de linge autour d'un doigt où l'on s'est coupé ou blessé.
Poppe'stöck, pl. -er, n., Zeugstückchen, petits morceaux d'étoffe qu'on donne aux enfants pour habiller leur poupée.
Pôr, pl. -en, f., die Pfarre, Pfarrei, la cure, paroisse. — Èng Pôr versin, eine Pfarrei versehen, desservir une cure.
Poren, pl., les pores, ouverture imperceptible dans la peau de l'animal, par où se fait la transpiration, par où sortent les sueurs, die Schweißlöcher, Dunstgrübchen, Oeffnungen der Körper. — Engl. pore. — Vergl. gr. πορος, passage.
Pôrkand, pl. -kanner, n., das Pfarrkind, le paroissien.
Porrètt, pl. -en, f. der Lauch, Porrer, le poireau, porreau. — Altfranz. porée; engl. porret; holl. porrei; ital. porretta; lat. porrus, porrum. — Èng Porrèttenzopp, eine Lauchsuppe, une soupe aux porreaux.[S. 353] — Juvenal a reproché aux Égyptiens d'adorer le légume de leurs jardins, l'oignon, le porreau, etc. Porrum et cepe nefas violare et frangere morsu. O sanctas gentes, quibus hæc nascuntur in hortis Numina!.....
Porse, f. (pap.), der Pauscht, Buscht, ein Pack von 182 frisch gemachten und mit Filz durchschossenen Papierbogen, une certaine quantité de feuilles de papier. soit lorsqu'elles sont s éparées par des flotres ou feutres, soit lorsqu'elles forment des paquets sans l'interposition des flotres. Dans le premier cas: porses-flotres, dans le second: porses-blanches.
Port, port de mer, m., lieu propre à recevoir des vaisseaux, der Hafen, Seehafen. — Celt. porth; lat. portus; engl. port; span. puerto. Le bonheur est le port où tendent les humains; Les écueils sont fréquents; les vents sont incertains.
Port de lettres, m., das Briefgeld, das Briefporto.
Port d'armes, m., der Jagderlaubnißschein, le permis de port d'armes.
Porte-cigarre, m., der Cigarrenhalter.
Porte-cochère, f., porte par laquelle les voitures peuvent passer pour entrer dans la cour d'une maison, d'un hôtel, der Thorweg, das Hofthor, Einfahrtsthor, die Einfahrt.
Porte-crayon, m., das Bleistiftrohr, der Stifthalter.
Porte-drapeau, m., der Fahnenträger.
Portéert, porté, gewogen, günstig, eingenommen.
Porte-feuille, m., die Brieftasche. — Engl. port-folio; ital. portafoglio.
Porte-manteau, m., 1° der Mantelsack; 2° das Mantelholz; 3° der Kleiderrechen. Valise de cuir ou d'étoffe; morceau de bois attaché à la muraille où l'on suspend des habits. — Engl. port-mantle; ital. portamantello; span. portamanteo. Tous mes habits sont sur ma peau, Et je suis mon porte-manteau.
Porte-manteau, m. (anc. cout.), officier qui portait la queue du manteau de la reine.
Porte-monnaie, m., die Münztasche, die Geldtasche.
Porte-montre, m., das Taschenuhrgehäuse, =kißchen.
Porte-mouchettes, m. der Lichtputzteller, die Lichtputzenschale. — Ital. Portamocchette.
Porte-voix, m., das Sprachrohr, ein Rohr zum Sprechen in die Ferne. — Les porte-voix ou trompettes parlantes (engl. speakingtrumpes), comme on les a d'abord appelés, ont été découverts en 1671.
Portier, m., der Pförtner, Thürhüter. — Celt. porzier; engl. porter; span. portero, s. Piärtner.
Portière, f., der Kutschenschlag. — Ital. portiera. — Èng Kutsch à[S. 354] trente-six portières, carrosse à trente-six portières, s'est dit, par plaisanterie, d'une charrette. | |