| Zeechestech, pl. id. (cout.), der Kreuzstich, le point de marque.
Zéen, part. gezuen, ausziehen, déménager.
Zéhploschter, pl. -en, f., das Zugpflaster, le vésicatoire.
Zékleng, pl. -en, f. (men.), die Ziehklinge, ein dünnes Stahlblatt der Tischler zum Glattschaben der Flächen, le racloir.
Z'Heeren (zu Heeren), die Wohnung der Geistlichen, die Pfarrwohnung, le presbytère. — Z'Heere' Kæchen, Z'Heere' Mod, die Köchin, die Magd des Geistlichen, la cuisinière, la servante du curé, du vicaire. — Es ist schon bemerkt worden, daß auf dem Lande der Geistliche schlechthin der Herr genannt wird.
Zeideng, f., die Zeitung, Nachricht, la nouvelle, l'avis, m. — Holl. tijding.
Zeien, pl. auch Schirbelen (arp.), Zeugen (Ziegel, Schiefer, u. s. w., unter den Marksteinen), témoins, petits morceaux de tuile, d'ardoise, etc., qu'on enterre sous les bornes d'un champ, d'un héritage, afin de reconnaître dans la suite, si ces bornes n'ont point été déplacées.
Zeien, part. gezien, zeugen, témoigner, déposer.
Zeien, pl., id., f. — Zeien à charge, f., der Belastungszeuge. — Zeien à décharge, der Entlastungszeuge. — Èng Zeien dé' gesin hoit as méh glæwbar wé zeng aner de nömme' gehéert hoin; un seul témoin qui a vu est plus croyable que dix autres qui n'ont fait qu'entendre. Pluris est oculatus unus quàm auriti decem. (Plaut.)
Zeiffer, pl. -en, m., der Ziffer, le chiffre. — Holl. cijffer; engl. cipher (feifer). — Ce mot, selon plusieurs étymologistes, vient de sephira ou siffra, dont la racine est saphor, tirée soit de l'arabe, soit de l'hébreu, où elle signifie compter, nombrer. — Arabesch Zeifferen, arabische Ziffern, chiffres arabes. — L'origine des chiffres numériques appelés communément chiffres arabes, est couverte d'obscurité. Le nom qu'on leur donne dérive de l'opinion généralement reçue qu'ils ont été transportés[S. 490] de l'Orient dans notre Occident, et que c'est des Sarrasins ou Arabes que l'Europe les a reçus. Ce n'est que depuis le règne de Henri III que l'on commença en France à se servir, en écrivant, des chiffres arabes. Les Russes ne s'en servent que depuis le voyage du czar Pierre-le- Grand. Ils avaient été introduits en Angleterre et en Italie vers le milieu du XIII siècle. L'Allemagne ne les reçut qu'au commencement du XIV siècle, vers 1506. Rémesch Zeifferen, römische Ziffern, chiffres romains. On mit un I pour un, II pour deux, III pour trois, et IIII pour quatre, parce que ces quatre lignes représentant les quatre doigts de la main sur lesquels on a coutume de compter, et le V, qui vaut cinq, est marqué par le cinquième doigt, ou le pouce, lequel étant ouvert forme un V avec l'index; et deux V joints par la pointe font un X; c'est pourquoi I'X vaut dix. — Il y a une autre raison du chiffre où l'on mit un D pour cinq cents, un L pour cinquante, un C pour cent et un M pour mille. Anciennement on faisait un M comme un I ayant une anse de chaque côté, ce qui avec le temps a été séparé en trois parties, de cette sorte CIC. Ainsi c'est toujours M qui signifie mille, parce que c'est la première lettre du mot latin mille; et le D, ou IC, vaut cinq cents, parce qu'il est la moitié de ce mille ancien. L vaut cinquante, comme moitié du C, qui valait cent, parce que c'est la première lettre de centum. Or les anciens faisaient leur C comme un long E qui n'aurait pasde barre au milieu, de sorte qu'en le coupant en deux la moitié forme L, qui vaut cinquante. (Borel.)
Zeich, pl. -en, f. (Fèldhönger), das Volk, die Kitte, Kette Rephühner, la compagnie de perdrix, etc.
Zen, zent, heilig, sankt, saint. — Celt. sant; mittelalt. sent; holl. sint; nds. sünt. — Den zen' Neclos, Sankt Niklas. — Den heelegen zen' Neclos ist ein Pleonasmus. — Zen' Neclos Dâg, der Nikolaus Tag, fête de St. Nicolas, la Saint-Nicolas. »A tout petit enfant qui fut soumis et sage, Il apporte d'en haut son cornet de bonbons, Et toujours ici bas son céleste passage Laisse sous l'oreiller la trace de ses dons.«
Zènnchen, m. (mod.), petite engrelure au bas des dentelles, das Zäckchen.
Zennebliæder, pl., Sennesblätter, du sené. Feuilles exotiques qui proviennent du cassia senna. Le sené est un des purgatifs les plus fréquemment employés.
Zennlach, pl. -læcher, n., das Zündloch, la lumière.
Zennpænnchen, pl. -pænnercher, f., die Zündpfanne, le bassinet.
Zennpolfer, n., das Zündkraut, Zündpulver, l'amorce, f.
Zenter, seit, depuis. — Mittelalt. sint; obd. sinter; holl. sind; engl. since.
Zenterboir, pl. -en, m. (charp.), der Ausschneidebohrer zum Vorbohren der Holznägel, l'amorçoir, m.
Zergrimmelen, part. zergrimmelt, zerkrümeln, zerbröseln, émietter. — Ech hætt en zergrimmelt, je l'aurais écrasé.[S. 491]
Zergudst, zergudstert, gut, wie es sich gebührt, gehörig, bien, comme il faut, en règle.
Zerknauteren, part. zerknautert, zerknauschen, zerknittern, chiffonner.
Zermugelen, part. zermugelt, zermalmen, briser, broyer. — Holl. vermorzelen, mettre en morceaux.
Zéro, m., die Null, Nulle. »Homme chétif, la vanité te point. Tu te fais centre: encor si c'était ligne! Mais dans l'espace à grand' peine es tu point. Va, sois zéro: ta sottise en est digne.« En as e' Zéro en chiffre, er gilt nichts, er ist eine wahre Nulle.
Zerrappen, part. zerrappt, zerreißen, déchirer.
Zerûchten, part. zerûcht. — Ech komme' bei ièch zerûchten, ich komme euch zu besuchen, mich bei euch zu unterhalten, meinen Abend bei euch zuzubringen, je viens vous voir, passer ma soirée chez vous. — Holl. buurten, aller parler à ses voisins, voisiner. S. Ucht. | |