| Schoil, f. (maré.), die Furche, Kerbe, le cran, repli de la chair dans la bouche du cheval.
Schoimen (sech), part. geschoimt. sich schämen, rougir, avoir honte. — Ech hoi' mech geschoimt wé e' Bèttseecher, ich bin schamroth geworden, j'ai rougi de honte. — E' schoimt sech an 't Aën, doir geet net vill, er hat alle Scham verloren, il a mis bas toute honte. — Schoim dech an dein Hièrz ewègân, Schäme dich in dein Herz, tu devrais mourir de honte.
Schoir, f. (agr.), das Ausheben oder Einsammeln der Garben, des Obstes; die Ernte, la levée, la récolte.
Schoir, Plóschoir, die Schar, Pflugschar, le soc.
Schoirbok, pl. -en, m. S. Schwob.
Schoirbock, m., der Scharbock, die Zahnfäule, le scorbut. Maladie contagieuse qui attaque principalement les marins; corruption de la masse de sang qui s'annonce par le gonflement et le saignement des gencives, la chûte des dents, etc.
Schoirkapp, pl. -käpp, m., der Schorkopf, Einer mit geschornem[S. 406] Kopf, le tondu, pelé. — Il n'y avait que trois tondus et un pelé, se dit d'une assemblée de gens dont on ne fait pas grand cas.
Schoischdeg, pl. -er, m., der Schornstein, la cheminée. — Nds. Schosteen.
Schoischdegdèckel, pl. -en, m., die Schornsteinhaube, Kappe; ein Schornstein=Aufsatz, der entweder den Zweck hat das Einfallen des Regens zu verhinderen, wo sie nur aus einem Satteldache besteht, oder den schädlichen Einfluß des Windes, aus welchem ein Rauchen entspringt, zu hindern, wo sie ein blechener halber Cylynder ist, der drehbar und mit einer Windfahne versehen ist, le tabourin, machine tournante qu'on attache au-dessus d'une cheminée, pour l'empêcher de fumer.
Schoischdegfeeer, pl. id., m., der Schornsteinfeger, le ramoneur. — On dit que les savoyards, ayant vu la marmotte s'élever, en s'appuyant de son dos et de ses pattes, le long des fentes des rochers, conçurent l'idée de suivre la même méthode pour monter dans les cheminées et les nettoyer. On sait que les mots ramoneur, ramoner, etc., viennent de ramon, vieux mot qui signifiait balai, et qui lui-même est formé de ramus (rameau, branche.)
Schoiweisen, pl. id., n. (cout.), der Schaber, le gratteau.
Schoiwen, part. geschoiwt, schaben, racler, ratisser. — Engl. shave; holl. schaven.
Schoiwgrâs, n. (men.), der Schafthalm, der Schaftelhalm, le polissoir. — Engl. shavegrass.
Schoiwkleng, pl. -en, f. (rel.), der Glättkolben, le frottoir.
Schól, pl. -en, f., die Schule, l'école, f. — Gr. σκολη, loisir, repos, parce que l'étude demande de la tranquillité et du repos. — Prov. An der nämlecher Schól krank sen, sich in gleichen Umständen befinden. — An de' Schóle' spillen, das Hinkspiel spielen, jouer à la mérelle.
Schölleg, schuldig, coupable. — Den Onschöllege' muss dax fir de' Scöllege' béssen, l'innocent pâtit souvent pour le coupable. — En as Gott an der Wèlt schölleg, il doit à Dieu et au monde.
Schöllegkeet, f., die Pflicht, die Schuldigkeit, le devoir. 't Schöllegkeet, dé geet vir, 't Plesér kömmt hannen noh. Le devoir avant tout, et le plaisir après.
Schöller, pl. -en, f., die Schulter, l'épaule, f. — Op zwó Schöleren droën, auf beiden Schultern tragen, es allen recht machen wollen, ménager la chèvre et le chou, user d'adresse pour se conduire entre deux parties, entre deux adversaires, de manière à ne blesser ni l'un ni l'autre. — Se hoit èng Schöller méh hég, elle a une épaule qui hausse. — En hoit de'Kapp an de' Schölleren, il a la tête dans les épaules.
Schöllerhaus, pl. -haiser, n., das Schilderhaus, la guérite, petite loge postée à tous les lieux où l'on place une sentinelle, qui peut s'y mettre à couvert de l'injure du temps.
Schollklæpper, pl. id., m. (agr.), der Klöpfel zu Erdschollen, l'émottoir, m., sorte de batte avec laquelle on casse les mottes de terre.[S. 407]
Scholt, pl. -en, f., die Schuld, la dette. — Mat onse' Sitten geseit et haut esó aus, dât een deem muss Dank wessen, dee' seng Scholte' bezilt, telles sont aujourd'hui nos mœurs qu'il faut savoir gré à celui qui paie ses dettes. Sic nunc sunt mores: Si quis reddit, magna habenda est gratia. (Terentius.)
Scholtâsch, pl. -äsch, m., in der niedrigen Sprechart, ein verschuldeter, mit Schulden beladener Mensch, homme criblé de dettes.
Schong, pl. id., m., der Schuh, le soulier. — Holl. schoen. — Prov. Jideree' wees am bèschte' wo en de' Schong dröckt, chacun sait le mieux où le soulier le blesse. — Wann ee' kèng Schong hoit, da' geet ee' barféss, faute de souliers on va nu-pieds. — Mèng Schong dröcke' mech, je suis dans la prison de St.-Crépin. — Sei' Schong as las, son soulier est défait; holl. sijn schoen is los; engl. his shoe is loose. — Sous le règne de Philippe-le-Bel (mort en 1314), on vit s'établir une chaussure bizarre qu'on nommait souliers à la Pouline, du nom de Poulin, son inventeur; elle finissait en pointe plus ou moins longue, selon la qualité des personnes: elle était de deux pieds pour les princes et les grands seigneurs, d'un pied pour les riches, et d'un demi-pied pour les gens du commun. C'est de là qu'est venu le proverbe, Sur quel pied est-il? Il est sur un bon pied. Quelquefois on l'ornait de cornes ou de griffes, ou de quelqu'autre figure grotesque.
Schong, m. (cord.), s. Môs.
Schöngchen, pl. Schöngercher, m., der kleine Schuh, le petit soulier. — Holl. schoentgen.
Schöngchen, m., das Herz einer Schnalle, la chape d'une boucle. | |