| Pôtsâck, pl. -säck, auch Pokes, m., der Sack (in einem Rocke), die Tasche, la poche. — Altfranz. puisette, sachet, poche, besace. — Vergl. engl. poke, pocket.
Potschamp, pl. -en, f., der Nachttopf, das Nachtgeschirr, le pot de chambre. — Engl. chamberpot. — Èlle' Potschamp, häßliche Figur, laide figure.
Potschampsdréer, pl. id., m. (ein verächtlicher Ausdruck), der Schwammdrücker, le valet.
Pott, pl. -en, f., die Mundverzerrung, das Maul, la moue, grimace que l'on fait, en rapprochant et en allongeant les lèvres, en signe de mécontentement.
Pötz, pl. -en, m., der Brunnen, le puits; altfranz. puts. — Bei dem Ottfried Puzz; bei dem Notker Buzza; bei dem Willeram Putza. — Lat. puteus; holl. put; ital. pozzo; span. pozo; ahd. puzzi; mittelalt. puitze. — Les puits, prisons de Venise qui sont situées au-dessous du niveau des canaux. — En hoit an de' Gîscher Pötz gekuckt, il a regardé dans le puits de Guirsch, dicton qui signifie: c'est un benêt, ou bien il a un grain de folie.
Pötzen, part. gepötzt, Wasser aus dem Brunnen aufziehen, schöpfen, puiser de l'eau avec un sceau. — Holl. putsen; nds. pütten, in einigen Gegenden pfützen.
Pötznâs, pfütznaß, auch pütschnaß, von dem Laute pütsch, den die nasse Kleidung hören läßt, wenn man mit der Hand darauf klopft.
Pötzkrop, pl. -kröp, m., der Brunnenhacken, le croc de puits.
Potzpudelnakeg, splitternackt, fasennackt, tout nu. — Lat. in puris naturalibus.
Poulain, m., terme populaire par lequel on désigne le bubon inguinal, die venerische Leistenbeule.
Pousséren (sech), se pousser, sich heben, emporschwingen.
Poux (ou pou) de soie, m., grosse étoffe toute de soie, toute unie et sans lustre, qui a un grain pareil au gros de Naples, et un peu moins serré que les gros de Tours, eine Art starkes Seidenzeug.
Praffen, part. geprafft, pfropfen, impfen, enter, greffer. — An 't Holz praffen, in den Spalt pfropfen, enter en fente. — An 't Schiäl praffen, in die Rinde pfropfen, enter en écusson, en écorce. — Jong geprafft Bäm, junge gepropfte Bäume, de jeunes entes.
Praimchen, pl. Praimercher, f., 1° das Pfläumchen, la petite prune; 2° das Priemchen, ein Mundvoll Kautabak, la chique. — Nds. der Prüntzer. S. Schick.
Pralé, pl. -en, f., die in Zucker geröstete Mandel, la praline, amande douce recouverte de sucre légèrement caramélisé. Sorte de dragée faite d'amandes rissolées dans le sucre. On appelle praline cette sorte de bonbon, parce que l'inventeur était un sommelier du maréchal du Plessis-Pralin. Sœur Rosalie, au retour des matines, Plus d'une fois lui porta des pralines. (Vert-vert.) [S. 356]
Pratik, pl. -en, f., 1° die Praris; 2° die Kunde, la pratique. — Holl. pratijk. — Dir krit meng Pratik net, vous n'aurez pas ma pratique.
Pratikelech, geschickt, künstlich, adroit.
Pratique, f., instrument d'acier ou de cuivre dont les joueurs de marionnettes se servent pour changer le son de la voix, die Stimmröhre.
Prattz, pl. -en, f., die Klaue, Pfote, Tatze, auch die breite, plumpe Hand, la patte. — Schwb. Brazz; obd. Pratze.
Praum, pl. -en, die Pflaume, la prune. — Holl. pruim; obd. prume, praume; gr. prumnon.
Praume'koch, pl. -en, ein (verbotenes) Hasardspiel, wahrscheinlich so genannt wegen seiner Aehnlichkeit mit einem großen Pflaumkuchen, woraus man die Pflaumen genommen hätte, le jeu du Praumenkoch.
Préambule (præ und ambulare), m., die Vorrede, der Eingang. — Engl. preamble; mittelalt. priamel.
Precèpter, pl. -en, m., le précepteur, der Hauslehrer, Hofmeister, Präceptor. — Lat. præceptor.
Précepteur (hist. eccl.), il s'est dit des commandeurs de l'ordre du Saint-Esprit. — Un des grands dignitaires des templiers. — Grand officier de l'ordre de Malte.
Précipité, m. (chim.), dépôt opéré par la précipitation, der Niederschlag, das Präcipitat.
Preemptéren, préempter (præemere), acheter par avance, en vertu d'un droit, se dit du fisc qui prend à son compte les marchandises dont la valeur est déclarée inexactement, ou que l'on cherche à faire passer pour une valeur trop faible, vorkaufen. | |