LLU Lexikon der Luxemburger Umgangssprache
 
Zæp bis Zènnchen (Bd. 1, Sp. 488 bis 490)
 
Zæp, pl. -en, f., die Hündinn, Petze, la chienne. — Obd. Zaupe; nds. Zippe. Vergl. ahd. zaha; mhd. zoche. Non quod in domo nata vel nutrita sit, sed quod canem post se trahat, a ziehen; schwb. zauchen.
 
Zæp, f., die Metze, Frauenzimmer, das den Männern nachläuft, la coureuse.
 
Zappen, part. gezappt, 1° eintunken, tremper. S. Zoppen. 2° herumziehen, =flackern, courir, rouler, aller en divers lieux. Zappermènsch, Zappermènschekapp! Zappermoscht, Zappermoshtekapp! Potztausend! ventrebleu! — Ital. càpperi.
 
Zäppwein (Zèpp), m., der Zapfenwein, Tropf= oder Leckwein, welcher in den Zapfentrog tropfet, les baquetures, vin qui tombe dans un baquet sous le robinet.
 
Zar, m., der Zorn, la colère. — Je compare, dit Simon de Nantua, la colère à un canon qui aurait deux bouches, dont l'une serait tournée contre le canonnier et le tuerait. — Souvent il y a des gens qui croient que la colère soulage et qu'il la faut exhaler; c'est comme si l'on se jetait dans la rivière pour se soulager de la soif.
 
Zær, pl. -en, m., 1° der Zeiger (an Uhren), l'aiguillette, f.; 2° die Wagenzunge, la languette, l'aiguille de balance.
 
Zara, pl. -en, f., ein böses Weib, pie-grièche, méchante femme, femme hargneuse, d'humeur aigre et querelleuse. — Aal Zara, alte Hexe, vieille haha, femme décrépite et méchante.[S. 489]
 
Zatein, Zartein, Zertein, m. (comm.), der Atlaß, le satin, étoffe de soie plate, douce, moëlleuse et lustrée. — Holl. satijn; engl. sattin.
 
Zattz, pl. -en, f., das liederliche Weibsbild, die Vettel, la gueuse. — Vergl. schwed., rhein., Zatz, Hündin; s. Zæp.
 
Ze, zu. — Holl. te. — En hoit nach èppes bei mir ze gud, er hat noch etwas bei mir im Fasse (er hat mir etwas gethan, was ich ihm noch gedenken werde), il est encore sur mes tablettes. — Een ze Dód an ze Lièwen halen, für jemandes Unterhalt sorgen bis zu seinem Tode, pourvoir à la subsistance de quelqu'un jusqu'à son décès. — Ze Johr, das Vergangene Jahr, l'année dernière.
 
Ze mäde' goen, sich bewerben (um ein Mädchen), auf die Freierei gehen, faire la recherche d'une fille, chercher femme.
 
Zècken, part. gezèckt, necken, durch Neckerei zum Zorn reizen, zergen, agacer, exciter, harceler. — Obd. zecken; schwz. zäckeln.
 
Zeechen, f. (maré.), der Kern, die Bohne, die Kennung, le germe de fève.
 
Zeechestech, pl. id. (cout.), der Kreuzstich, le point de marque.
 
Zéen, part. gezuen, ausziehen, déménager.
 
Zéhploschter, pl. -en, f., das Zugpflaster, le vésicatoire.
 
Zékleng, pl. -en, f. (men.), die Ziehklinge, ein dünnes Stahlblatt der Tischler zum Glattschaben der Flächen, le racloir.
 
Z'Heeren (zu Heeren), die Wohnung der Geistlichen, die Pfarrwohnung, le presbytère. — Z'Heere' Kæchen, Z'Heere' Mod, die Köchin, die Magd des Geistlichen, la cuisinière, la servante du curé, du vicaire. — Es ist schon bemerkt worden, daß auf dem Lande der Geistliche schlechthin der Herr genannt wird.
 
Zeideng, f., die Zeitung, Nachricht, la nouvelle, l'avis, m. — Holl. tijding.
 
Zeien, pl. auch Schirbelen (arp.), Zeugen (Ziegel, Schiefer, u. s. w., unter den Marksteinen), témoins, petits morceaux de tuile, d'ardoise, etc., qu'on enterre sous les bornes d'un champ, d'un héritage, afin de reconnaître dans la suite, si ces bornes n'ont point été déplacées.
 
Zeien, part. gezien, zeugen, témoigner, déposer.
 
Zeien, pl., id., f. — Zeien à charge, f., der Belastungszeuge. — Zeien à décharge, der Entlastungszeuge. — Èng Zeien dé' gesin hoit as méh glæwbar wé zeng aner de nömme' gehéert hoin; un seul témoin qui a vu est plus croyable que dix autres qui n'ont fait qu'entendre.

Pluris est oculatus unus quàm auriti decem. (Plaut.)


 
Zeiffer, pl. -en, m., der Ziffer, le chiffre. — Holl. cijffer; engl. cipher (feifer). — Ce mot, selon plusieurs étymologistes, vient de sephira ou siffra, dont la racine est saphor, tirée soit de l'arabe, soit de l'hébreu, où elle signifie compter, nombrer. — Arabesch Zeifferen, arabische Ziffern, chiffres arabes. — L'origine des chiffres numériques appelés communément chiffres arabes, est couverte d'obscurité. Le nom qu'on leur donne dérive de l'opinion généralement reçue qu'ils ont été transportés[S. 490] de l'Orient dans notre Occident, et que c'est des Sarrasins ou Arabes que l'Europe les a reçus. Ce n'est que depuis le règne de Henri III que l'on commença en France à se servir, en écrivant, des chiffres arabes. Les Russes ne s'en servent que depuis le voyage du czar Pierre-le- Grand. Ils avaient été introduits en Angleterre et en Italie vers le milieu du XIII siècle. L'Allemagne ne les reçut qu'au commencement du XIV siècle, vers 1506. Rémesch Zeifferen, römische Ziffern, chiffres romains. On mit un I pour un, II pour deux, III pour trois, et IIII pour quatre, parce que ces quatre lignes représentant les quatre doigts de la main sur lesquels on a coutume de compter, et le V, qui vaut cinq, est marqué par le cinquième doigt, ou le pouce, lequel étant ouvert forme un V avec l'index; et deux V joints par la pointe font un X; c'est pourquoi I'X vaut dix. — Il y a une autre raison du chiffre où l'on mit un D pour cinq cents, un L pour cinquante, un C pour cent et un M pour mille. Anciennement on faisait un M comme un I ayant une anse de chaque côté, ce qui avec le temps a été séparé en trois parties, de cette sorte CIC. Ainsi c'est toujours M qui signifie mille, parce que c'est la première lettre du mot latin mille; et le D, ou IC, vaut cinq cents, parce qu'il est la moitié de ce mille ancien. L vaut cinquante, comme moitié du C, qui valait cent, parce que c'est la première lettre de centum. Or les anciens faisaient leur C comme un long E qui n'aurait pasde barre au milieu, de sorte qu'en le coupant en deux la moitié forme L, qui vaut cinquante. (Borel.)
 
Zeich, pl. -en, f. (Fèldhönger), das Volk, die Kitte, Kette Rephühner, la compagnie de perdrix, etc.
 
Zen, zent, heilig, sankt, saint. — Celt. sant; mittelalt. sent; holl. sint; nds. sünt. — Den zen' Neclos, Sankt Niklas. — Den heelegen zen' Neclos ist ein Pleonasmus. — Zen' Neclos Dâg, der Nikolaus Tag, fête de St. Nicolas, la Saint-Nicolas.

»A tout petit enfant qui fut soumis et sage,
Il apporte d'en haut son cornet de bonbons,
Et toujours ici bas son céleste passage
Laisse sous l'oreiller la trace de ses dons.«


 
Zènnchen, m. (mod.), petite engrelure au bas des dentelles, das Zäckchen.

 

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